« Le dieu païen n’est pas le Dieu chrétien» – 17° dimanche, Année C

« Combien plus, le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ». (Luc 11, 1-13)

L’attitude religieuse primitive et païenne – celle des tribus sauvages et celle que nous avons naturellement en nous – considère dieu comme le « grand patron céleste ». Pour obtenir ce que l’on veut de lui, il s’agit de le séduire par toutes sortes de courbettes dévotes. Aujourd’hui encore, les marabouts en tous genres capitalisent sur pareille superstition. Pas étonnant, que nombre de nos contemporains aient renoncé à la foi – pour rejeter une divinité capricieuse et perverse.

Ils n’ont pas compris que tel n’est pas le Dieu d’Israël que Jésus est venu nous révéler en plénitude. Celui-ci est « Père » et ne peut être prié que comme tel : « Que ton nom soit sanctifié » – c’est-à-dire que ta paternité ne soit pas confondue avec les caprices d’un dieu païen. « Que ton règne vienne » – c’est-à-dire que le rêve d’amour qui t’a fait créer toute chose, se réalise chaque jour davantage.

La prière n’est donc pas une technique de séduction d’un dieu capricieux, qu’il faudrait « acheter » à notre cause. Non – la prière est une respiration de l’âme, afin que notre volonté devienne – chaque jour davantage – celle du Père. La prière est efficace : « Demandez et vous recevrez » – à condition de demander la seule chose que Dieu  veuille nous donner sans condition : l’Esprit qui permet de vivre en enfant du Père. « Combien plus, le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ».       

3 réflexions sur « « Le dieu païen n’est pas le Dieu chrétien» – 17° dimanche, Année C »

  1. Cher Eric, Dieu n’a pas d’enfant, Il est père et Il est fils le lien de paternité étant l’incarnation, acceptons-nous Son incarnation en nous ? voilà me semble-t-il la raison de l’appeler mon Père. Vivre de Lui, le révéler en nous, l’incarner autant que nous le pouvons par l’amour de l’autre, même s’il est notre ennemi est la plus grande joie.

  2. Il m arrive souvent de rentrer dans une église dont l accès est possible par le travail d un bénévole qui m est pourtant inconnu.
    Cette église est un vrai Havre de paix.
    Silence, silence et encore silence.
    Ma joie est grande d y être seul entouré seulement de ces saintes et saints sous formes de statues. Seul entouré de ces beaux vitraux représentants les différentes chapelles du village avec juste en dessous de ceux-ci les noms des généreux donateurs, morts depuis si longtemps mais qui par une grâce reçue permirent d ériger ces beaux bâtiments si incrustés dans le paysage champêtre.
    J apprécie cette solitude mais celle-ci m interpelle néanmoins. Pourquoi n y rencontre je jamais d autre personne ?
    Nobody! Ces églises ouvertes sont de véritables îles désertes où le ressourcement y est assuré.
    Si la foule s y pressait je ne les fréquenterais point . Si je n y vois jamais personne, j en suis déçu.
    Allez comprendre…
    Merci à tous ces bénévoles qui permettent à certaines églises d être ouvertes. Pouvoir y entrer et y goûter le silence, est en fait déjà une belle prière. Y entrer pour dire merci au créateur pour la beauté du monde, dire merci aux générations précédentes pour cette église et tous ces objets s y trouvant chargés de symboles si preignants , dire merci d être en vie ici et maintenant.

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