C’était un petit article dans le quotidien « le Soir » de ce jour. Un petit article peu visible, comme ces petits articles qui parlaient, il y a quelques mois, d’un nouveau virus apparu en Chine… Un article qui parlait de sécheresse en Belgique.
S’il faut commencer à espérer la pluie dans ce pays, c’est que quelque chose est vraiment en train de changer. Et pourtant, c’est de cela qu’il s’agit. Nous sommes dans la seconde moitié du mois de mai et les pelouses sont sèches comme une fin d’été. Les agriculteurs sont inquiets. Les réserves d’eau s’amenuisent dans le pays.
Rien de dramatique encore, mais le signe que le climat change. Et même s’il y a plus de soleil, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.
En même temps, on lit un peu partout sur les fils de discussion que les belges souhaitent qu’on ouvre les frontières pour pouvoir passer leurs vacances « au soleil » ! Quelque peu contradictoire …
Bien vu, Eric. S’il faut commencer à réclamer de l’eau en Belgique, vers quoi nous dirigeons-nous? En effet, les sécheresses à répétions deviennent inquiétantes. En dehors de leurs méfaits dans l’agriculture, elles sont également très nuisibles dans nos forêts. Des essences comme le hêtre et l’épicéa (ce magnifique conifère qui, actuellement victime du scolyte, a tant contribué à enrichir notre Ardenne et qui lui donne un air de montagne) sont aux premières loges au niveau des dégâts provoqués par le changement climatique. Franchement triste! Dès lors, des essais concernant les essences du futur voient le jour. Dans la commune de Lierneux, par exemple, on a planté, pour expérimentation, des cèdres de l’atlas, des douglas et des sapins de Nordman et ailleurs dans notre pays, des chênes pubescents et des pins de Corse. De telles essences suffiront-elles à rendre nos forêts aussi attrayantes et productives que dans le passé? L’avenir, sans doute, nous le dira.
Une des plus importantes leçons que nous puissions tirer de la crise actuelle est que la société dans laquelle nous vivons fait partie d‘un système profondément interdépendant à l‘échelle planétaire.
Tout comme un choc virologique peut avoir des conséquences économiques, financières, geo-stratégiques etc. , une rupture au niveau du climat peut elle aussi, je dirais davantage encore, secouer un monde dont la stabilité n‘est qu‘apparente.
Le nouveau défi est donc à l‘échelle planétaire et exige que l‘on le relève dans une cadre de coopération internationale sans réserve.
Malheureusement, force est de constater que, au lieu de s‘unir, le monde est en train de se morceler sous les coups de boutoir des forces populistes et autoritaires.
J’imagine que tout le monde a vu cette petite vidéo qui dure 10 minutes et fait un tour d’horizon de la situation au plan global … A tout hasard, tapez dans Youtube : « Comment l’humanité déclenche des pandémies »
Non, je ne l‘avais pas encore vue!
Merçi d‘avoir attiré mon attention.
Pour ceux qui ont quelque chose à ficher du problème je remets l’article de l’autre jour en lien :
Lisez les paragraphes sur le manque d’eau et sur le changement climatique svp je vous en prie:
-l’industrie de la viande produit plus de gazs à effet de serre que tous les camions et toutes les voitures du monde
– la moitié de l’eau aux USA est absorbé par l’industrie de la viande
C’est une solution pratique pour agir maintenant au lieu de se tordre les mains.
Je le dis parceque c’est mon devoir même si tout le monde s’en moque mais la gourmandise des plus riches à pour effet de ruiner et consommer la planète.
Peut-être que viendra un jour ou même les Pilate n’auront plus d’eau pour s’en laver les mains.
C’est triste à dire mais il me semble que la situation n’est pas encore assez grave (!) pour provoquer une réaction courageuse, une remise en question de nos modes de vie … Pour le moment, qu’est-ce qui tracasse le plus nos concitoyens ?
Quelles questions sont fréquemment posées sur les forums ?
« Pourrons-nous partir en vacances ? Pourrons-nous bientôt retourner au restaurant ou au cinéma » …
Pour moi, ça s’appelle « danser sur un volcan » ! J’espère me tromper…
Si on prend le chiffre de décès pour un million d’habitants, cela donne: USA: 350, Belgique: 810, France: 420, Italie: 540, Brésil: 120, Suède: 390, Hongrie: 50, Danemark: 100, Suisse: 220, Pologne: 26, Slovaquie: 50. Comprenne qui pourra
Comprenne qui pourra?
J‘ai essayé de comprendre en effet…
Malheureusement, il n‘y aucun, mais alors aucun rapport entre votre petit tableau et le sujet de cette discussion: le changement climatique.
„You should dream more, Mr Wormold.
Reality in this century is not something to be faced.“
Graham Greene, in „Our man in Havana“