« Comme… » – 5° dimanche de Pâques, Année C

« Comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 31-35)

Parfois un petit mot peut transformer le sens d’une phrase. « Aimez-vous les uns les autres… » La formule peut s’appliquer à des supporters d’un club de foot ou à des fans d’une idole pop. Mais Jésus ajoute ce petit mot: « comme… », qui change tout : « Comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ». Là, cela devient beaucoup plus sérieux. Car le Christ nous aime d’un amour sans concession. Un amour qui donne tout et qui va jusqu’au bout. La « gloire » de Dieu se manifeste quand Il dit qui Il est, en aimant sans mesure.

Une maman me confia récemment que son jeune adolescent de fils s’était plaint : « Pourquoi ne m’achètes-tu pas des vêtements de marque – comme en ont tous mes copains de classe ? » La mère tenta de lui expliquer qu’elle n’en avait pas les moyens, car elle l’éduquait seule. Le gosse ne comprit pas et s’en alla râler dans sa chambre. Plus tard, il faut espérer qu’il saisira que la « gloire » de sa mère, ce sont les sacrifices qu’elle a faits pour que son enfant grandisse dans de bonnes conditions. Espérons qu’à son tour, ce fils apprenne à aimer « comme » il a été aimé. Cela vaut tout de même mieux que de porter des fringues de marque…

2 réflexions sur « « Comme… » – 5° dimanche de Pâques, Année C »

  1. Cher Eric,

    je serai ravi de débattre avec vous dès que vous le désirerez. Je ne parle pas d’un débat sur le silence de l’église ou sur les incitations à l’amour de monseigneur léonard. Je ne parle pas non plus d’un débat sur mon film puisque je l’ai vu et pas vous, ce qui me donnerait un désavantage profondément injuste. A ce sujet, entre nous, je vous conseillerais en toute amitié d’éviter de parler d’un film que vous n’avez vu pas parce que le risque est grand de raconter n’importe quoi.
    Il ne s’agit évidemment pas nous plus de parler de l’attitude de l’église dans les manifestations sur le mariage gay en France ou sur les secrets révélés du Vatican, pas plus que de parler de l’attitude de celui-ci vis à vis des faibles et des pauvres au court des siècles. Non, je suis prêt à débattre d’une chose qui semble plus importante aujourd’hui. Un événement, qui, vous avez raison, mérite d’être interrogé avec une immense attention et dont il serait bon de méditer la juste sanction.
    Oui, cher Eric, je suis prêt à débattre avec vous de la petite phrase humoristique d’un spectateur au sortir d’une séance de mon film « Au nom du fils » et ce avec le plus grand sérieux, sans la moindre suspicion de ma part d’une mauvaise foi qui aurait pu vous pousser en parcourant assidument notre site à y chercher la vilaine petite bête.

    Je me tiens donc à votre disposition et vous prie de croire, mon cher Eric, en mon humour le plus chaleureux.

    Vincent Lannoo

    PS : Si vous n’avez vraiment pas le temps d’aller au cinéma, je peux demander qu’on vous envoie un dvd. Vous ne m’en voudrez pas si celui-ci est protégé contre le piratage. Vous savez, aujourd’hui, on ne sait plus à qui se fier.

    1. Cher Vincent,
      Merci de cette réaction… placée au mauvais endroit. Merci surtout d’avoir changé cette petite phrase. Non, il ne s’agit pas d’une « vilaine petite bête ». Simplement, d’une limite à ne pas franchir entre provocation jubilatoire et appel à la haine. Car oui, cela m’a blessé et, oui, le juriste que je suis n’a pas voulu laisser passer. Je n’ai fait que le signaler sur mon petit blog… et sur votre page FB, par correction. Si cet article a été repris par « La Libre » et « Le Soir », peut-être ma réflexion valait-elle la peine, malgré tout. Si vous aviez réagi en disant simplement: « OK, c’est un dérapage. On retire et on s’excuse », j’aurais trouvé cela plus grand.
      Quant à votre film, si vous comparer à Tarantino est insultant pour votre travail et signaler qu’il ne s’agit pas d’un film de Bisounours, est dire « n’importe quoi »… Je ne sais pas qui de nous deux a l’humour le plus chaleureux ;-)
      Bonne continuation et – croyez-moi – sans rancune aucune.
      Eric de B

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