La jeunesse de l’âge – Sainte Famille, Année B

« Maintenant, ô Maître souverain, Tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta parole. » (Luc 2, 22-40)

En ce dimanche de la sainte famille, l’Evangile nous décrit la rencontre entre Joseph et Marie et deux personnes âgées : Siméon et Anne. Tous deux veillent au temple et espèrent voir l’avènement du Messie. En croisant l’Enfant-Dieu, ils comprennent que leur longue attente a pris fin et rendent grâce.

Ces deux vieillards sont restés jeunes de cœur et d’âme. Les rides ne les ont pas rendus amers. Bien au contraire, ils croient en un avenir au goût de Dieu. Siméon et Anne me font un peu penser à tant de grands-parents. Au milieu de l’agitation bien légitime des parents – qui souvent ne savent plus où donner de la tête – ils contemplent leur famille avec recul et bienveillance. Et souvent – au milieu d’un conflit ou d’une tension familiale – trouvent le mot juste qui ramène à l’essentiel. Ce dimanche de la Sainte famille est aussi leur dimanche.

3 réflexions sur « La jeunesse de l’âge – Sainte Famille, Année B »

  1. L’âge rend plus compréhensif et compatissant. On a du recul pour regarder ce qui se passe autour de nous et on éprouve beaucoup plus d’amour pour les autres.
    Restons simples et souriants malgré les difficultés et les ennuis de l’âge.

  2. étrange évangile de l’enfance…Syméon, mais appelons-le de son nom hébreu, attend la consolation d’Israël consolation nom hébreu Néhémie, celui du retour d’exil : quelle extraordinaire partition écrit Luc, le récit de l’enfance m’est apparu comme une sonate aussi ailée que la flute de Lazarevitch chantant la consécration d’un enfant à יהוה

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