« Non, ce n’est pas le père fouettard » – 2e dimanche de l’Avent, Année B

« A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur » (Marc 1, 1-8)

Quel est cet étrange compagnon du 2e dimanche de l’Avent ? Il habite dans le désert et est habillé d’une tunique de chameau. Vu son apparence austère et le temps du calendrier, certains enfants croiront peut-être qu’il s’agit du père fouettard.

Mais non. Cet homme ne vient pas départager les gamins sages de ceux qui sont… un peu moins sages. Sa parole rugueuse s’adresse à tous. Qui donc est ce type bizarre qui baptise dans le Jourdain ? Il est une voix qui crie dans le désert : « Préparez le chemin du Seigneur ! » Le temps de l’Avent c’est justement cela… Dans le désert spirituel de nos villes et de nos vies, préparer les chemins du Seigneur.

Et nous de répondre à ce drôle de prophète : « Oui mais dis… pas facile, hein ! Tu ne te rends pas compte des obstacles ? Et puis, je ne suis pas un prophète professionnel. De plus, quand je parle de Dieu, on se moque de moi ». Mais nos objections ne déstabilisent pas le Baptiste. Il dit : « Si un obstacle se dresse, aplanissez la route. Ne craignez pas : Vient bientôt un plus grand que moi. Lui baptisera dans l’Esprit Saint ».

3 réflexions sur « « Non, ce n’est pas le père fouettard » – 2e dimanche de l’Avent, Année B »

  1. Jean le Baptiste … je repense à ce chant qui faisait partie du répertoire de notre chorale paroissiale … « Écoute, écoute l’Amour au fond de toi,
    Écoute, écoute : il te parle tout bas
    de préparer la route ! »

    Je crois que tous les fidèles connaissent ce texte, très prenant !
    J’entends encore les voix enthousiastes des choristes …

  2. ….  » De plus quand je parle de Dieu on se moque de moi  » ….. Affrontons courageusement les lions du ridicule ;-)  » Men weet nooit wat er kan blijven hangen  » disait le bienheureux Titus Brandsma, Père Carme, du fond de son camp de concentration quand après avoir essayé de parler de Dieu avec ses geoliers il risquait de recevoir encore plus de coups . ( rapporté par ses compagnons qui survécurent ). Demandons à être inspirés par l’ Esprit car nous n’avons pas tous le talent de Titus Brandsma ;-)

  3. Vous aussi sûrement, lorsque vous voyez, en ce mois, tant de chrétiens exprimer de mille manières différentes leur affection pour la sainte Vierge Marie, vous sentez mieux et votre appartenance à l’Église et votre fraternité avec tous ces chrétiens qui sont vos frères. C’est comme une réunion de famille, lorsque les aînés, séparés par la vie, se retrouvent auprès de leur mère à l’occasion d’une fête. Et s’ils se sont parfois disputés, s’ils se sont maltraités, ce jour-là, on n’en parle plus ; ce jour-là, ils se sentent unis, ils se retrouvent tous avec une affection commune.

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