« S’aimer soi-même – vaste programme » – 30e dimanche, Année A

«Quel est le plus grand commandement ?» (Matthieu 22, 34-40)

«Le plus grand commandement ?» A la question posée, Jésus ne réponds pas : « Tu iras à la Messe tous les dimanches » ou encore « ta conduite sexuelle sera irréprochable ». Ces points moraux sont important pour notre développement spirituel, mais – comme l’a rappelé notre Pape lors du Synode sur la famille – le cœur de l’Evangile est ailleurs : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » Et : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Voilà la base du développement spirituel authentique. Prenons le message à l’envers : S’aimer soi-même – vaste programme. Non pas s’aimer narcissiquement – au nom de la vanité. Mais s’aimer – comme le Père nous aime. Celui qui ne s’aime pas – qui ne s’accepte pas tel qu’il est – n’aimera pas ceux qui lui sont proches. Soit il les admirera, soit il les craindra, ou encore les jalousera, etc. mais ne pourra développer avec eux une relation d’échange en vérité. Les personnes dures avec elles-mêmes sont dures avec les autres. Et puis – si je ne m’aime pas – comment aimer mon Créateur ? Pourquoi aimer l’Auteur de mon existence, puisque je n’aime pas la seule créature avec laquelle je dois vivre 24 heures sur 24 – c’est-à-dire moi-même ? Comment l’appeler « Abba »« Papa » – si je me trouve un enfant raté ? S’aimer soi-même, vaste programme. Programme de vie.

2 réflexions sur « « S’aimer soi-même – vaste programme » – 30e dimanche, Année A »

  1. était-ce si difficile de s’aimer soi-même ? jeune fille je me regardais dans le miroir, je m’aimais bien, j’aimais les lignes de mon corps, sa souplesse, j’aimais courir, rouler à vélo jouer, sentir la vie, j’aimais ce corps donné
    juste pour moi, pas grande, pas vraiment jolie, quoique… mais partout je pouvais me faufiler, n’attirant pas trop l’attention, et donc pouvant observer le monde , me promenant curieuse, le nez en l’air…
    j’ai découvert aussi que telle ou telle réaction n’étaient pas digne ( de qui ? ) , que ce n’était pas ainsi que je voulais vivre, et que j’avais devant moi des chemins qui s’ouvraient…
    je pense donc que nos parents (nous étions une famille nombreuse) nous ont renvoyé une image positive de nous-même . Ils vivaient comme si Quelqu’un nous aimait , et eux aussi, selon ce qu’ils étaient, c’est ce que je ressentais
    bénis soient-ils…
    les épreuves sont venues après, à la recherche de « qui » j’étais : je L’ai rencontré un dimanche un matin, des messagers m’avaient indiqué le chemin… le soir , Il a frappé à la porte de mon cœur, le jour déjà baissait

  2. Quelle chance avons-nous de vivre sous le regard de Dieu !
    Quelle chance avons-nous d’avoir vécu sous le regard de nos parents !
    Quelle chance de faire vivre nos enfants sous le regard de notre amour ?
    Quelle chance avons-nous ?
    Et les autres ?

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