« Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que – par Lui – le monde soit sauvé ». (Jean 3, 13-17)
Lors des récentes commémorations de la première guerre mondiale ou du débarquement de 1944, de nombreux hommages furent rendus dans des cimetières militaires. Pourtant, la mort de ces milliers de jeunes gens n’a, en soi, rien de glorieux. Elle est un formidable gâchis. D’ailleurs, ce n’est pas eux qui nous ont libérés de l’occupation, mais bien leurs compagnons d’arme qui survécurent. En effet, si tous étaient morts, jamais nous n’aurions été libérés. Ce qui est glorieux, ce n’est donc pas la mort de ces soldats, mais bien le courage dont ils firent preuve – jusque dans mort.
Il en va de même avec le Christ. Sa mort sur la croix n’a, en soi, rien de glorieux. Ce qui est glorieux – c’est son Amour inconditionnel pour les hommes, jusque sur la croix. Cet amour divin qui ne recule pas devant l’abîme, transforme un instrument de supplice en signe de salut. Ceci nous permet également de comprendre ce que signifie pour Dieu, le mot « gloire ». Elle n’a rien à voir avec la recherche humaine de gloriole. La gloire de Dieu – c’est d’aimer au point de porter l’humanité pécheresse jusque sur une Croix. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que – par Lui – le monde soit sauvé ».
Je comprends le fond de votre texte, mais je doute qu’il soit interprété clairement par tous dans son essence.
Si tu veux donner de la lumière à celui qui a besoin de ton secours, rends-toi visible. Dieu est descendu au pied de l’homme pour atteindre son cœur.
Mais bon, ma vanité déborde encore et me fait oublier mon état de pécheur, loin des enseignements du Sage.
Eucharistie Sacrement de la Miséricorde – Grégoire le Grand, dans ses Morales sur Job 20,1 écrivait : « L’Écriture exerce une influence sur les forts par ses paroles obscures, elle comble les simples par son langage concret. Elle est compréhensible aux lecteurs sans culture et les gens instruits la redécouvrent sans cesse. Pourtant elle surpasse tout savoir et toute doctrine par sa façon même de s’exprimer, car, par un seul langage à travers tous ses récits, elle révèle le mystère »