« Le goût de Dieu » – Pentecôte, Année B

 « Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s’écria : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive,celui qui croit en moi ! ” selon le mot de l’Ecriture : De son sein couleront des fleuves d’eau vive.Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ». (Jean 7, 37-39)

Un jour une catéchiste demanda à un enfant : « Tu aimes le chocolat ? » Réponse affirmative – bien évidemment. Elle lui dit alors : « Mais comment peux-tu me dire cela ? Il n’y a pas de chocolat ici ». Perplexité de l’enfant. La catéchiste dit alors : « Tu peux me dire cela, parce que tu as déjà goûté au chocolat et que tu as donc son goût en toi. Sans cela, le mot ‘chocolat’ resterait aussi abstrait pour toi que si je te parlais de la planète Pluton. Ainsi agit l’Esprit. L’esprit est Celui qui nous donne le goût de Dieu. Sans l’Esprit, Dieu reste loin et abstrait. Mais quand l’Esprit touche un cœur, celui-ci « goûte » l’Amour du Christ. Désormais, le goût de Dieu l’accompagnera toute sa vie. Dieu ne sera plus jamais une abstraction ». Voilà pourquoi l’Esprit est représenté comme du feu qui éclaire et réchauffe. Comme du vent qui souffle et oxygène. Comme la terre qui porte le fruit. Ou encore – dans l’Evangile de ce dimanche de Pentecôte – comme de l’eau qui désaltère et devient en nous « fleuve d’eau vive ». En cette Pentecôte, demandons donc à l’Esprit de nous donner le goût de Dieu.     

8 réflexions sur « « Le goût de Dieu » – Pentecôte, Année B »

  1. Rien de plus précieux que le goût de Dieu!… Rien de plus plénier que le vent de l’Esprit de Dieu …Il apporte la paix, la lumière, le réconfort, l’amour et la vie …. Le chocolat peut faire un peu comprendre….Merci

  2. C’est vrai que lorsqu’on a goûté au chocolat, on n’oublie pas, mais si on y goûte une fois ou deux, on finit par se lasser de pouvoir y goûter d’avantage.
    Parfois je pense que si une maman manifestait son amour aussi rarement que ce que le souffle de l’Esprir Saint se manifeste, son enfant serait totalement désemparé!
    Cen’est peut être pas comparable mais ces longues périodes d’abscence sont source d’incertitude, de solitude, d’espérance qui tourne à l’épuisement!

    1. Permettez moi de vous répondre, chère Françoise,;
      l’Esprit semanifeste mais c’est nous qui ne savons pas percevoir ses manifestations .

      En union de prière

      1. Alors c’est que l’Esprit Saint n’a plus le goût du chocolat!

        J’ai franchement l’impression d’un véritable « cache-cache »!
        C’est épuisant à la longue. L’impression d’un « monologue ».
        Bien sûr, le Saint Esprit nous touche selon « son bon vouloir », mais alors pourquoi une fois sous la forme du goût du chocolat, et là c’est un vrai « régal », et puis et sous une autre forme qu’on ne perçoit pas plus?
        Je sais que Soeur Thèrésa ne recevait plus de « réconfort » du Saint Esprit à la fin de son parcours, mais et que par fidèlité à Dieu, elle a continué « seule », dans son désert affectif.
        Mais on n’a pas tous la force de Mère Thérésa, alors au lieu de se sentir accompagner par l’Esprit Saint et d’avancer, on a l’impression de tourner en rond au milieu d’un immense océan ou aucune direction ne se dessine,avec parfois cette sensation d’être attirer dans les pronfondeurs.
        Alors ok l’épeuve du désert, mais si l’Amour de Dieu n’a pas de limite, l’homme en a, et n’a encore que son corps avec tous ses sens pour ressentir et pour s’exprimer, et qui, quand arrive à épuisement ne peut plus rien donner.Alors un petit signe bien perceptible de l’Esprit Saint n’est pas de trop!!

    2. Permettez moi de vous répondre chère Françoise; l’Esprit se manifeste mais c’est nous qui ne percevons pas ses manifestations.

  3. Croyez une croqueuse de chocolat noir , on se lasse pas d’y penser même si la crise de foi nous guette :o) ! Alors avoir simplement la mémoire du gout du chocolat , c’est comme avoir dans sa malle à souvenirs, un moment si intime et si fort, si doux et si étonnant qu’il suffit d’ouvrir le couvercle pour en ressentir les effluves, même si celui -ci est enfui au plus profond de la malle.
    Et si on a le nez bouché, me direz-vous ! et cela arrive plus souvent qu’on ne le pense .On peste de ne pas mettre la main dessus ou même de l’ apercevoir . On jure les grands D! gloups ! j’ai failli glisser mais la nature humaine est ainsi faite et c’est bien . Bref, voici le truc qui marche pour moi et je partage à qui veut l’entendre , je prends mon package de ‘grrrrrrrrrrrrrrrr’ , de ‘j’en ai marre , c’est toujours pareil’ Tous des méchants . bref de ce temps de désert et je vais le déposer au pied de la Vierge des Pauvres . Je lui confie ce temps de disette et Notre Mère qui est remplie de l’Esprit Saint s’en charge . Je ne sais pas quand ni à quelle heure mais cela sera fait:) Quand vous avez déposé votre sac et confié cela avec vos mots . Laissez votre sac à noeuds là . et poursuivez votre chemin. Ne vous retournez pas . … Quand la paix et la joie viennent vous visiter plus tard, remercier en y retournant . Prenez ce temps pour vous et pour Notre Mère . On est parfois bien supprise ) Si vous conversez avec la petite Thèrese , confiez lui votre démarche . Elle est étonnante. Bonne route et bonne visitation. bon vent

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