« Société de consolation » – 12° dimanche, Année C

«Celui qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi, la sauvera». (Luc 9,18-24)

Nous vivons dans une société de consommation. Notre économie est fondée sur la croissance et la croissance implique la consommation. Cela nous apporte le progrès, mais également la pollution, les bouleversements climatiques et les crashs boursiers. Et puis surtout, si la consommation permet de vivre plus confortablement  – elle ne rend pas plus heureux.

Pour trouver le bonheur, un autre chemin existe : «Celui qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi, la sauvera». Apprendre à mourir à ses petits égoïsmes pour vivre selon les élans du cœur et les exigences de la conscience,  tel est le secret d’une vie digne de l’homme. Il n’est pas réservé aux chrétiens, mais le baptême lui donne une dimension particulière : « prendre sa croix » à la suite du Seigneur. Cela est exigeant et parfois même… crucifiant. Mais celui qui osera un tel chemin, vivra un avant-goût de la résurrection. Ce que le société de consommation ne peut offrir, la société de consolation nous y ouvre.   

2 réflexions sur « « Société de consolation » – 12° dimanche, Année C »

  1. @Yves Kengen, tout le monde admettra bien sûr que pouvoir manger à sa fin, lire un livre quand on le désire, se déplacer facilement etc est un progrès. Mais l
    a consommation ne suffit pas et elle peut étouffer, au propre et surtout au figuré. C’est le sens du post, je pense.

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