Ce 21 novembre est parue ma chronique mensuelle dans le quotidien La Libre.
Elle tente de faire le lien entre un récent livre de Bruno Colmant, la dernière Exhortation apostolique du Pape et le résultat des élections en Argentine.
Pour la lire, cliquez sur : « La brûlante inquiétude du Pape et de Bruno Colmant ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
Bonsoir Mr l’abbé,
J’espère qu’un grand nombre de personnes lira votre article ,criant de vérités…tristement bien trop réelles. Gardons malgré tout espoir.
Excellent article qui remet bien les choses au point ! Des marchands de rêve, nous en avons déjà vu : allons-nous retomber dans le piège ?
22 novembre, 2023
« Javier Milei, une élection surprenante » Jean-Baptiste Noé
Je vous recommande l’article ci-dessus sur le site « institut des libertés »
C’est un article nuancé qui montre que Milei fait beaucoup de mise en scène.
Il a le goût de la provocation. Le Pape rappelle le souci qu’il faut avoir pour les pauvres et il a raison.
Les régimes socialistes jouent sur la compassion envers les plus faibles et le désir de réduire les inégalités ce qui est un beau programme. S’il suffisait de nationaliser les entreprises et de collectiviser les terres pour créer de la richesse, l’URSS serait devenu le pays le plus riche du monde. Dans les faits le socialisme, le contrôle de l’économie par l’état mènent le pays à la ruine sauf si on laisse subsister une partie d’économie de marché.
Son succès tient donc à la situation de pauvreté des Argentins à l’exception de la classe dirigeante corrompue au pouvoir depuis plusieurs générations.
Depuis 1949, l’Argentine est aux mains des péronistes.
Milei est anarcho-capitaliste.
Je cite Noé :
» Libéral : là aussi, il faut préciser. Milei se définit lui-même comme « anarcho-capitaliste », ce qui n’est pas la même chose. L’anarcho-capitalisme considère qu’une société capitaliste doit se développer sans État. Donc que même les services dits « régaliens » doivent être assurés par des entreprises privées. L’anarcho-capitalisme assume les inégalités, comme conséquence des libertés. C’est donc différent de ceux qui défendent le capitalisme avec une structure étatique (type libéral classique) ou des anarchistes qui nient l’existence de la propriété privée et qui veulent abattre le capitalisme. »