« Bonjour, tristesse » – 3e dimanche de l’Avent, Année B

« Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas » (Jean, 1, 6-8, 19-28)

Le troisième dimanche de l’Avent, est surnommé Gaudete – ce qui signifie en latin « dimanche de la joie ». N’est-il pas curieux de constater que, malgré l’augmentation du niveau de vie de nos populations, ce soit souvent la tristesse qui domine sur nos places et dans nos chaumières?

Un effet de cette crise économique – qui engendre l’actuelle grogne sociale ? Pour ceux qui manquent de tout – la joie avec un corps froid et un ventre vide, n’est pas évidente. Voilà pourquoi, nous aurons ce dimanche l’occasion de nous montrer doublement généreux, au cours de la collecte de solidarité de l’Avent. Un peu de nos économies peut signifier beaucoup pour ceux qui – au milieu de nous – n’ont plus rien.

Cependant, si un minimum d’aisance matérielle octroie dignité et sécurité, la richesse ne procure pas la joie. Notre société matérialiste est habitée d’une tristesse diffuse et permanente. Ce qui manque ? L’Amour.  « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan – publié en 1954 – exprime assez bien ce sentiment de vide.

« Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas », clame le Baptiste. Un Enfant vient à Noël. Il porte la joie au monde. Pas la joie fugace des séductions ou bulles de champagne, mais la joie profonde d’un Dieu qui – de son regard – nous révèle que nous sommes aimés – inconditionnellement.      

Une réflexion sur « « Bonjour, tristesse » – 3e dimanche de l’Avent, Année B »

  1.  » inconditionnellement » est un mot étrange
    je le comprends mal
    car je demande à celui que j’aime, beaucoup en échange, à la mesure de cette amour,
    sans paroles, en silence
    sans le savoir même, je demande
    comme je demandais à nos petits enfants de correspondre à cet idéal qui m’habitait
    je ne pense pas en avoir eu pleinement conscience en ce temps-là,
    je réfléchis au Jésus de l’évangile : de « lève-toi » , à  » suis-moi  » ou encore « retourne chez toi « en passant par la porte étroite , ne pose-t-il pas lui aussi des conditions ?
    oui je le crois
    le bonheur ne vient pas sans conditions, sans choix de devenir heureux, sans maître qui propose un chemin
    au Sinaî Moïse reçut les tables de la loi, les Paroles encadraient, elles étaient, me semble-t-il, les conditions pour faire partie d’un peuple, un peuple saint
    l’Eglise nous a solidement encadrés , ou tenté de le faire , il y avait des conditions pour faire partie du peuple de Dieu
    Dieu nous aime sans conditions ?  » je sais que tu es un maître dur….  » dit l’homme dans la parabole des talents ,
    et Jésus prendra la route qui le conduit à Jérusalem,
    il fera face….peut-être est-ce cela devenir un homme : devenir en face à face
    et pour ce devenir-là , pour moi il y a des conditions

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