Editorialistes et chroniqueurs – Un peu d’humilité svp. – Marianne Belgique p.32

Ci-dessous ma chronique parue dans l’hebdo Marianne-B de cette semaine:

Les chroniqueurs – j’en fais partie – sont une engeance qui intervient régulièrement dans la presse écrite et audiovisuelle en qualité d’observateur qualifié. Avec son alter ego journalistique – l’éditorialiste – ils font là œuvre d’utilité publique. Cependant, le donneur de leçon médiatique se doit de garder une certaine humilité face à l’acteur social. Là où le premier peut rectifier une chronique moins inspirée d’un trait de plume, le second se mouille dans l’action publique. « Obama et Hollande doivent-ils intervenir en Syrie ? » Facile de distribuer bons et mauvais points dans les colonnes d’un magazine. Mais que ferait le docte analyste à la place du décideur politique?  A l’époque de mon mandat de porte-parole des évêques de Belgique,  je me souviens avoir été mis sur le gril – sourire en coin – par un des éditorialistes politiques les plus influents au nord du pays. Aujourd’hui, l’homme est mandataire NVA et il vient de se faire rappeler à l’ordre par son parti, à la suite de déclarations sur la stratégie à adopter après les élections. Chroniqueurs et éditorialistes se sont gaussés de sa mésaventure. Quelques années plus tôt, il aurait été de leur nombre. D’où ce souhait : Chers collègues éditorialistes et chroniqueurs, un peu d’humilité svp. L’acteur social qui est la cible de votre plume plongée dans le picrate – ce pourrait être vous. …Ce pourrait être moi.

Commentaire: Dans cette chronique,  je souhaitais exprimer, une fois de plus, toute la difficulté du conflit syrien. Trop facile de venir avec des solutions noire sur blanc. Si je soutiens l’appel du Pape François à ne pas intervenir militairement unilatéralement, vu que personne ne voit où pareille intervention mènerait, parfois le « droit d’ingérence humanitaire » doit pouvoir être appliqué. L’impasse syrienne pointe donc aussi sur l’actuel déficit de droit international.
Je rappelle ici le n°67 de l’encylique « Caritas in Veritate » de Benoît XVI – à méditer par tous, mais plus particulièrement par les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU: « Face au développement irrésistible de l’interdépendance mondiale, et alors que nous sommes en présence d’une récession également mondiale, l’urgence de la réforme de l’Organisation des Nations Unies comme celle de l’architecture économique et financière internationale en vue de donner une réalité concrète au concept de famille des Nations, trouve un large écho. On ressent également fortement l’urgence de trouver des formes innovantes pour concrétiser le principe de la responsabilité de protéger et pour accorder aux nations les plus pauvres une voix opérante dans les décisions communes. Cela est d’autant plus nécessaire pour la recherche d’un ordre politique, juridique et économique, susceptible d’accroître et d’orienter la collaboration internationale vers le développement solidaire de tous les peuples. Pour le gouvernement de l’économie mondiale, pour assainir les économies frappées par la crise, pour prévenir son aggravation et de plus grands déséquilibres, pour procéder à un souhaitable désarmement intégral, pour arriver à la sécurité alimentaire et à la paix, pour assurer la protection de l’environnement et pour réguler les flux migratoires, il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle qu’elle a déjà été esquissée par mon Prédécesseur, le bienheureux Jean XXIII. Une telle Autorité devra être réglée par le droit, se conformer de manière cohérente aux principes de subsidiarité et de solidarité, être ordonnée à la réalisation du bien commun, s’engager pour la promotion d’un authentique développement humain intégral qui s’inspire des valeurs de l’amour et de la vérité. Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif pour assurer à chacun la sécurité, le respect de la justice et des droits . Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions par les différentes parties, ainsi que les mesures coordonnées adoptées par les divers forums internationaux. En l’absence de ces conditions, le droit international, malgré les grands progrès accomplis dans divers domaines, risquerait en fait d’être conditionné par les équilibres de pouvoir entre les plus puissants. Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation et que soit finalement mis en place un ordre social conforme à l’ordre moral et au lien entre les sphères morale et sociale, entre le politique et la sphère économique et civile que prévoyait déjà le Statut des Nations Unies. »

 

Drame syrien – prière pour la paix à la Cathédrale de Liège

Relayant l’appel du Pape, l’évêque de Liège invita ce samedi soir à une prière pour la paix en sa cathédrale. L’église était pleine. Dans l’assemblée, des paroissiens, des prêtres, des diacres, des religieuses et des fidèles de tous horizons. Je croise le visage de membres de la communauté de l’Emmanuel, des Conférences Saint-Vincent de Paul, de l’Opus dei et – bien sûr – de la communauté de Sant-Egidio, organisatrice de la veillée de prière. Autour de l’évêque, quelques chanoines et des représentants des Eglises syriaques, grec-orthodoxes et russe-orthodoxes. Un prêtre syrien était également dans le chœur. Et dans l’assemblée, plusieurs musulmans.

La cérémonie se voulait recueillie, mais la surprise vint de l’extérieur. Sur la place Saint-Paul, les décibels s’en donnaient à cœur joie à l’occasion d’un concert public, sans doute offert à l’occasion des journées du patrimoine. Les prières et chants des fidèles furent, à plus d’une reprise, couverts par une musique électronique, diffusée dans toute sa force – au point que les basses firent trembler les vitraux de l’édifice. Et je me suis dit: « Cette perturbation a quelque chose de juste. Ce déchainement acoustique rappelle que, là-bas en Syrie, il y a des gosses qui tremblent sous le fracas de bombes et les cris de haine ». Paradoxalement, ce hurlement des baffles me fit donc entrer en prière.

« Pas la fin du monde. Le début d’un monde nouveau » – 23° dimanche, Année C

 « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens, ne peut être mon disciple ». (Luc 14, 25-33)

« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » L’Evangile de ce dimanche nous met mal à l’aise. Jésus serait-il un de ces illuminés qui – pour le suivre – demande de quitter femme et enfants ? Un de ces prophètes de l’apocalypse – comme il en advient tous les cinq ans ?

Que du contraire. Plutôt que la fin du monde, Jésus inaugure un monde nouveau : le Royaume de Son Père – là, où l’Esprit règne dans les cœurs. Pour faire advenir ce règne, il s’agit de comprendre qu’aucun attachement humain – si beau soit-il – ne peut prendre toute la place dans mon cœur. Car si mon conjoint ou mes enfants deviennent mon dieu, ils seront idolâtrés et empêcheront ma croissance spirituelle. Ce n’est que dans la mesure où le Christ devient la pierre angulaire de ma vie, que toute réalité terrestre – conjoint, enfants, parents, fortune, carrière, etc. – trouvera sa juste place dans mon cœur. Alors, je goûterai la liberté spirituelle du disciple.

« Bulletin de vie » – 22° dimanche, Année C

 « Qui s’élève sera abaissé. Qui s’abaisse sera élevé ». (Luc 14, 1-14)

En ce temps de rentrée scolaire, il est bon d’inviter nos têtes blondes à viser l’excellence académique. En effet, tous nous avons reçu une intelligence du Créateur. Il s’agit donc de la développer – chacun à notre mesure – afin de prendre notre place dans la société. Mais, malheur à nous, si nous enseignons que dans la vie, le but est d’occuper les meilleures places – et tant pis pour les autres. Celui qui transmet cela, éduque son enfant à devenir un éternel envieux. Et l’envie – tel un feu – lui consumera le cœur et brûlera tous ceux qui s’approchent. Telle est l’antique sagesse que Christ rappelle : Ce qui a le plus de prix dans la vie d’un homme – l’amour, l’amitié, l’honneur, le bonheur, le respect,… – ne s’achète pas. C’est gratuit. Cela n’a donc pas de prix. Un peu comme cet homme de l’Evangile qui fait un banquet pour tous les paumés de son quartier. Ceux-ci ne peuvent le remercier que par des sourires. Ils n’en seront que plus vrais. « Tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre ».

Quand les démocrates perdent le nord

Les trois principes fondateurs, légitimant le caractère démocratique d’un régime politique ont pris corps sur les ruines de la seconde guerre mondiale – car ils sont l’exacte négation du projet nazi. Les « vrais » démocrates seraient donc ceux qui :  (1) Fondent la gouvernance sur des élections libres. (2) Pratiquent une sainte laïcité politique, héritée des Lumières : la gouvernance de la cité se fondant sur des arguments de raison (appelée « loi naturelle » dans la tradition chrétienne) et non sur une révélation de type religieuse ou idéologique. (3) Respectent les droits de l’homme, dont le premier est l’inviolabilité de toute vie humaine.
Durant la guerre froide, ces trois principes gardaient toute leur valeur référentielle, car le « bloc de l’Est » n’avait (1) ni élections libres (2) ni séparation entre l’idéologie marxiste et Etat (3) ni respect de l’inviolabilité de la personne. Eux étaient donc les « méchants » et nous, les « gentils ».

Ce qui se passe aujourd’hui en Egypte et en Syrie brouille la donne et – chacun le sent bien – les démocrates sont déboussolés. S’ils « perdent le nord » en se divisant sur leurs allégeances et analyses, c’est parce que leurs repères traditionnels de légitimité s’effacent. Vous croyez à la vertu d’élections libres ? Alors, vous soutenez le régime Morsi en Egypte. Vous tenez à une saine laïcité politique ? Alors, c’est le coup de force des militaires qui est légitime.  Vous haïssez un régime qui bafoue les droits de l’homme ? Alors soutenez les rebelles en Syrie. Vous ne voulez pas d’un régime islamiste à Damas ? Alors, aidez Assad. Bref, il y a là de quoi perdre son latin. Sans oublier les éternels et sous-marins intérêts économiques. Le Qatar veut un passage pour son gaz vers la méditerranée, afin d’augmenter ses parts de marché avec l’Occident ? Il soutient les rebelles. La Russie veut garder la part du lion dans la vente de gaz en Europe ? Elle soutient Assad, afin de bloquer ce projet.
Bien malin qui prend parti, en étant sûr de choisir le « bon » camp. Je distingue, pour l’instant, quatre tendances : 1. La ligne « empêchons un plus grand chaos » représentée par des personnalités comme Tony Blair : Soutien à l’armée Egyptienne à condition d’élections rapides et soutien à la rébellion syrienne, à condition d’exclure Al Qaida. 2. La ligne « évitons un nouveau bourbier irakien » représentée par une bonne part des opinions publiques occidentales : Attendons de voir en Egypte et laissons faire en Syrie. 3. La ligne « droit de l’hommiste » défendue par plusieurs personnalités du parlement européen – de tous bords politiques : Intervenons en Syrie et rappelons en Egypte que Morsi est légitime. 4. La ligne « pacifiste », que l’on retrouve chez certaines ONG et nombre de chefs religieux. Pas d’intervention armée, ni en Syrie, ni en Egypte.

Ces positions diverses se croisent et se contredisent autant qu’elles se recoupent . D’où l’impression de cacophonie occidentale. Déboussolés dans leurs critères de jugements, les démocrates perdent le nord. Dur, dur pour les Occidentaux que nous sommes de se faire un jugement éclairé sur ce qui se passe en Orient, depuis les printemps arabes.

Salon Retrouvailles (31 août – 1er septembre) – Un stand « Eglise Catholique à Liège »

Il y a peu, le pape François déclarait: « L’Église doit sortir d’elle-même vers les périphéries de l’existence. (…) Allez dehors, sortez! » Dans cet esprit, et pour la première fois, il y aura un stand « Eglise catholique à Liège » au salon Retrouvailles, ce samedi 31 août et dimanche 1er septembre, au Parc de la Boverie à 4020 Liège, entre 11h et 19h. Ce stand est organisé par le Pastorale Urbaine, qui – sous la responsabilité des deux curé-doyens de Liège (rive-droite et rive-gauche) – a précisément pour objectif d’aller à la rencontre des Liégeois. (C’est dans cet esprit que la Pastorale Urbaine organise entre autre, chaque année, un chemin de croix dans les rues de la Cité Ardente).

L’objectif du stand sera de présenter le catholicisme liégeois dans toute sa diversité (paroisses, mouvements, activités, etc.). Des bénévoles tenteront de répondre aux questions des visiteurs – qu’elles soient d’ordre philosophique ou très concrètes ( Comment préparer un mariage religieux ou un baptême? Ou trouver un groupe de prière? Qui visite les personnes isolées, etc.? »). Tout visiteur est bienvenu: jeune ou aîné, catholique ou non, croyant ou peu, pratiquant ou pas.

Situé juste derrière le Musée d’Art Moderne (stand 233), le stand « Eglise catholique à Liège » aura pour voisin deux associations qui – depuis de nombreuses années déjà – promeuvent avec zèle et enthousiasme le patrimoine des églises (« Circuit des collégiales » et « Eglises du pays de Liège, ASBL »).

Si vous passez par le Salon Retrouvailles, venez nous rendre visite.

« La porte des enfants » – 21° dimanche, Année C

 « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ». (Luc 13, 22-30)

Vous souvenez-vous du conte de Lewis Carroll ? Afin d’accéder au « Pays des Merveilles », la jeune Alice doit passer par une minuscule porte. Pour y parvenir, une seule solution : diminuer de taille. C’est un peu cela, le thème de la « porte étroite ». Le Christ avertit ceux qui se gonflent, parce que : « Nous avons mangé et bu en ta présence ». Confits d’orgueil, ces bienpensants sont trop gros pour passer la porte du Salut. Le Maître leur répondra : « Je ne sais pas d’où vous êtes. Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal ».

Comment faire alors ? Telle Alice au pays des merveilles, nous devons nous faire petits : « Amen, je vous le dis, si vous ne devenez pas comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux » (Matthieu 18, 3) Dieu est Père. Il ne faut pas de ticket d’entrée pour rencontrer son papa. Seulement un peu d’amour et beaucoup de confiance. Seul celui qui vient à la rencontre du Père en ouvrant les bras, tel un enfant – entrera par la porte étroite.      

Blog: bilan du mois de juillet

Ce blog a été ouvert le 11 mars 2011. En mars, il recevait 1467 visites et 2383 pages avaient été vues. Du 3 avril au 3 mai, il recevait 3689 visites et 5483 pages étaient visionnées ; du 1er mai au 31 mai 3322 visites et 5626 pages visionnées. Du 1er juin au 31 juin, le blog a reçu 3464 visites et 5721 pages furent visionnées. La fréquentation baissa durant les vacances, car le blog – aussi – pris du repos. Pour le mois de septembre 4423 visites sont enregistrées et 6683 pages sont visionnées. En octobre, il y eut 3027 visites pour 4689 pages visionnées. En novembre, il y eut 2679 visites pour 3915 pages visionnées. En décembre, 3203 visites pour 4754 pages visionnées. En janvier, 3143 visites pour 4815 pages visionnées. En février, cela donne 3709 visites pour 5501 pages visionnées. En mars, il y eut 3592 visites et 5530 pages visitées. En avril, il y eut 4063 visites pour 6280 pages visitées. En mai, il y eut 4895 visites pour 8100 pages vues. En mai, il y eut 4499 visites pour 5395 pages vues. Je n’ai pas reçu les chiffres de juin. En juillet,  3502 visites pour 4158 pages vues. En août: 3213 visites pour 5059 pages vues. En septembre: 5624 visites pour 8773 pages vues. En octobre 3268 visites pour 5337 pages vues. En novembre 3467 visites pour 5777 pages vues. En décembre 3018 visites pour 4411 pages vues. En janvier 3891 visites pour 5419 pages vues. En février 3736 visites pour 5724 pages vues. En mars 5198 visites pour 7740 pages vues. En avril 4415 visites pour 6323 pages vues. En mai 6693 visites pour 9284 pages vues. En juin, 4236 visites pour 6339 pages vues. En juillet, 3316 visites pour  4477 pages vues.

Le lectorat belge comptabilise 2613 visites. La France suit avec 285 visites et puis l’Italie avec 19 visites.

L’article le plus fréquenté fut « Abdication du roi Albert… » du 3 juillet avec 627 visites. Vient ensuite « Stromae… » du 11 juillet avec 293 visites et « Marie-Do… »  du 9 juillet avec 254 visites.

Merci aux lecteurs et suite au mois prochain.

Interview dans « Backstage » (Radio RTBF – Première)

Ce mardi 20 août, j’ai eu la chance d’être l’invité de Martine Cornil dans son émission ‘Backstage’ diffusée sur les ondes radio de la RTBF « Première » entre 17h et 18h. Pour ceux qui veulent écouter ou réécouter cette interview, cliquez sur le Podcast.

Merci à Martine Cornil et à son équipe pour cette belle rencontre sur les ondes.

Homélies d’un jeune Curé – recueil en trois volumes, éditions « Croix du Salut »

Les éditions « Croix du Salut » sont des éditions on-line.  Elles m’ont contacté il y a quelques mois, en me proposant de publier les homélies de mes débuts. Il s’agit d’un recueil de sermons qui furent prononcés (principalement) entre 1995 et 1998 à la paroisse Saint-Hubert du Sart-Tilman (faubourg sud de la ville de Liège) – la première paroisse dont je fus Curé. Le texte de ces prédications fut jadis rassemblé et corrigé par un dévoué paroissien, Monsieur Léon Verstraelen. Il fut ensuite publié une première fois sous forme de collection privée. Le fruit de la vente fut intégralement reversé aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul du Sart-Tilman.

Grâce aux éditions « Croix du Salut », ce recueil est désormais publié en trois volumes. Il peut être commandé, soit par internet, soit via votre libraire habituel. La différence de prix entre chaque volume s’explique – je pense – par la taille du livre. Les profits de la vente seront intégralement reversés par les éditions « Croix du salut » aux Conférences Saint-Vincent-de-Paul du Sart-Tilman. Ces dernières font un travail remarquable auprès des plus démunis du sud de Liège.

Homélies d’un jeune Curé, Année A : Le cycle saint Matthieu, est vendu au prix de 29 euro.

Homélies d’un jeune Curé, Année B : Le cycle saint Marc est vendu au prix de 19,8 euro

Homélies d’un jeune Curé, Année C : Le cycle saint Luc est vendu au prix de 24, 8 euro