« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». (Marc 13, 24-32)En cette fin d’année liturgique (dimanche prochain, c’est le « Christ-Roi », dernier dimanche de l’année liturgique), les lectures parlent des « fins dernières » en usant de ce qu’on appelle le style apocalyptique: « Le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel ».
Les amateurs de prédictions sont friands de coller une date sur la fin du monde. Au lieu de jouer à cela, veillons à l’avenir de notre planète et prions pour l’avenir climatique du monde. Que l’accord de Glasgow ne finisse pas en stérile « bla, bla, bla ».
Pour le reste, ne cherchons donc pas à fixer des échéances, mais vivons chaque instant avec une réelle intensité spirituelle. Car la vie est courte et fragile. Celui qui remet les décisions importantes « à plus tard », court le risque qu’un beau jour, il soit « trop tard ». A l’heure des réseaux sociaux, la mort soudaine d’un jeune est encore plus « stupéfiante ». Un instant plus tôt, il ou elle communiquait sur des bagatelles en toute légèreté sur sa page Facebook. Quand on est jeune, la mort semble bien abstraite. Puis soudainement, le fil de la vie se rompt et la page Facebook se remplit de messages de condoléances des copains.
Oui, la vie est courte et fragile. A chaque génération, ses guerres, tragédies et catastrophes. Une seule chose est durable et permanente : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ».