La vieillesse a parfois du bon – 5e dimanche de Carême, Année C

« Ils s’en allaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés » (Jn. 8, 1-11)

L’histoire de la femme adultère révèle toute la finesse psychologique de Jésus. Au lieu de plaider l’acquittement de la coupable « car il faut bien être chrétien – n’est-ce pas mon bon Monsieur ? », Jésus met une condition à sa lapidation : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre ». Avec humour, l’évangéliste note : « Ils s’en allaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». La vieillesse a parfois cela de bon, qu’elle rend l’homme plus lucide sur lui-même.

Voilà pourquoi, les cardinaux élisent le successeur de Pierre parmi des hommes d’âge mur et non dans un sérail de jeunes premiers. De par son expérience de vie, le nouveau Pape sera davantage conscient de l’humaine faiblesse. Et ceci lui donnera d’annoncer avec d’autant plus de force que Celui qui est – Lui – sans péché, ne jette jamais la pierre : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

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