«Je te le dis, lève-toi». (Marc 5, 21-43)
C’est sans doute un des clichés les plus injustes concernant le christianisme : ce soupçon tenace chez tant de nos contemporains, qu’il s’agirait d’une religion hostile à la vie. A les entendre, la foi chrétienne empêcherait d’être pleinement vivant. Même si des maladresses peuvent parfois donner cette impression, la vérité est à l’opposé. Ainsi, l’Evangile de ce dimanche, qui nous montre un Jésus qui redresse, relève, ranime… Bref, un Christ qui rend à la vie. Le Dieu de l’Evangile nous veut vivants. Et les exigences morales de notre foi, ne sont pas là pour nous empêcher de profiter de l’existence. Il s’agit de balises destinées à nous faire goûter à la liberté spirituelle.
La vie est à l’image de ce tour de France que notre ardente cité de Liège accueille ce WE. Il s’agit d’une course d’endurance par étapes. Avec ces coups de chaleur, ces cols à gravir et son lot de crevaisons. Mais avec Christ, l’arrivée sur les Champs-Elysées est promise à tous. Avec Lui, il y a même un podium pour la queue de peloton – pour les ouvriers de la 11° heure. La seule chose qu’Il veut éviter, c’est nous voir abandonner. Le Christ est un entraineur sportif qui lance à chaque chute de vélo : « Je te le dis, lève-toi ».