« Qu’est-ce qui est le plus facile? de dire au paralysé : « Tes péchés sont pardonnés », ou bien de dire: « Lève-toi, prends ton brancard et marche »? » (Marc 2, 1-12)
« Qu’est-ce qui est plus facile ? » de dire à quelqu’un que ses péchés sont pardonnés ou de guérir un paralytique ? Je suis persuadé que j’impressionnerais davantage mes paroissiens si je redressais quelques infirmes, plutôt qu’en leur annonçant le pardon de Dieu. Et pourtant… Depuis 2000 ans, la médecine a fait d’énormes progrès et a permis – fort heureusement – à de nombreux grabataires de se redresser. Par contre, depuis 2000 ans combien d’êtres humains ne vivent pas paralysés par le poids de leurs fautes ? Incapables de recevoir le pardon divin. Redresser un homme dans son corps – c’est déjà beaucoup. Mais le relever dans son âme – c’est encore beaucoup plus. « Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »