Plusieurs contacts m’interpellent au sujet de l’accord entre PS et CDH concernant les cours de religion et de morale dans l’enseignement officiel. Si j’ai bien compris, il a été décidé que – avant la fin de la législature – les écoles primaires et secondaires de l’enseignement officiel dispenseront un cours commun d’éducation à la citoyenneté, dans le respect des principes de la neutralité, en lieu et place d’une heure de cours de religion ou de morale non confessionnelle. En clair – au lieu de suivre deux heures de religion et/ou de morales, les élèves suivront une heure de cours de religion/morale et une autre de cours d’éducation à la citoyenneté. En coupant ainsi la poire en deux, le prescrit constitutionnel et le pacte scolaire sont respectés. Ce qui est amusant, c’est que le PS et le CDH rencontrent de la sorte une vieille revendication du MR (portée à bout de bras par Hervé Hasquin et puis Richard Miller), selon un compromis jadis proposé par Ecolo.
Restent trois questions : 1. Ne donner qu’une heure/semaine de religion/morale et de citoyenneté, permettra-t-il de faire un travail sérieux ? Difficile de répondre, mais comme les cours actuels de religion/morale comportent déjà une bonne part d’éducation à la citoyenneté, il est possible que cette décision ne change pas grand-chose dans les faits. Alors, pourquoi changer ? Pour donner une victoire symbolique au camp laïque, fort demandeur en la matière. Sans doute aussi, pour contrer le fondamentalisme religieux qui se développe chez certains élèves musulmans ou évangéliques. L’avantage sera de permettre d’avoir un cours de réflexion avec tous les élèves. L’inconvénient est que ceci se fait en rabotant un cours essentiel, au cours duquel les élèves peuvent aborder les questions existentielles qu’ils rencontrent, en se confrontant à une tradition spirituelle. 2. Quid des cours de religion dans le réseau libre ? Pour l’heure, il ne sont pas concernés, mais la communauté Wallonie-Bruxelles pourrait imposer aux réseaux libres l’obligation d’inclure un cours à la citoyenneté. Donc… 3. Un professeur de religion/morale pourra-t-il donner ce cours à la citoyenneté, moyennant un complément de formation ? C’est ici que le bât blesse. L’accord PS-CDH insiste sur le fait que la réforme n’entrainera aucune perte d’emploi. Donc, la réponse semble être affirmative. Cependant, l’avis du CEDEP (Centre d’étude et de défense de l’école publique), qui représente la laïcité philosophique, n’est pas favorable du tout à cette mesure, car – selon cet organe – ces profs-là ne seraient pas capable de respecter la neutralité propre à un cours de citoyenneté. L’argument laisse pantois, car il sous-entend qu’un professeur de religion/morale ne serait pas un enseignant à part entière, mais une espèce de prosélyte masqué. Un catholique convaincu ne pourrait-il donc pas enseigner ce cours à la citoyenneté? Si oui – qu’est-ce qui l’empêcherait d’également donner cours de religion? Si non – cela signifie-t-il que seul un laïque philosophique serait apte à donner le cours de citoyenneté? En clair – sans le rejeter a priori (voyons ce que cette modification donnera) – ce qui m’inquiète le plus avec le changement projeté, ce sont toutes ses raisons sous-jacentes. Un enseignement aseptisé n’aidera pas à former les démocrates de demain.
Bonjour Père Eric, Permettez moi de vous raconter « une anecdote » de l’école de nos jours. J’ai parmi mes connaissances une jeune fille de 15 ans qui n’ayant pas Word sur son ordinateur vient faire ses travaux scolaires chez moi. Le travail qu’elle devait faire pour son professeur de religion était un exposé sur 5 « valeurs ». Sa famille est orthodoxe av
ec des valeurs bien « ciblée » : elle ne pourra épouser qu’un « cousin », comme sa maman a épousé un cousin. Elle se pose donc beaucoup de questions : Et si je tombe amoureuse d’un garçon qui n’est pas mon cousin ? … Mais … elle est venue chez moi pour travailler sur Word concernant son travail pour le cours de religion ou la question était : de d’écrire 5 valeurs importantes pour vous et en faire la synthèse (tout cela sur 8 pages).
Elle avait choisi, entre autre la religion. J’avais accepté de l’aider car d’origine Arménienne ces parents ne pouvaient l’aider. Je ne voulais pas faire son travail, donc je lui ai posé des questions et j’espérais ainsi qu’elle pourrait ainsi répondre et … à ma grande surprise elle ne savait RIEN des Évangiles ! J’ai refusé de « faire son travail » consciente que cela ne pourrait pas l’aider, et elle a décidé de changer de sujet pour son travail.
Tout son exposé est devenu du « copier-coller » d’internet et quand elle avait 7 pages elle m’a demandé de faire la synthèse … Abasourdie j’ai refusé en lui disant que c’était elle qui serait devant le professeur et qu’elle devait le faire et là à ma plus grande stupéfaction elle m’a dit qu’elle n’avait même pas lu le texte qu’elle avait « copié-collé »… j’était ahurie … voilà donc l’enseignement de nos jours « copier/coller » sans même lire ?
Es-ce là notre futur ?
J’ai 72 ans, j’ai quitté l’école à 14 ans pour travailler … j’ai vu toutes les lacunes que cela à apporté dans ma vie … lacunes que je m’efforce encore ce jour de réparer … mais maintenant que les jeunes doivent étudier jusqu’à 18 ans seront-ils encore conscient de leurs lacunes ?
Le 15 août il y aura 10 ans que j’ai trouvé le « chemin de Dieu » et je suis de plus en plus ahurie de …. Heureusement Dieu m’a mise sur le chemin d’un prêtre » saint » qui a fait de moi un chrétienne toujours à la recherche de Dieu et remplie de joie de « croire » de vivre dans la foi chrétienne, mais encore pleine des faiblesses humaines, mais je me sais aimée et donc … le sacrement de réconciliation est un Cadeau de Dieu.
Beau témoignage !
Ainsi donc le CdH aurait choisi de jouer dans le jeu du prosélytisme laïque? Il y avait tout à craindre d’une coalition PS-MR. Venant du parti qui avait toujours défendu l’Enseignement Libre et ce qui le fonde, j’en reste pantois. J’espère que celles et ceux qui comptaient s’inscrire dans une formation pour devenir professeur de religion ne vont pas y renoncer. Et que la hiérarchie de mon Eglise va enfin sortir de son silence soi-disant diplomate.
D’accord avec vous !
Ce qui m’interpelle dans ce que vous dites c’est lorsque vous dites que les professeurs de religion catholique sont des professeurs à part entière… Ils n’ont pourtant aucune formation pédagogique (sauf exception pour les détenteur d’un régendat dans une autre branche), les autres ont obtenu un visa qu’ils n’auraient pas dû obtenir… Si PS et CDH pouvaient, par cette réforme, ne garder que les « vrais profs », ce serait une belle chose… Enseigner est un métier, il est dommage que l’Église ne le respecte pas en donnant de l’emploi à des personnes non formées…
bien à vous,
Cher Philippe Hagemann, Je suis surpris par votre commentaire. Je n’ai jamais entendu dire que l’on donnait un « visa » pour enseigner à une personne qui n’avait pas les qualités académiques pour ce faire. Mais tout comme un ingénieur civil peut devenir professeur de mathématique, je ne vois pas pourquoi seuls des détenteurs de régendat devraient pouvoir exercer comme prof. Ce serait comme dire que seuls des détenteurs d’un diplôme en communication pourraient être journaliste et des détenteurs d’un diplôme en science politique, politiciens. Quel appauvrissement ce serait! Bref, s’il y a des excès, je ne suis pas opposé à ce que le politique les rectifie. Mais vous savez comme moi que le coeur du débat ne se situe pas là. Il est idéologique.
Bien sûr je reconnais que le coeur du débat est idéologiques, mais je trouve dommage qu’en commettant des excès on donne des arguments à ce débat… Car, pour préciser mon propos, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs mais dans le diocèse de Tournai par exemple, il suffit d’avoir suivi quelques heures de Théologie pour se voir accorder le visa définitif pour enseigner… On a même créer de toutes pièces un faux titre en délivrant des » AESI en sciences religieuses » ou des titres de « bachelier agréé »… Alors je m’inquiète un peu pour ces jeunes (ou moins jeunes) qui travaillent avec ces « diplômes » qu’ils ont obtenu dans des écoles privées non reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, car que vont-ils devenir si demain on exige un titre légal pour enseigner la religion (ou la citoyenneté)?
Mon Cher Philippe,
Je participe à la formation des futurs profs de religions dans le certificat de complément.
J’estime que c’est une formation sérieuse et aboutie.
Ah la formation complémentaire oui, celles-ci s’adressant à des « déjà prof » d’une autre branche… Mais je parlais de la formation initiale…
Monsieur Hagemann… Excusez-moi, mais je crois rêver ! En ce qui concerne en tout cas le Diocèse de Liège, pour donner cours de religion dans le degré supérieur du secondaire (4-5-6), il faut non seulement être détenteur d’une licence/master, d’une agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (sauf dérogation exceptionnelle qui ne sera plus possible dans un avenir proche), et d’un complément de 3 ans dans un Institut de formation lié à un diocèse (à savoir le Certificat Didactique pour l’Enseignement de la Religion, qui est un certificat délivré par l’UCL, avec TFE et stages). Pour info, cette dernière formation (CDER – UCL) devait être enfin reconnue comme titre requis lors de la réforme des titres et fonctions à la fin de la législature de la Communauté française (et plus seulement par l’autorité religieuse pour l’obtention du visa de l’évêque), et le PS a fait blocage pour que seul le statut des profs de religions n’évolue pas ! Ben oui… des profs trop bien formés, cela devient vraiment gênant !
Vous parlez du degré supérieur, mais qu’en est-il de l’inférieur?
Que vous défendiez l’Église peut se comprendre, mais cessons ce genre de phrase: « des profs trop bien formés, cela devient vraiment gênant »… Un minimum d’esprit critique s’impose! Jouer la carte de la pauvre Eglise honnête frappée de toutes part par les méchants d’en face, n’est-ce pas démodé, voir un petit peu simpliste? Ayez l’honnêteté de pousser votre réflexion plus loin que les phrases toutes faites…
Monsieur Hagemann,
Je vous trouve bien arrogant à mon égard pour quelqu’un qui ne me connait même pas. En ce qui concerne mon esprit critique, vous n’avez rien à me suggérer, je suis historien diplômé de l’ULG, et je suis également très bien formé en philosophie et en théologie. Je n’ai pas la prétention de défendre une « pauvre Eglise attaquée de toute part », je vous laisse donc à vos élucubrations. Si mon propos concernant le PS et la non-adoption de la réforme des titres et fonctions pour les profs de religion dérange, c’est bien dommage, mais c’est pourtant la réalité. Comment peut-on prétendre vouloir des profs formés et refuser de reconnaitre en titre requis les formations délivrées dans les Instituts supérieurs des différents diocéses catholiques qui travaillent avec l’UCL ? Cette réforme avait été négociée avec les syndicats, soutenue par le CDH, et puis bloquée par le PS. Cela constitue une discrimation inacceptable alors que la réforme des titres et fonctions a été votée pour tous les autres cours. Bref, on ne peut tolérer une telle contradiction. En ce qui concerne les profs du degré inférieur (vous posez la question), ils sont évidemment formés en Hautes Ecoles. A Liège, par exemple, c’est à Sainte-Croix que les régents choisissent par exemple d’être formés en Français-Religion. Les élèves ont des cours en sciences religieuses, travaillent la pédagogie du programme, et font des stages. Alors, puisque vous semblez demandeur d’analyse moins simpliste, je vous renvoie à mon dernier article : « Religion : A-t-on encore besoin d’un cours confessionnel ? » :
https://www.facebook.com/home.php#!/notes/s%C3%A9bastien-belleflamme/religion-a-t-on-encore-besoin-dun-cours-confessionnel-/10152628432684248
Au plaisir !
Mr Hagemann, je pensais avoir posté un commentaire mais ai dû faire une fausse manœuvre. Les « quelques heures de théologie » que vous mentionnez se donnent sur plusieurs années avec travail de fin d’études à la clé. Je vais suggérer à mon ami Christophe Cossement, directeur de l’institut où les cours se donnent de clarifier la situation, éventuellement via Facebook. Bien à vous.
Pour apporter quelques éléments actuels en tant de directeur de l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai, je voudrais préciser que toute personne qui veut enseigner la religion aujourd’hui dans le secondaire doit suivre en diplôme complémentaire (d’un AESS ou d’un AESI ou d’un graduat + CAP) 300h de cours de théologie et de méthodologie de l’enseignement religieux + un travail de fin d’étude théologique et pédagogique. Les professeurs de religion sont les plus formés de tous les professeurs du secondaire. Quant à l’AESI en sciences religieuses évoqué, il n’est pas un faux titre mais sanctionné par un arrêté royal de 1971. C’est donc jusqu’à l’heure actuelle un titre légal, assez peu décerné il est vrai.
Tout est dit dans votre discours, Eric !!!
Avec élégance et fermeté…
Je partage votre avis à 100 %.
Je suis professeur de religion (formé à Tournai, enfin, à Charleroi à l’époque. Un graduat entièrement centré sur la religion) dans le secondaire jusqu’en rhéto depuis 1978 .
J’y connais un peu…
Supprimer la religion dans les cours, c’est couper notre société de ses racines !
On a de plus en plus l’impression en lisant certaines prises de position ou attitudes venant de cette laïcité philosophique, qu’un chrétien ne serait pas un citoyen comme les autres mais plutôt quelqu’un qui pense et agit en tout selon une stratégie conquérante (cela fait rire quand on voit la situation de l’Eglise belge à l’heure actuelle) alors qu’on voie le professeur de religion comme » une espèce de prosélyte masqué » ne m’étonnerait pas du tout…
Et cet éveil à la citoyenneté – peut-être utile dans certaines circonstances – doit-il être séparé du reste de l’enseignement ou, au contraire, être un élément de chaque branche ? Au niveau du secondaire supérieur – pour ce que j’ai constaté en suivant les études de mes enfants – la meilleure façon d’approcher ces questions consiste en débats en classe et un professeur qui peut accepter et mener un tel débat fait probablement plus pour la citoyenneté que tous les manuels possibles et imaginables.
De mon temps, cette citoyenneté faisait partie de l’éducation que l’enfant recevait à la maison (tout comme l’éducation affective d’ailleurs). Vouloir tout renvoyer à l’école, voilà ce qui m’étonne le plus …
Notre cours philosophique aborde déjà les questions existentielles (mort, bien&mal, justice, relation, corps, bonheur…) sous un angle culturel (philosophique, psychologique, scientifique, artistique…) et sous l’éclairage de notre foi religieuse (Bible et tradition). Je ne vois pas ce qu’une partition apporte au fond à moins de concéder sur la forme à nos détracteurs et peut être aussi de jeter un pavé dans la mare des intégrismes et des fondamentalismes qui ne sont d’ailleurs pas uniquement religieux mais aussi laïc.
Je suis assez abasourdie de lire ici tous les commentaires relatifs à la formation initiale des profs de religion. Ce qui me sidère en effet, c’est que manifestement, les intervenants considèrent que « religion » = « religion catholique ». Or, je rappelle que l’enseignement officiel propose le choix entre 6 cours de morale/religion. Et si les enseignants de religion catholique en effectivement en général une formation pédagogique digne de ce nom, il n’en va certainement pas de même des profs de religion islamique par exemple, qui accueillent tout de même, je le rappelle, près de la moitié des élèves de l’enseignement officiel bruxellois !
Quant au reste, je me réjouis pour ma part de cet accord de gouvernement qui va à mes yeux dans le bon sens; reste à voir de quoi sera constitué le programme de ce cours.
Mais de quelle formation pédagogique les professeurs de religion disposent-ils pour enseigner dans le degré inférieur? Hormis les détenteurs d’un régendat dans une autre branche bien sûr, qui ont été, eux, très bien formé dans les hautes-écoles de la fédération Wallonie-Bruxelles!
Madame Geerts,
Vous avez parfaitement raison. Dans ce cas, plutôt que de faire comme si tous les cultes en étaient au même point en ce qui concerne l’élaboration de leur programme de cours confessionnels, il s’agirait de reconnaitre ce qui a été fait, par exemple pour le cours de religion catholique (qui respecte le décret Mission, applique les compétences et l’ouverture aux autres cultures et religions, exige des profs une formation didactique complémentaire à leurs formations initiales, a de bons inspecteurs, etc) plutôt que de mettre tout le monde dans le même sac en invitant tous les profs concernés du réseau officiel à suivre une nouvelle formation pour un nouveau cours, etc. A mon sens, ce n’est pas juste. Ne serait-il pas plus opportun de demander à tous les cultes de se mettre à la page des exigences pédagogiques indispensables pour enseigner en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Ne serait-il pas plus édéquat de reconnaitre le travail déjà accompli par de nombreux profs de religion et/ou de morale qui travaillent à lutter contre les fondamentalismes, les extêmismes, etc, et qui offrent aux élèves de développer le travail de l’intelligence en ce qui concerne leurs pratiques ou références religieuses ? Bref, je ne suis pas du tout opposé aux évolutions et à toute initiative qui vise un rapprochement des sensibilités philosophiques et religieuses, mais on pourrait au moins reconnaitre ce qui existe déjà et demander l’avis des principaux acteurs du terrain, sans avoir l’impression de prendre tout le monde pour des abrutis. Enfin, tout comme vous, j’attends de voir de quoi sera constitué ce programme de cours.
Et que devient le décret citoyenneté de 2007 qui impliquait plusieurs disciplines dans cette éducation citoyenne ?
Extraits:
Par activité interdisciplinaire s’inscrivant dans la perspective d’une
éducation pour une citoyenneté responsable et active, il y a lieu d’entendre
au sens du présent décret une activité requérant la mise en oeuvre de
compétences relevant d’au moins deux disciplines différentes et visant à
promouvoir la compréhension de l’évolution et du fonctionnement des
institutions démocratiques, le travail de mémoire, la responsabilité vis-à-vis
des autres, de l’environnement et du patrimoine au niveau local ou à un
niveau plus global.
Outre les deux disciplines visées à l’alinéa précédent, l’élaboration et la
mise en oeuvre des activités visées peuvent rassembler les élèves inscrits à
des cours philosophiques différents sous la tutelle des enseignants chargés de
ces cours œuvrant en partenariat.
Quand je pense qu’à Schola Nova qui n’est une école ni catholique ni confessionnelle, les élèves doivent, entre autres, travailler en cursive, les Évangiles EN GREC, on mesure ce qu’est l’analphabétisation systématique entreprise il y a longtemps.
Je suis entièrement d’accord de ne pas être complotiste, à condition toutefois, Mesdames et Messieurs les Autorités, que vous ne complotiez pas contre notre jeunesse. Jadis, on offrait à tous gratuitement (et de manière moins coûteuse) l’accès à 85% de la littérature de nos bibliothèques européennes. Comment voulez-vous qu’on rejette (ou adopte) une religion sans en connaître l’ABC ?
Nos descendants ne seront ni païens ni chrétiens, ni athées. Ils seront tout simplement INCULTES.
Pr Stéphane Feye
Schola Nova (non soumise au décret inscriptions) – Humanités Gréco-Latines et Artistiques
http://www.scholanova.be
http://www.concertschola.be
http://www.liberte-scolaire.com/…/schola-nova
http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702303755504579207862529717146
http://www.rtbf.be/video/detail_jt-13h?id=1889832