In memoriam Marcel Bolle de Bal (1930-2025)

La nécrologie du « Soir » m’apprend le décès de Marcel Bolle De Bal. 
L’homme au physique de patriarche et à la barbe fleurie, était professeur de sociologie et de psychosociologie de l’ULB. 
Même si je l’ai moins fréquenté ces dernières années, nous avons débattu ensemble et avons correspondu.
Un honnête homme et une belle intelligence; toujours respectueux et bienveillant à mon égard.  
Il se déclarait athée et ne faisait pas mystère de son appartenance à la franc-maçonnerie. 
Plus original: il se voulait également personnaliste, mais d’un personnalisme – je le cite – dégagé de ses origines chrétiennes (Emmanuel Mounier). En 2018, il publiait: « le paradoxe d’un personnaliste laïque et franc-maçon. ». 
 
Nos échanges n’étaient pas tissés de langue de bois. Ainsi, en 2011, il m’écrivit: «  Je suis bien d’accord avec toi que l’accent mis sur l’autonomie (droit à l’IVG et à l’IVV : interruption volontaire de vie ou euthanasie) constitue une différence fondamentale entre les anthropologies laïque et catholique. (…) Ne pouvons-nous être d’accord sur nos désaccords ainsi clarifiés et délimités ? » 
 
En 2019, il répondit à mes voeux de Noël, par ces mots: «  Puisse la Foi continuer à donner du sens à ta vie, puisque telle est sa vocation : ce sera un voeu fraternel » 
 
Je te dis « A-Dieu », cher Marcel.
Mes pensées rejoignent ton épouse, tes enfants et petits-enfants, ainsi que tes nombreux amis.
Je sais que tu ne m’en voudras pas de prier pour toi.
Désormais, tu sais…    

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