Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens: « Ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse, 2, 11)

Ce 18 janvier s’ouvre la semaine de prière pour l’unité des chrétiens – une initiative lancée en 1933 par l’abbé Couturier et parrainée par le Conseil œcuménique des Eglises. Elle se clôture le 25 janvier – fête de la conversion de Saint Paul, l’apôtre des nations. Pourquoi l’œcuménisme ? Des siècles durant, catholiques, orthodoxes et protestants se sont forgés une identité par opposition à l’autre. Ainsi, depuis le XVIe siècle, le mot « catholique » signifie pour beaucoup: « ni orthodoxe, ni protestant ». Depuis près de cent ans, le mouvement œcuménique renverse cette tendance et aplanit les oppositions entre chrétiens, inspiré en cela par la parole du Christ : « qu’ils soient un comme nous, Père, sommes un » (Jean 17, 22). Les résultats ne se sont pas fait attendre : les chrétiens de toutes dénominations se reconnaissent désormais comme frères et le baptême conféré par les différentes confessions est reconnu par tous comme valide. Après avoir engrangé de réelles avancées, le travail œcuménique bute cependant aujourd’hui sur des obstacles d’ordre dogmatique et disciplinaire : sens des sacrements, culte marial, communion des saints, rôle du pape, critères d’accès aux ministères ordonnés, etc. Je ne vois pas comment ces divergences théologiques pourraient être surmontées – du moins pour l’instant. Pour ne pas faire du surplace, l’élan œcuménique est donc invité à également explorer d’autres chemins.

Parmi ces chemins, il y a celui du « discernement œcuménique ». Il consiste à se mettre à l’écoute de l’unique Esprit pour déceler « ce qu’Il dit aux Eglises » (Apocalypse 2, 11) et en quoi ce qu’Il enseigne ailleurs peut enrichir ma propre tradition ecclésiale. Du point de vue catholique romain, je résumerais pareil discernement œcuménique par la formule suivante : « un catholique sera d’autant plus catholique, qu’il sera authentiquement protestant et réellement orthodoxe ». Comprenons-nous bien : je ne prône pas un syncrétisme qui créerait l’unité chrétienne sous la forme d’un melting pot, empruntant quelque chose à chaque tradition. Il s’agit plutôt pour chaque baptisé de se mettre en condition d’accueil et d’émerveillement devant d’autres réalités chrétiennes et de se laisser ainsi convertir par ce que l’Esprit y révèle. En tant que catholique romain, je crois que la plénitude de l’Esprit subsiste dans mon Église, mais cela ne signifie pas que pareille plénitude y soit toujours à l’œuvre. En scrutant avec discernement la vie des autres Églises et communautés chrétiennes, je pourrais fort bien découvrir de vastes trésors spirituels que le poids des habitudes ou du péché a fait oublier au catholique que je suis. Ce serait donc mes frères protestants et orthodoxes qui me rendraient plus catholique,… et vice versa.

Concrètement? Chacune des trois grandes traditions chrétiennes met davantage en relief certains aspects de la vie en Esprit. A nous de les découvrir et d’en tirer les leçons qui s’imposent.

  • La force de la Réforme protestante est de se centrer sur le cœur du message chrétien. «Back to basics », nous lancent les protestants de tous bords : « revenons à l’essentiel qui est la rencontre spirituelle avec le Christ et l’accueil de son Évangile qui sauve ». La confrontation avec le protestantisme peut aider les catholiques et les orthodoxes à jauger leurs traditions, si vénérables soient-elles. En effet, ce n’est pas le Christ qui doit se mettre au service de la tradition, mais la tradition qui reçoit son sens du Christ.
  • Les Églises orthodoxes ont pour point fort de célébrer le christianisme plutôt que de le raisonner. Avec eux, la vie chrétienne est louange au Père par le Christ dans l’Esprit et la foi se vit comme une grande liturgie. De ceci résulte une remarquable intégration entre toutes les facultés humaines : raison et imagination, corps et esprit, justice et miséricorde, art et prière, prédication et célébration,…  La rencontre avec l’orthodoxie rappelle aux occidentaux – tant catholiques que protestants – que la vie chrétienne prend l’intégralité de notre humanité pour l’unifier. On est chrétien avec tout son être – corps, cœur et esprit – afin de louer le Père. Il n’y a pas d’une part la théologie et de l’autre la vie de prière ; d’une la justice et de l’autre la miséricorde ; d’une part la parole et de l’autre la liturgie. Ce ne sont pas des compartiments étanches, mais les éléments d’une unique dynamique de foi, d’espérance et de charité.
  • Chez les catholiques-romains, c’est davantage l’aspect « structurel » de la vie en Église qui est accentué, afin que chaque baptisé trouve sa juste place dans l’Église et reçoive la mission qui lui convient. Ce que les chrétiens orthodoxes et protestants peuvent apprendre des Romains que nous sommes, est que le droit peut se mettre au service de l’Esprit afin de combattre les forces centrifuges si propre aux communautés humaines. Rome a le charisme de l’unité et rappelle aux protestants multiples et aux orthodoxes pluriels (Grecs, Russes, Serbes,…) que – sans pour autant devenir monolithique – le christianisme ne peut se vivre éclaté.

Appliquons le discernement œcuménique à notre situation concrète de catholiques occidentaux. Je trouve que – trop souvent – nous nous épuisons dans un débat sur les structures. Combien de fois est-ce que je n’entends pas dire : « je rêve d’une Eglise plus démocratique ? ou – au contraire – plus centralisée autour de Rome » ? A cela, je réponds : « Je rêve d’une Eglise où tout baptisé se sent acteur de l’Evangile, où les laïcs prient en famille, partagent la Parole de Dieu, demandent à leur clergé : parlez-nous de Dieu… et où ce clergé répond à cette légitime demande ». La fréquentation de nos frères protestants nous rappelle que toute vie chrétienne trouve sa source dans la rencontre spirituelle avec le Ressuscité, aidé en cela par la rumination de l’Ecriture sainte. La rencontre de nos frères orthodoxes nous enseigne que pareille expérience conduit à la célébration et à l’adoration du Dieu trois fois saint. Avec les protestants, apprenons donc à d’abord « rechercher le Royaume de Dieu et sa justice » (Matthieu 6, 33) ; avec les orthodoxes « poussés par l’Esprit, crions vers le Père en l’appelant : Abba! » (Romains 8, 15) et ceci avec notre corps, cœur et esprit. Bref, en écoutant ce que l’Esprit dit à nos frères protestants et orthodoxes, peut-être découvrirons-nous mieux ce que l’unique Esprit murmure en ce début de XXIe siècle, aux catholiques occidentaux que nous sommes. « Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises »  (Apocalypse, 2, 11).

 

12 réflexions sur « Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens: « Ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse, 2, 11) »

  1. SUPERBE article ! Merci merci merci !

    Il est tellement important de voir la réalité spirituelle du Corps de Christ, qui n’est pas divisé ! Il est impossible que la prière de Jésus à Gethsemani (Jean 17) ne devienne réalité.

    Je reproduis ici un « post » sur Facebook de l’Assemblée Chrétienne de Courcelles (une église protestante), qui me semble approprié au sujet : « On vous a peut-être dit qu’il y aura le réveil dans notre pays et dans nos églises et que les nations se tourneront vers la gloire de Dieu quand enfin les chrétiens accepteront de marcher dans l’unité. On vous a probablement dit que l’unité est une des plus importantes conditions du réveil spirituel. Mais Jésus a dit : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, – moi en eux, et toi en moi, – afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m ‘as aimé » (Jean 17:22-23). L’unité n’apporte pas la gloire de Dieu, c’est la gloire de Dieu qui apporte l’unité. L’unité n’est pas une condition du réveil, c’est une conséquence. Faire de la place à la gloire de Dieu parmi nous, voilà la condition du réveil. En effet, c’est seulement quand Jésus est élevé que tous les hommes de la terre sont attirés vers lui. »

    Ce risque de la division existe depuis les débuts (cfr 1 Corinthiens 1). Mon épouse est évangélique et je suis catholique. Mais plus d’une fois, les personnes avec lesquelles nous discutions ont pensé le contraire. Amusant, non ? Dans le fond, nous préférerions ne pas devoir décliner le nom d’une dénomination, mais c’est comme si cela rassurait certains de savoir quelle étiquette on peut apposer sur la personne…

    Bonne semaine de l’unité à tous. Puisse-t’elle durer – dans les coeurs – toute l’année.

  2. « afin que chaque baptisé trouve sa juste place dans l’Église et reçoive la mission qui lui convient »
    Et quand ce n’est plus le cas ?
    Bien sûr, je suis pour l’unité des chrétiens. Mais ce serait déjà tellement beau de réaliser l’unité des catholiques !
    Dans mon UP, on radicalise les structures, les formes, les contenus. On repart en arrière et on laisse sur le bord de la route ceux qui ne partagent pas ces vues ou ceux qui sont complètement largués par ces changements imprévus.
    J’ai longtemps cru qu’il y avait de la place pour tous dans l’Eglise. Mais je pense m’être lourdement trompée.

  3. « afin que chaque baptisé trouve sa juste place dans l’Église et reçoive la mission qui lui convient »
    Et quand ce n’est plus le cas ?
    Bien sûr, je suis pour l’unité des chrétiens. Mais ce serait déjà tellement beau de réaliser l’unité des catholiques !
    Dans mon UP, on radicalise les structures, les formes, les contenus. On repart en arrière et on laisse sur le bord de la route ceux qui ne partagent pas ces vues ou ceux qui sont complètement largués par ces changements imprévus.
    J’ai longtemps cru qu’il y avait de la place pour tous dans l’Eglise. Mais je pense m’être lourdement trompée.

  4. Merci André de m’avoir envoyé sur ce blog! Merci à Eric Debeukelaer pour son anlyse pertinente et surtout enrichissante et merci à Elia, que je ne connais pas mais dont je partage la remarque! La structuration en UP a mis en avant des monopoles tenus par des personnes souvent sans formation, des freins à toute initiative chrétienne: chaque fois qu’on voudrait oraganiser quelque chose, il faut que l’UP soit d’accord et les équipes-relais aussi! Comme ils sont très occupés, et présents partout, on ne sait plus rien organiser de spirituel: ni veillée de prière, ni récollection, ni KT-Tous etc…Les bonnes volontés se découragent, vont se nourrir ailleurs et offrent ailleurs leurs services et leurs compétences…Pire, comment dire cela aux autorités du diocèse? On en parle bien avec notre curé, comme ami…mais il doit suivre les structures et essaie comme il peut de guider les équipes! Mais quel manque de nourriture spirituelle! Quelle solitude pour vivre sa foi et la partager avec d’autres sur notre vécu et celui de notre monde! Que tous soient un…d’abord dans sa propre UP , Eglise d’abord! Merci aux frères protestants et orthodoxes pour ce qu’ils nous apportent! Avec mon amour pour l’Eglise m^me si je cherche toujours où est l’Eglise de Jésus, et mon désir de faire connaitre et aimer Celui-ci, la source de ma vie! Merci!

  5. Oui, très bel article et belle « entrée en matière » pour cette semaine de l’unité. J’espère aussi que cette « semaine » sera l’occasion de construire entre chrétiens une unité concrète qui se vivra et dépassera ces 7 jours…

    Petite réflexion en ce qui concerne votre article…
    Est-ce qu’attribuer aux protestants l’importance du « retour aux sources », aux orthodoxes la « célébration » par la liturgie et aux catholiques la « structure » ne remettrait pas une petite couche de peinture sur nos murs de séparation (qui se fissurent fort heureusement!).

    Rassurez-vous, M. de Beukelaer, j’ai bien compris le sens profond de votre article et j’y adhère sincèrement. Mais voilà, c’est bien du Saint Esprit dont il est question ici, or « l’Esprit souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit ». (Jn 3,8) ». Ne serait-ce donc pas le même Esprit qui parle aux chrétiens de toute dénomination/étiquette les différentiant ainsi de la sorte?

    Dans ma petite expérience chrétienne, j’ai déjà vu des frères et soeurs protestants célébrant Dieu à plein poumons et en recherche d’une liturgie vivante et belle; d’autres s’efforcant de structurer les activités de leur paroisse pour répondre au mieux aux besoins de leurs membres et du quartier ou de la région où il se trouvent.

    J’ai déjà vu des frères et soeurs catholiques « bible en main » pour partager avec d’autres les bases de la vie chrétienne en confessant à haute voix le salut « en Christ seul ».

    Je connais moins le milieu orthodoxe, mais je suis persuadé qu’un bon nombre voit la nécessité de structurer leurs oeuvres pour en consolider le fruit au profit de leur prochain et se retrouve régulièrement pour méditer la parole de Dieu et puiser à la source de leur bénédiction.

    Je pense que l’unité des chrétiens est d’abord quelque chose qui se vit et qui émane du désir/besoin de rencontrer l’autre pour ensemble trouver la joie de célébrer/adorer notre Père commun et de « construire ».

    Le mot de votre article que je préfère est le mot : « concrètement »…

    Alors? concrètement? … qu’allons-nous faire ensemble?

    Je vous avais contacté personnellement par téléphone il y a quelques années de cela pour un projet de crétation d’une école chrétienne dans la région liégeoise. J’espérais que « la structure » de l’église catholique pourrait m’aider pour ce projet. Je ne désespère pas, mais n’ai pas encore trouver de porte ouverte de ce côté. L’enseignement est pourtant un domaine où nous pourrions travailler ensemble … ça, ce serait un fameux « réveil »!

    Je connais aussi des frères et soeurs qui se demandent comment ils pourraient servir « concrètement » … sortir de leur « chambre haute » … est-ce que commencer par se rencontrer ne serait pas une bonne chose?

    Laissons donc l’Esprit souffler …

    Merci encore pour votre article.

    Cordialement,

    Michel

  6. Depuis des siècles, nous essayons de nous convaincre que nous sommes, les uns et les autres, dans le droit chemin. Cela nous rassure, et nous fait du bien. Il est vrai qu’une attitude inverse, nous conduirait inévitablement dans une remise en question que nous préférons éviter et dissimuler derrière la conviction de notre « assurance du salut ». L’assurance du salut est une réalité, mais elle nous fut annoncée avec tellement de légèreté que cette grâce de Dieu, exceptionnelle, est devenue la cachette « biblique » des péchés vivant encore en nous et dans l’Eglise. Cette « assurance du salut » diluée, édulcorée, light, exempte des « SI » de la bible, conduit le peuple de Dieu dans une auto suffisance diabolique. Relisons Col 1:21-23 « Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, (ça c’est le fondement de notre assurance du Salut)… si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre. » Avez-vous remarqué ce « si » et des « si » comme celui là il y en a des dizaines dans le Nouveau Testament ! Et on ose prétendre que c’est la gloire de Jésus qui apporte l’unité ! Si le peuple de Dieu vit dans le péché, la gloire de Dieu se retire du peuple. Nos divisions, nos manques d’Amour, notre indifférence les uns vis-à-vis des autres nous maintiennent dans le péché, et quel péché ! 1 Jean 3: 23 « Et c’est ici « son » commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, « et » que nous nous aimions les uns les autres, selon « le » commandement qu’il nous a donné. » Le péché actuel de l’Eglise est de diviser ce commandement en deux parties et de ne pratiquer que la première partie tout en négligeant le second élément de « ce » « son » commandement ! » Tant que nous séparerons, dans « ce » commandement, ce qui doit demeurer inséparable, l’Eglise quelle qu’elle soit, demeurera dans le péché ! Qu’un culte soit ou qu’une messe soit « vivant » ne veut absolument rien dire et ne prouve en aucun cas la présence de la gloire de Jésus. Cette gloire ne peut se manifester que dans l’obéissance de ses enfants, de son Eglise. « Je leur ai donné la gloire que tu m’a donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un… » Jésus nous a donné sa gloire pour une mission précise « afin qu’ils soient un » Si nous n’accomplissons pas cette mission, la gloire de Jésus devient inutile et se retire. Le réveil ne viendra, et la gloire de Jésus ne se manisfestera que lorsque nous reprendrons cette mission au sérieux. Le fait de ne plus être « un » prouve sans conteste que la gloire de Jésus n’est plus présente dans l’Eglise et par voie de conséquence, dans ce monde ! Le reste n’est qu’artifice servant à nous distraire et à nous réjouir égoïstement ! Ôtons les mains de nos yeux !

  7. L’œcuménisme le 19.01.2012
    L’œcuménisme, n’est pas une option, c’est vital pour avoir une vraie relation avec notre Seigneur.
    L’œcuménisme c’est une chance de se rapprocher davantage de notre Créateur.
    Nous devons marcher tous dans la même direction, croire que tel ou tel est meilleur, c’est de la foutaise.
    Dieu nous a tous créés, donc nous sommes tous ses enfants, et ces mêmes enfants se sont divisés : l’un pour être pentecôtiste, l’autre pour être évangélique, l’autre pour être catholique, l’autre baptiste, etc. et plein d’autres.
    Chacun dit : c’est moi qui suis dans la vérité. D’autres disent : il n’y a que nous qui pouvons donner les sacrements. D’autres : l’Esprit Saint. D’autres : la Parole de Dieu. D’autre le culte ou la liturgie, et encore plein d’autre différences.
    Chaque enfant à sa propre valeur, et l’un n’est pas meilleur que l’autre. Si tous les enfants de Dieu marchent dans la même direction, Dieu sera loué comme il n’a jamais été loué.
    Dans 1 Corinthiens 12, 14 : « Un corps n’est pas composé d’un membre unique, mais de plusieurs ».
    Croire que la Parole de Dieu est meilleure que l’Esprit Saint. Croire que les Sacrement sont meilleurs quand ils sont fait dans une certaine dénomination, plutôt que dans une autre.
    Croire que Dieu Lui-même est plus présent chez moi que chez l’autre, c’est comme cela qu’on devient des petits dieux, car on dit à Dieu : « Tu es chez moi et pas chez l’autre ». Dieu n’a même plus le droit de choisir, car nous choisissons pour Lui.
    Quand Jésus est venu sur la terre, ce n’est pas pour montrer une religion, mais pour montrer l’Amour de son Père pour ses enfants.
    Quelle prétention quand une religion se croit au dessus des autres. Qui a le droit de dire : « Dieu est là, et il n’est pas là. »
    Quand, dans une religion, il y a l’Amour : Dieu est là. Quand, dans certaines religions, on se prend pour les meilleurs : Il n’est pas là. Dieu est dans les humbles et non dans les orgueilleux.
    Comment savoir si Dieu est dans cette religion ou pas ? Si on voit des bons fruits
    Dieu vient dans une prière de cœur et sincère, et non dans des rites. La présence de Dieu est dans la foi qu’on a en Lui.
    Si dans des sacrements nous n’avons plus la foi mais des rites : Dieu n’est pas présent. Pour que Dieu soit présent, il doit être attendu avec un cœur vide pour que Dieu prenne toute la place.
    Un cœur plein de lui-même, plein du monde : Dieu n’a plus sa place. Sacrement ou pas sacrement : Dieu est présent là où on l’attend.
    Le Malin nous fait croire que notre religion est la meilleure, car comme cela on reste divisés. Mais un jour le Seigneur reviendra, et on sera de nouveau réunis tous ensemble : si on l’accepte !
    Quand Dieu se donne, il ne le fait pas à moitié. On peut dire qu’Il est bien obligé de respecter nos différences. Mais c’est nous qui n’acceptons pas les différences. A travers la Parole de Dieu ou l’Esprit Saint ou l’Eucharistie, Dieu vient toucher les cœurs avec la même force, la même puissance. Il n’y a pas de demi-mesures avec Dieu.
    Si tu veux être dans la vérité, aime les uns et les autres, et Dieu serra honoré. Car alors nous reconnaissons toutes les créatures de Dieu, même si elles sont différentes, car nous sommes tous enfants de Dieu dans la foi.
    Quand Jésus reviendra, est-ce qu’il trouvera des divisions, ou un seul peuple qui loue un même Dieu ??
    Jean-Baptiste Dresse

  8. Comme Eric, je pense que les différences doctrinales entre la plupart des protestants et tant la hiérarchie de l’Eglise catholique que celle de l’orthodoxie ne paraissent pas surmontables à vue humaine. Pour moi, ce n’est pas grave. Ce qui importe c’est d’abord d’admettre que le plus souvent les positions prises laissent une certaine place au doute quant à leur bien fondé. Plus encore, cela doit fonder le respect de ceux et celles qui optent pour d’autres points de vue et d’autres traditions que le nôtres, respect qui évoluera sans doute en appréciation de ces points de vue et des fruits de ces traditions, ce qu’Eric évoque superbement. Enfin, profitons des possibilités que nous avons d’agir les uns avec les autres et de prier les uns chez les autres. Sur ce dernier point, je pense important de se conformer aux règles de ceux qui nous accueillent, p.ex. pour un protestant de ne pas communier lors d’une messe catholique ou orthodoxe, même si je trouve que la discipline de ces Eglises est sans doute trop rigoureuse.

  9. les differances dèdominations n,ont aucune importance devant notre Dieu, ce qui est essentiel c’est de s’être reconnu pécheur devant la croix et s’ètre reconnu pécheur devant la croix et d’avoir rencontré Jésus cellui qui sauve afin que le Saint-Esprit vienne régner en nous pour élever jésus et nous transfortmer avec sa parole qui doit rester notre fondement car seule est la vérité .cette parole est la vie même.A tous ceux qui la recoivent elle a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieux,à ceux qui croient en son nom et qui sont nés non du sang ,ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme mais de Dieux la parole a été faite chair et elle a habité parmi nous,plaine de gràce et de vérité et nous avons contemplé sa gloire comme celle du fils unique venu du père « jean 1:12-14″ cette parole est donc Jésus lui même qui a tout créé. »Tout a été fait par elle et rien de se qui a été fait n’a été fait sans elle » Jean 1:3 Si on l’obéi elle est capable de nous transformé et même de créer de nouvelles choses en nous pour que le caractère de Jésus soit imprégné dans nos vies et que les plans qu’il a pour nous,afin que son règne avance,s’accomplissent.L’unité des chrétiens ne peut se faire qu’autour de la parole de Dien.Il n’y a qu’une seule vérité,c’est la parole de Dieu.Il n’y a qu,une seule vérité ,c’est Jésus qui est lui mème la parole

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