«Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson». (Matthieu 13, 24-43)
Quel point commun entre les trois paraboles de ce dimanche : le bon grain et de l’ivraie, la graine de moutarde et le levain dans la pâte ? Un même appel à la confiance et à la patience – comme dans la parabole du semeur de la semaine dernière. Face à l’impatience de ses disciples qui veulent que « cela bouge et que Dieu règle leur compte aux méchants », Jésus explique que Son Père prend patience avec les hommes. Tel ce propriétaire qui laisse le bon grain et l’ivraie pousser ensemble jusqu’à la moisson. Tel ce jardinier qui sème une minuscule graine de moutarde. Il sait qu’avec du temps et de l’entretien, elle deviendra un arbre puissant. Telle cette femme qui met un peu de levain pour faire monter toute la pâte. Dans une société qui nous habitue au « tout, tout de suite » et à l’impatience de la télécommande (dès qu’une émission TV m’embête, je « zappe » sur autre chose), l’Esprit invite à la persévérance dans nos engagements et à la patience envers nous-mêmes et les autres. Comme Dieu est patient envers chacun de nous.
En cette veille de fête nationale, prions aussi pour notre pays et ceux qui le gouvernent. Que nos hommes politiques pratiquent cette patience et persévérance en vue du bien commun.
Le « bien commun »: que voilà un beau thème à travailler lors des futurs cours d’éducation à la citoyenneté… ! Merci, cher Eric !