Des soldes et des cendres – La Libre 21 février p.47

Ce mardi 21 février – veille du début de Carême – ma chronique du mois a été publiée en p.47 du quotidien La Libre.

Vous pouvez la lire en cliquant sur le lien suivant :  Des soldes et des cendres.

Merci à la rédaction de La Libre de m’offrir cet espace d’expression.

6 réflexions sur « Des soldes et des cendres – La Libre 21 février p.47 »

  1. Merci pour cet analyse, si juste comme bon nombre de vos interventions Monsieur l’Abbé de Beukelaer. Vous savez que je vous suis, nous nous sommes déjà entrevu, malheureusement nous n’avons pas eu l’occasion de faire plus ample connaissance.
    Mais à la lecture de votre chronique, une question : vous dites, je vous cite : « Heureux celui qui ose le chemin du désert pour parcourir le royaume austère de l’authentique spiritualité » ; comment sentir, déceler ce chemin du désert, cette traversée?
    Dans l’attente de votre réponse, mes amitiés.
    Marc

    1. On sent cette traversée quand la solitude n’est plus vécu comme un isolement qu’il faut fuir en consommant, ou autre – mais comme une présence habitée, qui offre le silence nécessaire pour creuser le vrai visage des choses. A bientôt, cher Marc.

  2. Il arrive qu’on n’ait d’autre choix que la traversée du désert…
    En cas de maladie par exemple.. maladie qui dure, quarante jours et plus!
    Pas moyen de fuir, on est dedans… dans la sécheresse, la soif, la chaleur ou que sais-je?
    Avancer à l’écoute de cette épreuve, de ce qu’elle a à me dire, est le seul moyen pour s’en sortir
    Et puis n’y a -t-il pas la manne donnée jour après jour?
    Inutile d’en faire provision, chaque jour, une nouvelle manne, juste être attentive à ce qui m’est offert pour continuer, malgré tout
    Je ne suis pas pratiquante, croyante je me le demande….mais vivre dans cette conscience-là, minute après minute, me permet d’avancer lentement dans ce foutu désert

  3. Bonjour Monsieur,
    Une amie (non pratiquante mais chrétienne de coeur) me donne votre texte et me demande explication car elle ne comprend pas bien ce que vous voulez dire …
    Après lecture de l’article, je suis assez étonné par la légèreté d’analyse de la richesse que constitue le désert : « un ami compétent vous dit que votre jeu de mot n’est pas correct » et vous passez outre à son avertissement ! « le désert est un lieu ingrat, dépouillé, bref … vide » Ah bon ? J’ai entendu dimanche à la messe qu’au contraire, il était habité par Satan, les bêtes sauvages et les anges … cela fait quand même beaucoup de monde pour un lieu vide non ? De même, je ne comprends pas à quoi vous faites allusion quand vous dites « où sont démasqués nos besoins infantiles et cocon matriciel » ? Est-ce pour jouer avec la période du carnaval, cela me semble faible comme argumentation. Je ne comprends pas non plus où vous voyez « un enfant qui pleure derrière le masque du carnaval de nos vies qui craque » ??? Parlez-vous d’expérience personnelle ? Mais alors ayez le courage de le dire svp ! Je ne comprends pas non plus (décidément vous excuserez ma pauvreté intellectuelle) ce que vous voulez dire par « désert – périple de mort à nos peurs en vue d’une résurrection » ??? le désert n’est pas un lieu de mort, il est un lieu de croissance et qui dit croissance, dit vie non ? De plus, si c’est l’Esprit qui pousse Jésus au désert, ce n’est certainement pas pour y vivre la mort !!! Dieu merci.
    Voilà, il y aurait encore l’une ou l’autre chose à dire mais je pense avoir été déjà trop long. Vous m’excuserez si je vous parais agressif, ce n’est pas l’intention, d’habitude, je ne réagis jamais aux articles, mais étant poussé par cette amie, je me risque et attend votre réponse avec impatience.
    Bien fraternellement à vous,
    Grégoire

    1. Bonjour Grégoire, Heu… oui, vous me semblez bien agressif. Que vous ne compreniez pas l’article, n’appréciez pas, ne soyez pas d’accord, le trouviez idiot… OK. Mais pourquoi cette agressivité?
      Voilà ma réponse: Le désert est un lieu « vide » selon la matière… Voilà pourquoi il est tellement habité spirituellement: la présence du Tentateur et celle de Dieu y sont bien plus apparentes. Voilà pourquoi, le désert est le lieu où sont démasqués nos « besoins infantiles et cocons matriciels »: toutes ces postures que la vie nous fait prendre et qui sont autant de masques – qui cachent notre dignité d’enfant de Dieu: celui ou celle que nous sommes en profondeur. Cet enfant qui pleure quand on l’étouffe. Quant à la croissance, elle n’est possible que par la mort de ce que S.Paul appelle « l’homme ancien » (notre être pécheur et esclave des tentations), afin que vive l’homme nouveau – celui qui ressuscite par Christ, avec Christ et en Christ. Telle est la promesse de notre baptême.
      Fraternellement.

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