Ci-dessous, voici ma chronique, parue cette semaine en p.10 de M… Belgique. Merci à la rédaction de me donner cet espace d’expression:
Ce vendredi 30 janvier, le Royaume-Uni communiera à la mémoire du Grand Homme, en revivant les funérailles nationales qu’il reçut un demi-siècle plus tôt. Sur la Tamise, le Havengore – bateau fluvial qui transporta son cercueil – empruntera le même trajet qu’il y a 50 ans d’ici. Une fois encore, les ponts de Londres s’ouvriront sur son passage, avant que la Nation ne lui rende hommage au Parlement.
Ceux qui me lisent régulièrement savent que quand j’écris « le Grand Homme » – sans davantage préciser – il s’agit de Winston Churchill. Idolâtrie mal placée ? Le Grand Homme n’était pas dépourvu de failles personnelles et sa carrière fut émaillée d’erreurs d’appréciation et d’échecs. Mais en ’40, son refus de pactiser avec le diable nazi sauva le monde de l’abîme. De plus, il s’agit d’une personnalité géniale et attachante, qui marqua le XXe siècle bien au-delà de sa lutte à mort avec Hitler. Tout cela suffit-il pour en faire une icône ? D’autres politiques se sont révélés depuis. Ainsi – au cours de la crise Charlie Hebdo – le Président français, ainsi que son Premier ministre et son Ministre de l’intérieur, ont agi en parfait hommes d’état. Alors pourquoi cet engouement posthume pour « le Grand Homme » ? Parce qu’il fit face aux pires dangers avec un courage aussi tranquille que résolu. Parce qu’un demi-siècle plus tard – alors qu’une menace terroriste diffuse et mondialisée nous tenaille – notre pire ennemi reste la peur.
Hollande et les autres gouvernements européens ont en réalité plutôt « surfé » sur l’émotion collective pour mettre en place des politiques ultra-sécuritaires qui ne tarderont pas à virer au totalitarisme (que tu dénonces très justement par ailleurs). Il s’agit donc d’une grande manipulation pour asseoir leur pouvoir, ainsi que celui de l’argent et de la pensée unique, et non pas d’initiatives de « parfaits hommes d’État » au service du bien commun…
Cher Abbé,
Vous ne m’en voudrez pas d’avoir une opinion moins flatteuse du grand homme
Il était d’une ambition démesurée et d’une prétention qui le rendait peu ou prou sympathique.
Sans préjuger de ses talents ( de comédien !) d’orateur et de militaire.
Mais que de fois il retourna sa veste pour la bonne cause ç a d la sienne !
Mais reste la question qui suis je pour juger …..?
Bien à vous