Sainte inquiétude – Sainte Famille, Année A

« Lève-toi, prends l’Enfant et sa mère…» (Matthieu 2, 13-23)

Le premier dimanche après la Nativité, est consacré à la Sainte Famille et – quelque part – à toutes les familles. Celles-ci ont bien besoin de nos prières. Quand on me demande pourquoi mon frère cadet a les cheveux gris et moi pas, je réponds : « Parce que son épouse et lui ont quatre enfants ». Etre parent, c’est s’engager dans une aventure merveilleuse, mais peu reposante. Un parent ne dort jamais que d’un œil. Une « sainte inquiétude » l’habite par rapport à sa progéniture. Ainsi, dans l’Evangile de ce dimanche, Joseph doit déménager à deux reprises pour protéger sa famille. Cependant, l’inquiétude n’est utile que si elle se vit dans la confiance. Alors, elle rend vigilant et donc plus vivant. Par contre, une inquiétude sans confiance tourne à l’angoisse et elle paralyse les parents. Mais la confiance n’est durable que si elle se fonde sur ce qui ne déçoit pas. Quel parent peut être assuré que son enfant sera toujours en bonne santé, suffisamment riche et bardé de diplômes ?  Et même si tout cela se réalise – l’enfant sera-t-il heureux ? Par contre, le parent qui donne à son enfant l’exemple d’une vie selon l’Evangile, sait que – quelles que soient les épreuves de la vie – sa progéniture aura hérité d’un trésor qui ne passe pas. Un trésor digne de confiance et qui apaise toutes les saintes inquiétudes.   

4 réflexions sur « Sainte inquiétude – Sainte Famille, Année A »

  1. Désolé, Eric, cela est trop de « blabla »…Il n’y a pas de sainte inquiétude : il n’y a a que d’inquiétude humaine,viscérale : elle n’est pas divine, elle n’est même pas transcendantale …Ce n’est pas un trésor…sinon une réalité…une épreuve à surmonter…

  2. Comme je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas le droit de commenter le commentaire, mais si on prie et demande de prier pour un proche en difficulté, cela ne « sanctifie »-t-il pas l’inquiétude qu’on éprouve?

  3. Je retiens la phrase : « une inquiétude sans confiance tourne à l’angoisse et elle paralyse les parents » et je me reconnais dans cela ! Je pense que nous devons à la fois ‘faire confiance’ et rester vigilants et ce n’est pas facile.
    La phrase : « Et même si tout cela se réalise – l’enfant sera-t-il heureux ? » cela me parle aussi beaucoup. On peut avoir la réussite sociale et tout ce qui va avec et pourtant, ne pas être heureux !
    Etre parent, c’est un challenge !
    Merci à EDB de nous donner ces pistes de réflexion !

  4. A méditer sur l’inquiétude (qui est certes une plaie):

    «Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit: « Restez ici, pendant que je m’en vais là-bas pour prier ». Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors: « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Il s’écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière: « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux »» (Mt 26, 36-39).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.