Nous sommes tous Charlie Hebdo

« Je suis Charlie » – tel est le message de soutien qui envahit la toile, en solidarité avec le massacre ayant touché le journal satirique. Je l’ai retweeté. Par soutien envers les victimes, mais également par attachement à la liberté d’expression. «Charlie Hedbo » ne ménageait  l’Eglise catholique, pas plus que l’islam. Raison de plus pour condamner cet acte lâche et barbare. Une religion s’exprime par l’esprit – non par la violence.

Militons pour que nos sociétés réagissent au défi qui leur est lancé – quelques mois après le massacre du musée juif de Bruxelles – avec calme et détermination. Des forces obscures – organisées ou non, l’enquête le dira – cherchent à provoquer nos démocraties. Le vrai signe de la force d’un état de droit, est de garder son sang-froid au cœur de l’indignation solidaire. Nous sommes tous « Charlie Hebdo ».

9 réflexions sur « Nous sommes tous Charlie Hebdo »

  1. JE NE SUIS PAS CHARLIE HEBDO.
    Je refuse cet embrigadement émotionnel.
    Paix aux âmes des défunts. Prière pour les assassins.

  2. Que faut-il de plus aux autorités de France, de Belgique, du Canada et d’autres pays pour quelles comprennent enfin le danger de cette immigration massive qu’elles favorisent et pour qu’elles y mettent fin et expulse tous ceux qui ne respectent pas nos lois; nos institutions, notre liberté, notre mode de vie.

  3. Ce qu’ils disaient :
    « Vous n’avez pas besoin de religion pour avoir une MORALE.
    Si vous êtes incapable de discerner le bien du mal, c’est juste que vous êtes con,
    pas que vous devez vous convertir »
    A méditer…
    Guy alias « je suis Charlie »

  4. Je pense qu’il n’est pas indispensable d’être « Charlie » pour se sentir consterné et même épouvanté par de tels meurtres…, juste pour de petits dessins… Chaque crime est un crime en trop et ici, en plus, on attaque un dogme important « la liberté de pensée ». Je manifesterais s’il le fallait pour que cette liberté soit préservée mais je ne me sens pas « Charlie » pour autant…

    1. Et je pense aussi aux victimes civiles (policiers …) dont on parle peu. Ils n’étaient sans doute pas partie prenante dans le débat sur la liberté de penser et d’écrire; non, ils sont tout simplement morts en faisant leur travail habituel.

      1. MARIE MADELEINE JE VOUS REMERCIE D’AVOIR TROUVé LES MOTS EXACTS QUI TRADUISENT SI BIEN MES SENTIMENTS ACTUELS.LA VIE EST SACRéE MAIS AUSSI LE RESPECT DE DIEU .ALORS CE QUI EST ARRIVé éTAIT UN PEU PRéVISIBLE.NOUS PRIERONS DONC POUR TOUS LES MORTS MAIS AUSSI POUR TOUS LES BLESSéS ET LES POLICIERS ET LES FAMILLES ET QUE L’EUROPE SE RéVEILLE ETRECHERCHE LA VéRITé ET NON LE GAIN SUR LE DOS DES PAUVRES ETC…SEIGNEUR QUE TON RèGNE VIENNE. BIEN AMICALEMENT à VOUS.

  5. Aujourd’hui, je suis Charlie très certainement. Avec Spinoza, je dis que « si les triangles faisaient un dieu, ils lui donneraient trois côtés » . Autrement dit, si des violents se font un dieu, ils le lui prêtent des intentions violentes. Et l’arbitre a bien du mal à ramener la raison et la miséricorde dans le débat.

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