« Aimez ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent (…) Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. » (Luc 6, 27-38)
Petit test : combien de temps par jour, beaucoup d’entre nous passent-ils à dire du mal de leur prochain ? Surtout de ceux à qui nous en voulons, parfois bien légitimement. Avec pour excuse : « tout le monde fait ainsi ». De fait, le phénomène est universellement humain. Est-il, pour autant, chrétien ? Relisons l’Évangile de ce dimanche avant de répondre.
Évidemment, ce n’est pas évident de prier pour celui qui vous pourrit la vie. Mais la prière, c’est accueillir le Souffle de l’Esprit et, seul l’Esprit nous donne de quitter nos logiques mondaines pour épouser celles du Royaume.
C’est le plus grand de tous les péchés après le meurtre. On retrouve cette idée dans les livres sur le purgatoire ( Maria simma ).
Merci, chère Muriel de penser aux âmes du purgatoire. Je crois savoir que vous priez souvent pour elles et nul doute qu’elles vous en sont reconnaissante. On le sait, chaque jour de nombreuses personnes migrent d’un bout à l’autre de la terre. Mais bien plus nombreuses encore sont celles qui quotidiennement migrent vers l’au-delà. Qui y pense encore? Merci à vous de ne pas les laisser seules pour vivre ce grand voyage. Merci parce que le jour où je m’en irai, je sais que je pourrai compter sur vos prières, sur votre foi et sur votre charité dont j’aurai tellement besoin.
Ma pauvre prière, pour vous et tous les autres, donne un sens à ma vie. Merci de m’avoir inspiré. Merci à tous …
» Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés »
En un moment où le Pape François souffre et pourrait nous quitter bientôt, je pense à tous ceux qui, jour après jour, pendant des années et sans relâche, l’ont jugé, villipendé, moqué au point de jeter le doute sur sa légitimité…
A ceux-là, qui se sont érigés en juges sans autre autorité que celle qu’ils se sont arrogée, je leur dis: ce texte devrait vous faire peur.
Mais, Kees, ce n’est pas l’homme (avec ses pauvretés) que certains ont jugé mais ses actes voire son hostilité féroce à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme lui. Tant d’ecclésiastiques (dont Mgr Rey) auront fait les frais de ses brimades et de ses humiliations qui font froid dans le dos. De grâce, ne renversons pas les rôles!