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« Le Dieu qui marche » – 3° dimanche de Pâques, Année A
« Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et Il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. » (Luc 24, 13-35)
La marche est une des plus anciennes activités de l’homme. En effet, c’est quand nos lointains ancêtres hominidés ont commencé à se redresser et à marcher sur leur deux jambes, que le cerveau humain s’est développé.
Durant sa vie publique, Jésus marcha beaucoup avec Ses disciples. Et une fois encore, sur le chemin d’Emmaüs, le Ressuscité marche pour rejoindre deux d’entre eux. Ceux-ci – aveuglés de tristesse – ne Le reconnaissent pas. Pas à pas, le Vivant va réchauffer leur cœur et ranimer leur foi. Quand ils Le reconnaîtront enfin – Jésus se dérobera à leurs yeux pour les renvoyer vers les autres membres de l’Eglise.
Ces semaines-ci, des jeunes font leur Première Communion, Profession de foi ou confirmation. Prions pour ces chrétiens en herbe. Malgré les restrictions de la pandémie, le Christ marche avec eux le long des chemins de leur jeune vie. Puissent-ils Le reconnaître chaque jour davantage, pour pouvoir proclamer comme les disciples d’Emmaüs : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’Il nous parlait sur la route, et qu’Il nous faisait comprendre les Ecritures ? »
Affaire Jean Vanier: la communauté chrétienne et ses pièges – La Libre p.33
Liège – Capitale du cuistax
Les idées les plus lumineuses sont souvent les plus simples.
Saluons donc la nouvelle initiative de la ville de Liège, visant à remédier aux lenteurs du chantier du tram et à l’envahissement des trottinettes dans ses rues, en choisissant de se transformer à partir de ce premier jour du mois d’avril, résolument en capitale du cuistax.
C’est ce qu’a annoncé, la coordinatrice à la mobilité urbaine, Dora Daufour.
Pour souligner l’initiative, il a d’ailleurs été décidé que le « musée du tram » deviendrait sous peu « musée du cuistax ». Une idée, apparemment inspirée par un célèbre homme de cinéma.
« Eli, Eli, lama sabactani ?» – Dimanche des Rameaux et de la Passion, Année A
« Mais Jésus, poussant à nouveau un grand cri, rendit l’Esprit. Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas. » (Matthieu 26 et 27, 14-66 et 11-54)
Avec le dimanche des Rameaux débute la « Semaine Sainte », c’est-à-dire la sainte semaine des chrétiens. La semaine qui résume notre foi en un Dieu qui aime l’humanité de façon déraisonnable. Un Dieu crucifié par amour, qui pardonne les péchés jusqu’à son dernier souffle, car « ils ne savent pas ce qu’ils font ». De cet Amour fou, les rameaux qui orneront les crucifix de nos maisons, sont le rappel tout au long de l’année.
Ne vivons pas cette semaine de façon distraite. Participons dans la mesure du possible aux offices de la semaine sainte et au chemin de croix dans les rues de Liège. Ainsi, nous retrouverons-nous pour célébrer la Pâques du Christ avec un cœur de ressuscité.
Ultime signe avant la Pâques – 5e dimanche de Carême, Année A
« Lazare, viens dehors ! » (Jean 11, 1-45)
Ecrire que Jésus a ressuscité Lazare, n’est pas théologiquement correct. Si le Christ a ramené son ami à la vie, cela ne l’a pas rendu immortel. Quelques années plus tard – Lazare a connu la mort pour de bon, comme chacun de nous. Alors seulement a-t-il vécu la résurrection à la suite du Seigneur. La résurrection ne peut donc advenir qu’à la fin de notre vie terrestre : ressusciter, c’est traverser la mort… Il s’agit donc de d’abord mourir.
Il n’empêche – le rappel du tombeau de Lazare, constitue l’ultime signe du Royaume. Celui que la Pâques du Christ viendra sceller et accomplir. « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. »
« Il n’y a pas pire aveugle… » – 4e dimanche de Carême, Année A
« Je suis venu dans le monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas, puissent voir et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jean 9, 1-41)
Le 4° dimanche de Carême est traditionnellement appelé dimanche de la laetare, c’est-à-dire dimanche de la joie. Peut-on imaginer une joie plus grande que celle d’un aveugle-né qui retrouve la vue ? C’est ce qui advient dans l’évangile de ce dimanche.
Avec – cependant – un curieux retournement. L’aveugle voit, mais les docteurs de la loi – dont la fonction est justement de faire voir au peuple les chemins de Dieu – sont aveugles devant l’évidence.
« Il n’y a pas pire aveugle, que celui qui ne veut pas voir », dit la sagesse populaire. Curieux paradoxe : C’est ceux qui se pensent les plus clairvoyants, qui se révèlent être les plus aveugles. Nos plus gros défauts sont en général ceux que nous refusons de voir. Ils nous dominent d’autant plus. A méditer en cette moitié de Carême…
Small is beautiful… 50 ans déjà – La Libre p.33
Basilica of Cointe – What is ‘Shameful’? What is ‘Tasteless’?
« L’eau vive » – 3e dimanche de Carême, Année A
« Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire » (Jean 4, 5-42)
Elle est touchante la rencontre entre le Christ et cette femme. Jésus brise un double tabou: A l’époque, un homme ne parlait pas avec une femme seule et un Juif ne s’adressait pas une Samaritaine. Qu’importe – Jésus lui demande à boire. La femme s’étonne et le prend de haut. Alors, le Fils de l’homme lui parle d’une autre eau. Celui qui en boira n’aura plus jamais soif, car cette eau n’apaise pas la soif du corps, mais celle de l’âme. Il s’agit de l’Esprit – qui donne d’adorer Dieu en « esprit et vérité ».
Les disciples sont perplexes et gênés par la scène. Jésus leur reproche leur aveuglement : « Regardez les champs qui se dorent pour la moisson ». De fait – voici que cette femme à la vie maritale peu orthodoxe, devient le premier apôtre de Samarie.