Ci-dessous ma chronique parue en p.9 dans l’hebdo M… Belgique, de ce vendredi. Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:
Pendant que les regards des Moldus étaient ensorcelés par le Mondial brésilien, fut disputée sur le même continent une autre coupe du monde. Au cœur du désert de Patagonie – voilé des regards non-magiques par de puissants charmes – se joua ces mois-ci, le championnat du monde de Quiddich. Le Daily Prophet – gazette londonienne des sorciers – avait dépêché sur place une envoyée spéciale. Datée du 12 avril dernier, la première chronique de Ginny Weasley, épouse du célèbre Harry Potter, narra la cérémonie d’ouverture du championnat – quelque peu perturbée par le déchainement de mascottes terrifiantes. Et la journaliste de rappeler que toutes les tentatives pour remplacer ces emblèmes des équipes par de plus inoffensives créatures, furent défaites par la fédération internationale de Quiddich, au nom de la tradition et du folklore. Suivirent les récits des matchs, culminant ce 11 juillet par la finale – qui vit la Bulgarie se défaire du Brésil, sur un score de 170 à 60.
Pas bien sérieux, ma chronique estivale ? Voire… Les aventures d’Harry Potter nous parlent de notre quotidien. Et le combat incessant du célèbre sorcier contre les adeptes de la magie pur-sang, nous interroge face à tous nos fondamentalismes. Le génie littéraire de JK Rowling touche au plus-que-réel. Et le fait avec humour. Ainsi, en m’inscrivant sur son site www.pottermore.com, qui ouvre l’accès auxdites chroniques, je fus enrôlé chez Serpentard, la maison du collège Poudlard réservée aux adeptes… de la magie noire.