« Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en Mon nom, Lui, vous enseignera tout et Il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ». (Jean 14, 15-26)
Observez la flamme d’une bougie. Elle est si petite et sa lumière est bien fragile. Un rien et elle s’éteint. Et pourtant… Placez-la dans une grande pièce sombre : elle l’illuminera.
Ainsi l’Esprit de Pentecôte. Sa présence paraît parfois insignifiante au cœur de nos vies. Mais sa clarté éclaire la nuit la plus sombre. « L’Esprit Saint que le Père enverra en Mon nom, Lui, vous enseignera tout. »
Un sourire – à celui qui n’attire jamais l’attention. Un merci – à celle dont le labeur semble une évidence. Un coup de main – à celui qui a déjà baissé les bras. Une écoute – de celle qui n’a rien à dire. Une visite – à celui qui se sent oublié. Un pardon – à celle qui a tout gâché. Une prière – pour celui qui vient de nous insulter. Une pensée – pour celle qui, depuis longtemps, est décédée. Ainsi l’Esprit.
Merci, Eric pour tes conseils pleins de charité que tu donnes dans le dernier paragraphe de ta méditation. « Un sourire à celui qui n’attire jamais l’attention, une visite à celui qui se sent oublié, un coup de main à celui qui a déjà baissé les bras, une pensée pour celle qui, depuis longtemps est décédée… » Si tous les chrétiens appliquaient ce que tu dis, nul doute que leur témoignage parlerait au monde. Cela dit, Eric, merci de penser aussi à nos défunts; à ceux qui, dans le purgatoire attendent nos prières et qui, hélas, semblent les plus délaissés. Entre l’Eglise de la terre et l’Eglise du ciel, le lien n’est pas brisé et nos chers défunts (qui attendent notre solidarité avec eux) sont les premiers à pouvoir le dire.