Notre-Dame de la perpétuelle prière – La Libre p.33

En ce 14 août, veille de l’Assomptions, est parue ma chronique mensuelle dans le quotidien La Libre.
Pour la lire, cliquez sur: « Notre-Dame de la perpétuelle prière ». (Chronique rebaptisée par la rédaction: « Pourquoi le 15 août reste-t-il si populaire? »)
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.

60 réflexions sur « Notre-Dame de la perpétuelle prière – La Libre p.33 »

  1. Merci, Eric, pour ton beau texte. Tu as entièrement raison de faire allusion aux apparitions mariales qui, selon moi, sont un témoignage que Dieu existe, que le Christ est corporellement ressuscité et qu’il y a réellement une Vie éternelle qui nous attend après notre mort. Quant à la fin du « Je vous salue Marie » (Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort) puis-je simplement signaler qu’il s’agit des derniers mots mots prononcés par saint Simon Stock (qui a eu une apparition de Notre-Dame du Mont Carmel et de son scapulaire) que l’Eglise a repris par la suite pour constituer « l’Ave Maria » que nous récitons aujourd’hui?

  2. J’avais une voisine âgée et très seule qui me parlait souvent de sa dévotion à Saint Joseph; elle avait été baptisée « Marie-Josèphe » (dite Josée) et, de ce fait, se sentait proche de lui.  

    Mais au fond, que sait-on de Joseph, l’époux de Marie, dont on parle pour la dernière fois – sauf erreur –  lors de la visite au Temple, lorsque Jésus s’éloigne de ses parents qui s’inquiètent…

    Pour en revenir aux apparitions, je pense que les personnes qui ont vu la Vierge Marie ont eu une « vision intérieure », ce qui expliquerait que les personnes présentes ne voyaient rien du tout… même en fixant la grotte pendant des heures, à leur grande déception.

    {Je ne désire pas entrer dans certaines controverses sur la réalité des apparitions et je note que ce sont des personnes très priantes qui ont cette vision « intime »… Ce qui n’est déjà pas si mal. }

    Pour moi cependant, Marie est surtout la mère qui, au pied de la croix, assiste à la mort de son fils : comme son coeur doit être déchiré à cette vue.

    Ceux qui ont perdu un enfant me comprendront.  Presque tous les autres ont filé mais elle reste là jusqu’au dernier souffle… impuissante.

  3. Vous écrivez:

    « je pense que les personnes qui ont vu la Vierge Marie ont eu une « vision intérieure »…

    Tout est là : la réalité ou non des apparitions…

    1. Comment la vision intérieure d’un seule personne ( Bernadette, Lucie, Benoîte …) pourrait elle trouver une aussi grande résonnance chez des milliards de personnes ( au fil du temps : pélerinages de Notre Dame de Lourdes, de Notre Dame de la Guadeloupe, de Fatima …) ou chez 10.000 personnes dans un même lieu ( miracle du soleil à Fatima).
      J’ai été quelques fois à Lourdes , à Banneux, trois fois à Medjugorje, deux fois au Laus, à Pontmain ….( moi qui, sinon ai à peine voyagé ) .
      Lourdes : Une immense fête des mères. Un lieu où la personne malade ou handicapée est reine. Un lieu de silence aussi ( les deux grandes chapelles d’adoration). Et puis partout, il ya cette envie de pleurer d’émotion :  » Je t’aime, Marie, je t’aime très mal, mais vois …. autour de moi ….partout ….comme ils t’aiment.
      ( Et les chants à Marie ce grégorien du pauvre . Et le Rosaire pour ceux qui ont un coeur d’enfant ).
      Où Mariette Beco aurait – elle pu trouver ce poème minimaliste :  » Je suis la Vierge des Pauvres « . Et Bernadette répétant tout au lond du chemin  » Immaculée Conception  » ‘ en patois occitan du pays de Bigorre , titre marial qu’il était impossible qu’elle connût . Tellement impossible qu ‘ en entendant ces mots, le curé la crut. Sut qu’elle avait vraiment vu et entendu la Mère de Dieu .
      …Bernanos, Peguy, Claudel, Bloy, Frossard, Jammes , Auclair …. Gad Elmaleh et Louis Pasteur ……. merci de nous avoir aidé à mieux l’aimer.

      1. Oui, Lourdes est un lieu de convivialité où l’entraide et l’attention aux malades sont visibles; c’est un des points positifs de ces rassemblements, bien entendu et je ne remets pas cela en cause, au contraire !

      2. J’ai oublié Verlaine, Villon, Ruteboeuf, Marie Noël, Felix Timmermans et bien d’autres que je ne connais pas .Quant aux textes annuels du Père Eric ( je les guette, j’ose le dire) ils me touchent …je les relis …. ils nous rassemblent .

    2. Je crois que pour ceux qui ont cette vision intérieure, l’apparition est réelle ! Ce sont des choses difficiles à « mettre en mots » !

      1. Que dire ? Que j’ai toujours eu beaucoup de bonheur à lire de beaux et bons livres d’apparition de Marie (  » Bernadette  » de Marcelle Auclair.  » Il était trois petits enfants  » du chanoine Barthas …) .
        Et qu ‘ ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne pense, ceux qui ont eu une « vision  » éclairante, consolatrice, protectrice. . . Mais il ne leur a pas été demandé d’en parler. Car pour que leur récit soit crédible, un second miracle aurait alors été nécessaire : danse du soleil à Fatima, image de Marie sur le tilma de Juan Diego( mystère absolu pour les scientifiques ), guérisons soudaines et inexpliquées …. … …
        Enfin, il semblerait que depuis un siècle, Marie parcourt la terre pour que  » pas un seul de ces petits ne soit perdu « . Des théologiens comme René Laurentin, sont alors chargés de séparer le bon grain de l’ivraie.

    3. Je ne crois pas, Kees que toutes les personnes qui ont vu la Vierge Marie « ont eu une vision intérieure » S’il en était ainsi, il m’est difficile de croire que les 5 voyants de Beauraing aient eu une absence de vision quand un objet était placé devant leur visage? S’il en était ainsi comment expliquer que la manteau de Don Diego (Guadalupe au mexique) comporte toujours près de 500 ans après l’image (analysée à travers les méthodes scientifiques d’aujourd’hui) sur le manteau du voyant ne serait pas un phénomène objectif? S’il en était ainsi, comment comprendre qu’à Banneux, l’abbé Louis Jamin (qui avait toujours prié pour rejoindre le ciel est mort le jour d’un anniversaire d’une des huit apparitions de Marie en ce lieu, est mort (en 1961) le jeudi 2 mars à 19 heure, qui n’est autre que (par sa date, son heure et le jour de la semaine) est la huitième et dernière apparition de Marie à Mariette Beco. Je pourrais vous citer d’autres faits extrêmement troublants comme par exemple l’image du Saint Suaire de Turin dont l’image nette d’un crucifié n’a été visible en négatif à l’aide d’un appareil photographique que 500 ans après sa supposée composition par un faussaire du Moyen Age (qui est très largement remise en cause aujourd’hui) « Simple vision intérieure? » Voire « hallucinations? »J’avoue que j’ai du mal à y souscrire quand on sait qu’il s’agit de faits qui ont été par la suite constatés à l’aide des données historiques ou à l’aide des instruments scientifiques d’aujourd’hui.

      1. Relisez, mon commentaire, Monsieur Snyers: La « vision intérieure » est une hypothèse avancée par Mme Clobus que je cite.

        Ceci étant dit, j’ai des doutes sérieux sur ces « apparitions ».

          1. Le Christ ressuscité est apparu aux femmes (sous la forme d’un « jardinier » ou d’un « ange » ?), aux apôtres réunis et aux disciples d’Emmaüs; il n’a jamais été créé de lieu où le « revoir » à nouveau.

            Cependant qu’il m’apparaisse ou non, il est présent dans ma vie de tous les jours et parfois sa présence se manifeste par l’intercession de l’une ou l’autre personne qui me voit en difficulté et qui vient à mon secours …

            Comme me disait ma fille adolescente lors d’une discussion de ce genre « le problème c’est que tant de gens n’écoutent pas » !

        1. Certains ont l’oreille musicale ( chantent juste, ont le sens du rythme, mémorisent facilement une mélodie ).
          Ceux qui n’ont pas cette oreille (parfois malgré tous leurs efforts ) ont ils, dès lors, le droit de douter de l’existence le musique au point de la qualifier de bruit ?

      2. Comme le précise très bien Kees, c’est moi qui ai parlé de vision et je pense qu’on peut parler de vision ou d’apparition puisque dans les deux cas, seuls les voyants ont eu cette image tandis que le reste des participants n’a rien vu !

        1. Très juste réflexion Marie-Madeleine. Cependant, si on va jusqu’au bout, je dirais qu’un groupe de 100 aveugles de naissance pourraient qualifier une personne qui voit les couleurs comme étant une perception sans objet (ou d’une hallucination). Est-ce parce que nos sens sont trop limités pour percevoir le monde surnaturel qu’il faut en conclure que ce monde n’existe pas? De même, un sourd doit-il conclure que les sons n’existent pas parce qu’il ne font pas partie de son expérience? Serait-il stupide d’admettre que les témoins des apparitions de la Vierge aient bénéficié d’une sorte de sixième sens qui est étranger au commun des mortels? Devrais-je conclure que puisque je n’ai jamais vu le Christ corporellement ressuscité, cette expérience (qu’à notamment vécue St Thomas et tant de témoins qui sont morts martyrs au nom d’une réalité objective) sont morts martyrs au nom d’une simple perception intérieure plus que subjective? Si tel était la cas, c’est toute la foi chrétienne s’écroule. Un Evangile qui insiste sur des faits réels, historiques, et non sur de simples perceptions intérieures que les athées n’auront aucun mal à considérer comme des hallucinations est le fondement de notre foi, comme l’est aussi la conversion à Jésus-Christ, mort sur la croix et corporellement ressuscité pour nous guérir du péché et de la mort éternelle. Et si l’Eglise actuelle (contrairement aux apôtres) ne veut plus prêcher ce Kérygme, permettez-moi de ne plus reconnaitre en elle cet « autre Evangile » dont nous a parlé Saint Paul. Autrement dit, quand le culte de l’homme remplace celui de Dieu et quand les promesses de l’éternité deviennent temporelles, comment pourrais-je retrouver Celui sans qui nul ne va au Père?

          1. « Un Evangile qui insiste sur des faits réels, historiques, et non sur de simples perceptions intérieures que les athées  » etc. Eh bien, en ce qui me concerne, l’évangile est une puissante source d’inspiration mais je ne les lis ps comme des textes historiques !

    4. Il me semble qu’une vision intérieure peut être comparée à un rêve. Par contre, dans le cas d’une apparition, il existe un caractère objectif qui, dans de nombreux cas s’accompagne de faits que tout le monde peut constater. En ce sens, on pourrait ajouter aussi le miracle du soleil de Fatima qui, outre qu’il a été vu par des dizaines de personnes (dont des incroyants) fut annoncé par la Vierge et à une date précise des mois auparavant. De plus, ayant interrogé des psychiatres sur les phénomènes hallucinatoires, aucun de ceux-ci ne s’est hasardé à prétendre que les cerveaux de plusieurs personnes puissent s’être détraqués à la même seconde et guéris de leur maladie mentale tous en même temps. Alors quoi? Faut-il éliminer d’un seul coup la possibilité que le surnaturel existe et qu’il puisse exister un monde au-delà de notre espace et de notre temps? Au nom de quoi le Réel devrait-il nécessairement correspondre à ce (qu’à travers nos sens et nos dimensions) que nous percevons de lui? J’avoue qu’une telle conception réductionniste de ce qu’est le Réel en soi m’échappe complètement.

  4. Les apparitions mariales, aussi passionnantes et émouventes soient-elles, ne doivent pas nous éloigner de ce qui est peut être le fond de la chronique.
    Car je suis particulièrement reconnaissante au Père Eric de B. d’avoir osé aborder deux sujets beaucoup moins populaires, à savoir l’examen de conscience et les petits ( ? ) péchés quotidiens . Ces péchés qui tirent plus vite que leur ombre … qui repoussent comme des champignons d’automne qu’on croyait avoir cueillis … qu’on note sur des petits papiers tellement discrets qu’ils sont introuvables le jour où on décide enfin d’aller se confesser ( j’essaie de faire comprendre mon vécu ;-) )
    Le Père Eric nomme ces péchés de manière très réaliste . il ne minimise pas nos manquements à l’amour. Mais pour ne pas désespérer en attendant la prochaine messe, la prochaine confession, il nous invite à nous tourner vers notre Maman du Ciel et à lui demander la grâce de la prière perpétuelle ( Ici , je résume un peu trop sèchement. Relisez l’article. Il y a plusieurs exemples de « prière perpétuelle « ) .
    ( Personnellement, les derniers temps, j’ai souvent besoin de répéter :  » Jésus, Marie, je vous aime, aidez moi à avoir de la compassion  » ou « aidez moi à aimer les gens comme ils sont « .  » On meurt avec son caractère  » m’a dit un jour, le Père Jésuite qui me confessait.
    Je devrais donc prier plus souvent : « Jésus, Marie, je vous aime, je vous en prie, adoucissez mon caractère « 

    1. En fait, je crois qu’au-delà de ce nous appelons le réel , il existe également Le Réel (qui n’est autre que Dieu). Finalement, la principale différence entre Dieu et ses créatures consiste dans le fait que Lui seul EST l’Existence, La Vie, La Pensée…et cela, par rapport à tout le créé qui n’a « que » De l’existence, DE la vie ou DE la pensée. Si donc, Celui qui EST l’existence veut s’intéresser à nous, s’Il veut dans sa bonté nous laisser entrevoir son Réel à travers des phénomènes qui appartiennent à son monde et non au nôtre, pourquoi ne serait-il pas normal qu’Il le fasse à travers des miracles, la résurrection corporelle de son Fils ou à travers des apparitions de la Vierge (dont beaucoup sont étayées par des faits précis et constatables?..

  5. Il y a un devoir de mémoire. Les enfants de Fatima qui ont vu ou entendu la Vierge ont subi une véritable torture psychologuque dont nous possédons encore des preuves historiques ( journeaux de l’époque etc…)
    Quant au Jésus historique, chacun est libre de lui accorder de l’importance ou non tant qu’il n’y a pas négationnisme ( et là aussi nous avons énormement de documents historiques . Des papyrus datant des tout premiers siècles. Quatre témoignages différents autour de la même personne. Quand on pense que de Cicéron nous n’avons que des manuscrits du IXe siècle et que personne n’a jamais osé insinuer que peut être Catilina n’avait jamais existé et, ou , que Cicéron faisait un peu de paranoïa à son égard ;-) .

    1. Sur ce que vous appelez le „Jésus historique“ et, plus largement la période du premier siècle de l‘Eglise, la place historique de Jésus dans l‘histoire juive, je recommande le livre „Jésus rendu aux siens“ par Salomon Malka, paru chez Albin Michel.

      1. Vous savez K.S, je vous le dit avec une immense tristesse. Si l’Eglise à laquelle, j’ai cru s’est trompée durant ,2000 ans, si ce qu’elle m’a enseignée n’était rien d’autre que des fables sans fondement historiques, je préfère la quitter. Quitte à quitter l’Eglise Bergolienne, je préfère rester catholique. Si tout ce que qui a été annoncé auparavant (y compris par le catéchisme universel)n’a plus de valeur aujourd’hui, et si même le salut des fins dernières n’est désormais plus qu’un salut temporel (style un Grand Soir), est le credo de cette Eglise qui ne correspond plus en rien à celle des apôtres, je préfère la quitter

  6.  » Heureux celui qui croit sans avoir vu « . ( Jean 20, 24-29 ).  » Heureux  » …. notre grand chagrin est de pas pouvoir transmettre le bonheur, la consolation, la lumière de la foi. Alors nous appportons des preuves historiques ( voir aleteia.org fr Jésus historique. Il y a même une preuve historique de la resurrection par l’ absurde :  » la preuve par les femmes « ). Malheureusment nous échouons quasi toujours mais  » Qui sait  » comme le dit laconiquement Kees Scholtès çi dessus (com du 23 août ).

    1. chère Muriel,

      «  »notre grand chagrin est de ne pas pouvoir transmettre le bonheur, la consolation, la lumière de la foi » ». C’est très vrai et je l’ai vécu dans un cas très concret.

      Un proche que j’aimais beaucoup, déjà très loin sur la route du désespoir, me demandait un jour (connaissant les « cahots » de mon existence) : « mais comment fais-tu, toi » !

      Et je suis restée consternée et muette car je ne savais comment dire à quelqu’un qui « en est là »,
      que ma Foi m’aidait à garder l’espoir, à lui parfait athée et déjà tellement déconnecté du monde
      dans lequel nous vivons …

      Ce qui devait arriver arriva et ce fut un grand chagrin, un grand regret de ne pas avoir su « transmettre » et c’est une leçon pour le monde : il faut appeler avant de sombrer tout à fait !

      1. Un tout grand merci, chère Marie Madeleine, pour votre témoignage courageux . Témoignage qui nous donnera, espérons le, le courage d’employer les mots et expressions : prière, amour du prochain, pardon des offenses, reconnaissance, lumière, pardon des péchés bénévolat, « plutôt la vie  » ……On peut aussi essayer d’en savoir plus sur tele-accueil ou
        SOS suicide.

  7. Cher Jean-Pierre,

    Je me disais que l’Eglise impose certaines règles (reprises dans les Commandements de l’Eglise) mais je n’y vois aucune interdiction concernant des modes de pensée personnels. Ainsi, chacun lit les évangiles et les comprend selon sa Foi et son mode d’analyse personnel. Ce n’est pas iconoclaste …
    (Je ne vous fais pas l’insulte de reprendre ici les commandements en question, je sais que vous les connaissez aussi bien que moi, même mieux ! ;-) )

    Ceci dit, il y a quand même des choses qu’on ne peut rejeter et, par exemple, que Jésus était juif et même un juif pieux; les textes abondent d’allusions aux repas traditionnels qu’il a pris (Jésus est ses amis se sont réunis pour manger le repas de la Pâque qui consiste en de l’agneau rôti, du pain sans levain et des herbes amères, etc.).

    Est-ce que Jésus est moins notre inspiration et notre modèle ? Certainement pas, en tout cas en ce qui me concerne : je lis avec une grande ferveur des textes comme « les béatitudes » qui m’accompagnent dans tous les moments de ma vie; ainsi « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !  »

    Ce texte m’interpelle chaque jour lorsque je lis des nouvelles où la justice est ouvertement foulée aux pieds, que ce soit par âpreté au gain ou par la recherche du pouvoir… et la crise que nous traversons, avec l’accroissement de la misère pour tant de citoyens, en dit long aussi là-dessus.

    Enfin, je pense aussi que le mot « fable », s’il peut heurter au premier abord, n’est pas à prendre au sens « mythologie » puisque on l’entend aussi comme un « récit allégorique d’où l’on tire une moralité », avec lequel on ENSEIGNE !

    Au début, alors qu’ils n’étaient que 12, l’enseignement se faisait oralement (Jésus se déplaçait et s’arrêtait dans les villages pour parler et enseigner); on peut se demander aussi qui, à cette époque, savait lire et écrire et d’ailleurs quels étaient les moyens d’information.

    Alors que le style ne soit plus tout à fait le même n’a rien d’étonnant mais le coeur du message n’a pas changé… IL n’est plus parmi nous pour nous parler face à face et nous « expliquer les écritures », comme sur le chemin d’Emmaüs mais heureusement, il nous reste les évangiles, de grands auteurs chrétiens et puis… ce blog ! ;-)

    Bonne journée.

    1. Merci, chère Marie-Madeleine de répondre à ma détresse qui comble ma solitude. Cependant, mon désespoir est tel vis à vis de l’Eglise du pape François que je n’en peux plus de voir combien celle-ci renie la foi des apôtres tout en voulant souscrire à l’esprit du monde. Pardon de vous décevoir et merci de vouloir me rejoindre dans ma souffrance. Votre ami, Jean-Pierre

      1. Monsieur Snyers, nous voici donc tous deux à la croisée des chemins.
        Vous, vous désirez ardemment le retour vers l‘église pré-conciliaire, seul repositoir de la vraie foi, seul chemin vers le salut, régimentant la vie de ses brebis par un catéchisme précis sur tous les aspects de leurs vies, une église qui n‘eut aucune tolérance pour des religions autres que la sienne, quitte à verser dans la haine avec les conséquences que l‘on sait.

        Mais voilà que les brebis, celles qu‘il lui reste, se révoltent!
        Pourquoi maintenant et pas plus tôt? Allez savoir!
        Mais je pense, quant à moi, que le déferlement de scandales a poussé l‘Eglise de son socle, comme on dit chez nous „the straw that broke the camel‘s back“.
        Ou, comme disent les Belges „c‘est bon ainsi !“

        Pour moi, la voie dans laquelle l‘Eglise semble engagée sous le Pape François est pleine de promesse.
        Vous me direz que c‘est une question d‘opinion, mais il n‘est pas question de renier ce que vous appelez constamment „l‘Eglise des apôtres“.
        Pas plus qu‘il n‘est question de fonder une nouvelle religion „mondialiste“, ou de se pré-occuper des „problèmes du monde“ au détriment du salut des âmes…

        Nous voilà donc partis dans des directions on ne peut plus opposées.
        D‘une certaine façon, je vous souhaite d‘aboutir.
        Car si l‘Eglise devait redevenir celle que vous désirez tant, je saurais enfin que je me suis trompé toute ma vie.
        La fin de mes doutes!

        1. Est-ce que vouloir que les ecclésiastiques (prêtres, évêques, cardinaux et même le pape) qui souscrivent à l’enseignement de l’Eglise catholique est trop demander? Est-il normal de constater que ceux qui veulent suivre cet enseignement bi-millénaire à l’image des saints, de Jean-Paul II ou de Benoît XVI sont à présent persécutés, mis à la porte et traités comme des parias? Est-il moral d’inviter l’auteur de Piss Christ ou la Pachamama au Vatican alors qu’on ne tolère plus une Messe en latin? Qu’en penserait le curé d’Ars en constatant ces faits? Peut-on, sans contredire Celui qui a dit « Je suis Le chemin, La vérité et La vie, nul ne va au Père QUE par Moi », affirmer que « Dieu a VOULU la diversité des religions » Est-il normal de constater l’assourdissant silence à l’égard des fins dernières au profit de discours qui ne parle plus que cette terre? Normal de ne ne jamais dire un seul mot à l’égard de ceux qui, complètement délaissés, migrent chaque jour vers l’au-delà? Où est encore l’annonce de l’essentiel de la foi, l’annonce de la conversion des âmes en vue de leur salut éternel? Non, je ne suis pas intégriste mais seulement un chrétien qui de plus en plus, se rend compte qu’on est en train de tromper les humbles fidèles. En plus, où sont les fruits de cette politique aussi confuse que syncrétiste et laxiste? Un regain de la foi? Comment le croire en voyant la chute vertigineuse des vocations et de la pratique dominicale? Rien qu’en Allemagne, un demi-million de fidèles a quitté le catholicisme rien qu’en 2022. C’est cela l’avenir de l’Eglise?… Pas étonnant dans ce cas que de nombreux jeunes aillent chercher ailleurs des réponses à leur besoin d’absolu.

          1. PS: une parole du Père Luc (chapelain de Beauraing en son temps) m’interpelle encore aujourd’hui. A ma question: « Quelle est selon vous l’essentiel des apparitions de Beauraing? », il m’a répondu du tac au tac: « Le fait qu’Elle soie apparue. C’est une preuve de la vie éternelle, que Dieu existe et que le Christ est corporellement ressuscité » Comment dire mieux? Il avait tout compris. Malgré les années qui nous distancent, je ne vous oublierai jamais

      2. Je ne veux pas relancer la polémique; je tiens juste à dire que je ne vois pas en quoi le Pape François et son église renient la foi des apôtres. Au contraire, c’est ce Pape-là qui m’a ramené à l’église dont je m’éloignais de plus en plus…

        Ceci, juste pour rester fidèle à ce que je crois

        Une phrase me paraît adaptée dans le débat qui nous rassemble : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » ? Jean 14.2

        Un très bon dimanche à tous

  8. Quand en date du 15 août Kees Scholtès écrivait  » Tout es là, la réalité ou non des apparitions  » j’aurais dû comprendre que dans les commentaires, la fête de l’Assomption n’aurait pas lieu , que la tristesse du péché n’existe pas et que par conséquent la prière perpétuelle n’ a pas de raison d’ être ( pour comprendre ce que j’écris,il faut d’abord cliquer sur les lettres bleues et lire la chronique ). Dites moi que je me trompe, ça me remonterait le moral.

  9. erratum (concordance des temps ! ) …… que la tristesse du péché n’existerait pas et que par conséquent la prière perpétuelle n’aurait pas de raison d’être……

    1. Je relis les commentaires et me dis  » Bon, ils ont préféré parler d’autre chose. Et j’ai quand même beaucoup appris et c’était parfois très touchant. Oublions, si vous le voulez bien ,mon dernier commentaire beaucoup trop critique.

  10. Chère Muriel,  

    Il ne faut pas perdre le moral, au contraire…

    Imaginez : nous sommes en plein moyen âge, les apparitions ne sont pas relatées ou restent dans le cercle très étroit d’un petit village. Et tout continuerait : la prière, les fêtes traditionnelles et, malheureusement, la triste existence du péché,  etc…

    A mon humble avis, c’est d’abord la Foi qui compte, avant la façon dont nous la manifestons… la façon dont nous pratiquons ou dont nous concevons notre pratique.

    En fait « en quoi croyons-nous vraiment » ! Est-ce en Dieu, en Jésus-Christ,  immuables, ou dans l’Eglise, qui eut ses bons et ses moins bons jours ?

    Pour moi, c’est en Jésus et en Dieu. Jésus me parle de Dieu qu’il nomme « père »; il a vécu et est mort comme un homme, il est donc plus facile à appréhender; je voudrais le croiser sur la route
    mais je me  dis souvent : si cela arrivait, je me demande si mon coeur « tiendrait le coup » ;-) .

    Ensuite, il y a ma fidélité à l’Eglise de mon baptême, comme lieu de vie en communauté, une vie qui me manque souvent depuis que j’ai quitté Bruxelles et la paroisse dans laquelle j’étais impliquée.  

    Si je n’ai pas adhéré à tous les styles de pontificat, je suis heureuse aujourd’hui que nous ayons François. Son comportement simple, direct et même joyeux me plaît infiniment.

    Je n’oublie pas Marie et j’ai déjà dit cette sorte de proximité « dans la douleur » et puis il y a cet exemple d’adhésion et de don total, un peu comme on entrerait aujourd’hui en religion (ce qui tend à disparaître si j’ai bien suivi) !

    Puis vient l' »apparition » mais nous en avons déjà abondamment parlé … et je me dois de le dire, ma Foi n’en est pas renforcée mais je parlerais peut-être autrement si j’avais été sur place  …

    La prière, pour conclure, n’est pas quelque chose de si difficile; chaque fois que je me sens découragée ou peinée, est-ce que je ne dis pas intérieurement quelque chose comme « Oh, mon Dieu, pitié « ?
    {Ce qui veut dire que dans la vie contemporaine, nous pouvons être amenés à prier de nombreuses fois par jour…}

    Ai-je tendance à simplifier les choses ?   ;-) 

  11. chère Marie Madeleine, j’aurais du préciser que mon découragement ne venait pas de VOS commentaires, bien au contraire. ( et ce depuis toujours : vous auriez plutôt tendance à me remonter le moral ).
    C’est lorsque j’ai vu que Kees S. mettre en doute les apparitions du Christ ressuscité ( alors qu’il faudrait un livre pour répondre à ce genre de provoc) et Jean Pierre S. se mettre à critiquer ( litote) le Pape François ( alors qu ‘ il savait que les trois autres commentateurs aiment beaucoup le Pape François et  » son option préférentielle pour les pauvres « ) que j’ai compris qu’il n’y aurait pas de grande fête de Marie sur le blog ce jour là et que mon moral allait s’en ressentir .
    Pardonnez moi de ne pas avoir précisé plutôt.

      1. J’ai écrit que votre  » qui sait  » en parlant des apparitions du Christ était une provoc ( ce qui ne fait pas de vous un provocateur ).
        Personnellement je l’ai pris pour une boutade mais je pensais que Jean Pierre ne le prendrait pas ainsi. En effet, selon l’ Evangile le Christ Ressuscité serait apparu à 45 personnes à différents moments. Selon le Nouveau Testament, il serait apparu à plus de 500 personnes. Avoir des doutes à ce sujet rend le débat, le dialogue entre chrétiens très difficile. Parcequ’il faudrait un livre pour répondre.

          1.  » Sachons donc ce que nous voulons, restons ferme sur l’esprit, même si la force prend, pour nous séduire, le visage d’une idée ou du confort. La première chose est de ne pas désespérer.  » ( Albert Camus,  » L’Eté  » .

    1. Chère Muriel, c’est ma faute : je n’avais pas suffisamment réfléchi et j’aurais dû sans doute,
      « tourner trois fois mon stylo dans l’encrier » ;-)
      amicalement !

  12. J’aime la foi catholique (celle du Christ, des apôtres, des saints, des martyres et, plus proche de nous, celle de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Mais quand je constate que (pour une multitude de raisons), le pape actuel est en rupture avec tous ses prédécesseurs, ne me demandez pas de croire qu’il a raison contre 2000 ans d’histoire de l’Eglise et que seulement avec lui, nous vient la lumière. Et ce n’est pas son absence totale de charité vis-à-vis de ceux qui étaient aimés par les deux papes précédents , tandis qui est main dans la main avec les évêques schismatiques allemands et avec un certain Fernandez qui me fera changer d’avis. Même le journal « La croix » titre qu’en nommant celui-ci, « Le pape choisi la rupture ». Evidemment quand on prend en compte que ce pontife argentin avait dit lors du début de son pontificat: « Je resterai perçu dans l’histoire comme étant celui qui aura divisé l’Eglise », comment s’étonner?

    1. «  »J’aime la foi catholique (celle du Christ, des apôtres, des saints, etc. » »)

      Comme s’il y en avait plusieurs parmi lesquelles choisir …

      Moi, je Crois qu’il n’y a qu’une seule « Foi » ! C’est la même mais chacun la vit, la lit, selon sa nature, sa compréhension et ses références personnelles. Jésus restera toujours Jésus, quoi que nous puissions penser ou dire au sujet de son message ! J’ai mon amour pour les Béatitudes, l’Eucharistie est pour moi un moment important à vivre: le moment où on souhaite à nouveau « s’engager »; certaines pratiquent m’enthousiasment et d’autres moins …

      Parfois, je ressens le besoin de m’agenouiller, d’autres fois non etc…
      Je pense que c’est très bien comme ça, après tout, Dieu n’a pas créé des robots mais des possibilités infinies de personnalités …

      1. Merci pour ce partage, chère Marie Madeleine .J’aime vous imaginer vivant votre Foi d’une manière sincère , pudique et discrète. Et j’espère de tout coeur qu’un jour quelqu’un de la paroisse viendra vous chercher pour y rayonner doucement au grand jour.
        Si je parais parfois m’insurger … c’est parcequ’au début de mon entrée dans l’ église ( entre 32 et 38 ans ), j’ai vite compris que dans certains milieux catholiques il est de bon ton de faire son petit shopping dans l’ Evangile tout en regardant de haut ceux qui croient  » encore « ( sic : alors que moi je ne faisais que commencer à croire) à  » tout ça  » ( tout ça c’est les articles du Credo, l l’absolution, les prières pour les défunts, etc .. etc…
        .Qu’ils me regardent de haut ne me gêne pas ( c’est bon pour mon humilité ) mais qu’ils profitent de leur statut, de leurs aptitudes verbales et de leur assertivité pour  » scandaliser les petits  » est pour moi très difficile à tolérer.

    2. Je ne vois pas où et quand le Pape François aurait pu dire :  » Je resterai perçu …. comme étant celui qui aura divisé l’Eglise .
      Savez- vous, Jean Pierre que les medias et les réseaux sont plein de citations hors contexte, mal traduites et même de  » fake » Tout récemment j’ai découvert un fake absolu : une gentille dissertation sur le bonheur prononcée pendant l’ angelus, si je me souviens bien. J’ai averti ceux qui l’avaient placée sur leur page facebook personne n’a effacé ni mis en garde alors que l’imposture se voyait comme le nez au milieu de la figure. A qui profite le crime ?

  13. Je voudrais faire une remarque générale (avant de passer à autre chose car on finirait par tourner en rond) : que je sache les apparitions de la Vierge ou du Christ ne sont pas des objets de Foi et je n’ai jamais vu dans aucun texte de l’Eglise que nous soyons obligés d’y croire. Voilà ma conclusion !

    Comme j’ai déjà dit : « c’est d’abord la Foi qui compte, avant la façon dont nous la manifestons » !
    Bonne fin de journée à tous.

    1. Ainsi donc, selon vous, Marie-Madeleine, les apparitions du Christ ne sont pas un objet de foi? Dans ce cas, que reste t-il encore du Christianisme, des écrits des apôtres, des dogmes et et du Credo? Rien qu’un message philanthropique? l’Eglise (et tous les saints) s’est-elle trompée durant 2000 ans? Dans ce cas là, pas pour rien que saint Paul nous dit qu’il arrivera un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine et que le Christ se demande s’il trouvera encore la foi sur la terre quand Il reviendra.

      1. Cher Jean-Pierre,

        Comme je l’ai dit, il n’est écrit nulle part qu’il soit OBLIGATOIRE de croire aux apparitions « de la façon dont on les conçoit généralement » et j’ai utilisé, à dessein, le terme de « vision » (qui n’est absolument pas péjoratif) pour tenter de me faire mieux comprendre ! Apparemment, c’est un échec ;-) !

        A cet égard, je voudrais d’ailleurs séparer les apparitions du Christ aux apôtres et aux disciples – qui font partie des textes évangéliques, textes à haute valeur initiatique – et les apparitions de Marie qui, pour ce que j’en sais, sont plus récentes (vers le Moyen Age, sauf erreur).

        Il y a, dans les textes de l’AT, bien des faits qui peuvent tout à fait être lus en distinguant le texte et l’esprit du texte (Jésus marchant sur les eaux, changeant l’eau en vin, etc.) .

        En m’exprimant ici, je ne fais que donner MON sentiment, sans vouloir changer le moins du monde celui des autres …

        Soyez tout à fait rassuré, Jésus reste celui qui m’accompagne au quotidien et en qui je place ma Foi et mon espérance.

  14. Je sais que les apparitions de la Vierge ne sont pas un objet de foi. Mais l’ Evangile ?
    On se lève pendant la lecture de l’ Evangile, Parole de Dieu.
    Libre à chacun de rester assis. De ne réciter que 2 ou3 articles du Credo.
    Car notre Dieu ne s’ impose pas dans notre vie, notre coeur , notre intelligence. Il nous demande seulement de L’aimer, Lui et son Fils.
    Dans la parabole du pauvre Lazare, on voit qu’ Il ne se fait aucune illusion sur notre bonne volonté à croire » Même si quelqu’un ressuscite des morts ils ne seront pas convaincus « .

    Et, par ailleurs, comment les disciples aussi durs de la comprenure que nous mêmes, auraient ils transmis la foi chrétienne en la Résurrection sans les multiples apparitions du Christ Ressuscité ?. Un Christ qu’on peut toucher, qui prépare à manger, qui guérit d’une tristesse désespérée par un seul geste ( la fraction du pain ) … … ….? Comment auraient ils résisté au martyre et aux persécutions à partit d’une simple promesse consolatrice de résurrection ? ( quelque chose comme ce qu’on dit maintenant lors d’un enterrement : il ( elle) est maintenat une étoile dans le ciel ?).

    Je sais qu’il existe des lectures de l’ Evangile qui le vident de tout surnaturel sauf la Résurrection ( sauf ….car sinon on ne serait plus chrétien ). Les miracles et les apparitions seraient alors un jour expliqués par la science ( ou par l’usage immodéré de champignons hallucinogènes ).
    Il existe aussi des lectures de l’ Evangile psychanalytques ( avec un s car il y a 3 écoles de psychanalyse ) marxistes ( id. ) , structuraliste , existentialiste ….Malgré tout mon respect pour la science et ces philosophies, Je ne me sens pas du tout obligée à ces lectures ( La vie est courte et suivre Jésus, aimer mon prochain, prier pour ceux qui nous persécutent est déjà assez prenant comme ça ).
    Bonne soirée à tous.

    1. « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. Mangeons et buvons car demain nous mourrons et si le Christ n’est pas (corporellement ressuscité, vaine est notre foi « (St Paul)

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