Dur, dur d’être politicien(ne)… Surtout ministre de l’enseignement

Dans le courrier de « La Libre » de ce jour, un lecteur mécontent attribue à la Ministre de l’enseignement obligatoire, la responsabilité du changement de nom des vacances, qui fit le « buzz » il y a quelques jours dans la presse et dont j’ai traité dans ce blog, sous forme de clin d’œil – par un post du 2 avril: « Le pays où les blagues les plus courtes ne sont pas toujours les meilleures ». Intitulée « un certain reniement de nos racines », l’intervention du jour dans La Libre (p.47) regrette, entre autre, que – je cite – « la ministre CDH de l’Enseignement obligatoire remet une nouvelle couche sur l’appellation des vacances scolaires, confirmant le bannissement de ces horribles termes de Pâques et de Noël. N’y a­-t-­il pas là un certain reniement, un certain refus, une certaine honte de ce que nous sommes, un rejet de nos origines, de nos racines ?« 

Si je rejoins notre lecteur sur le fond de la question, il y a une vérité à rétablir. La Ministre Marie-Dominique Simonet a bien un projet de décret qui simplifie la procédure et permet la prévisibilité des congés en fonction des fêtes chrétiennes (sic), mais ce décret ne concerne en rien un changement de nom des périodes de vacances. Et ceci, tout simplement, parce que ces appellations… sont déjà changées depuis belle lurette. Il suffit pour s’en convaincre d’aller sur le site du moniteur belge et de constater que les arrêtes qui fixent les congés depuis 1999 avaient déjà modifié les appellations. Madame Simonet, elle-même, s’est d’ailleurs déclarée attachée aux dénominations traditionnelles.
Bref, de petits malins ont changé, il y quelques années, le nom des congés sans que personne ne s’en rende compte. Dommage. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour tirer sur la ministre du moment, qui – elle – ne fait que respecter la loi. Quelle que soit la couleur politique du mandataire, il est parfois bien ingrat le métier de politicien(ne)… Surtout à l’enseignement.

 

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