4 réflexions sur « Saint François à Wall Street (La Libre 4 octobre p.55) »

  1. Cher Eric

    Même si a priori l’idée peut sembler bonne, la taxe carbone s’apparente malheureusement plus à un miroir aux alouettes, très profitable à certains de ses initiateurs (je pense notamment à Al Gore) et de peu d’impact finalement sur la consommation, encore moins sur le réchauffement… du système solaire.
    Si rien ne change, l’énergie est et restera la mamelle/la planche à billet du système pour encore longtemps. Et les résistances au changement (au lucre) sont à la mesure des profits engendrés par cette industrie. L’essentiel du problème est là. Il existe en réalité une pépinière étonnante d’alternatives comme en témoigne l’inventivité sans bornes de courageux inventeurs : http://peswiki.com/index.php/Main_Page… à qui il n’est guère difficile d’imaginer qu’on mette fréquemment des bâtons dans les roues. Heureusement grâce à Internet, l’information circule autrement mieux qu’il y a à peine 10 ou 15 ans et je suis fondamentalement optimiste sur des percées dans les mois et les années qui viennent. De l’importance de sortir ces alternatives de l’image de doux-dingue qu’elles véhiculent. C’est tellement facile d’être conformiste.
    En France par exemple, l’agronome Fabrice André dans son magnifique refuge de Sarenne s’est lui aussi attelé aux énergies alternatives et … même très alternatives:
    http://www.dailymotion.com/video/xhywfh_refuge-de-sarenne-degravitation-magnetique-solaire-aeolien-hydro_tech
    http://nature-construction.com/actualite/refuge-sarennes/
    http://www.refuge7.com/

    Plus accessible à l’entendement et à l’énergie de masse, il y a aussi les usines solaires avec lesquelles on pourrait faire tellement plus, comme le solaire thermique à concentration par exemple (cf. http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/solaire_thermique/solaire_thermique.htm

    Bien à toi
    Jean-Luc

  2. Lu avec intérêt Saint François à Wall Street. Un excellent rappel de la situation énergétique dans laquelle nous nous trouvons et ses conséquences… »si nous ne changeons pas notre modèle social ». D’accord ! Mais il faudrait d’abord de la cohérence dans l’attitude des media, y compris chrétiens : il y a quelques jours ils nous annonçaient qu’n septembre, c-à-d en 9 mois nous avions consommé la totalité des ressources annuelles de notre terre et que nous vivions donc désormais à crédit. Qu’est que cela veut dire et comment calcule -t-on cela ? Dans les mêmes media on déplorait la faiblesse ou on se réjouissait de la reprise de la consommation. Il y a là une contradiction et avant de proposer un nouveau modèle social il faudrait savoir vers quoi nous allons. Un retour aux valeurs chrétiennes ou plus exactement aux valeurs humaines est un préalable. Car il ne s’agit pas de rallier la communauté des dis ciples du Christ mais simplement de de reconnaître la validité de son message…et d’en tirer les conséquences pratiques pour toute la société

    1. Merci du commentaire. Personnellement, je suis prudent par rapport au concept de « décroissance », car « croître » fait partie de la nature humaine. Par contre, il s’agit de mesure autrement la croissance et surtout de réorienter différemment la recherche de « richesses »: qu’est-ce qui enrichit la vie d’un homme? Ici le message du Christ et des grandes traditions spirituelles peut nous inspirer.

      1. C’est bien ça. dans la version précédente de mon commentaire, je déplorai justement l’approche purement quantitative du « bien être social »; malheureusement dans la version publiée ci-dessus j’ai oublié d’exprimer cet aspect. N.B;: ceci pour vous personnellement et ne mérite pas de figurer sur votre blog !

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