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Merci aux lecteurs et suite au mois prochain.
Bonjour Monsieur l’abbé,
J’ai écouté votre conférence hier soir à la maison de la laïcité de Tournai à propos de la surenchère des religions et vous ai posé, entre autres une question sur la priorité de la loi de Dieu par rapport à la loi des hommes. Je vous ai senti un peu agressé, mais tel n’était pas mon objectif. Bien sûr mon intervention était trop courte pour être suffisamment nuancée et je voudrais y revenir un peu plus largement.
C’est bien sûr parfaitement légitime pour des croyants de manifester contre des propositions de loi qui vont à l’encontre de leurs valeurs mais, dans une démocratie, une loi donne un cadre de vie en commun. La loi sur les dispositions de fin de vie, par exemple, n’oblige personne à se suicider, elle évite d’ajouter une peine judiciaire à une grande misère morale. Ces lois ne sont pas contraignantes elles apportent plus de liberté et spéculent sur une évolution toujours plus humaniste de la société. Dans ce contexte la foi apporte une valeur ajoutée inestimable pour les croyants mais ne peut être opposée à autrui.
Il n’y a surtout pas de raison de répondre à ces lois par des actions violentes au nom d’un dieu ! Le premier commandement étant « tu ne tueras pas ! ».
Ce sont évidemment certains versets du Coran qui étaient spécifiquement visés : l’intolérance vis à vis des non-croyants, le sous-statut des femmes, la mutilation des voleurs, les lapidations …. Il ne faut pas le nier des versets du Coran sont de véritables appels au meurtre. Comment l’Islam pourra -t-il se défaire un jour de ces contre-valeurs ?
Ce sont de lois dictatoriales qui heurtent de front toutes les valeurs humanistes qu’à grand peine nos sociétés ont développées. Contre les lois iniques de toute dictature, la révolte et la lutte armée deviennent légitimes.
Voilà un peu mieux développé le sens de mon intervention.
Je tiens encore à vous remercier pour votre conférence. Dommage qu’il n’y eut pas plus de monde pour écouter votre bonne parole…
Croyez, Monsieur l’abbé, en ma cordiale estime.
Dominique Denonne
Je n’étais pas agressé du tout. Merci de votre présence de hier et réaction de ce jour. Eric de B