Assaut de Verviers – Un citoyen…

Frédéric Hausman est un compatriote, qui – par hasard – a pu filmer l’assaut des forces de police à Verviers. Comme il l’explique sur sa page Facebook, il mit ce petit film en ligne, avec le commentaire suivant : « Les tv et radios de beaucoup de pays et d’agences me demandent si ils peuvent utiliser ma (minable) vidéo. Je réponds ceci: A tout le monde ! Cette vidéo est totalement libre de droit. Faites de l’argent, si vous voulez, les gars ! Mais, s’il vous plait, dites ceci au monde : Nous ne voulons pas de guerre civile. Dites-le, c‘est ma condition. Merci. »

Chapeau bas. Pas mort, l’esprit citoyen.

 

 

7 réflexions sur « Assaut de Verviers – Un citoyen… »

  1. Attitude assurément très noble. En ce qui me concerne, je me serais montré plus pragmatique et j’aurais fait payer chèrement cette vidéo pour en verser les droits aux victimes de l’Islam: on n’a que l’embarras du choix!

    1. Peut-être, mais pour ceux qui l’ont lu, ce message restera comme une petite lumière dans la nuit. Et celui qui se perd dans la nuit profonde, sait qu’une petit lueur pour diriger ses pas, change tout.

  2. Peut-être que vous pourriez le noter le message dans le commentaire de la vidéo.

    Quoi qu’il en soit, ces images sont à la fois choquantes car on ne sais pas si les balles que l’on entends ne sont pas meurtrières…et esthétiques.
    C’est terrible, mais la puissance brute de la guerre peut, sous certaines conditions (surtout celle de ne pas être pris soi-même ou sa famille dedans) paraître belle.

    Je pense que c’est pour cela que les textes sacrés sont eux-même emplis d’images guerrières.
    Quand la puissance de la violence est éveillée dans l’espace intérieur du croyant, mais rédimée par la puissance de la beauté, a alors lieu un effet cathartique salvifique.

    C’est la signification des textes violents de l’Islam, et de bien d’autres traditions de permettre cette catharsis à l’origine.
    Aussi, je pense personnellement que l’Islam n’a aucun problème.

    C’est lorsque des croyants essayent d’imposer leur religion aux autres sans avoir accompli en eux-même cette catharsis, qu’il y a alors grave déviance.

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