«Chaque fois que vous l’avez fait à un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait» (Matthieu 25, 31-46)
En ce dernier dimanche de l’année liturgique – dimanche du Christ-Roi – l’Evangile nous fait réfléchir sur ce qu’on appelle communément « le jugement dernier ». Des générations entières ont eu l’imagination marquée par les bas-reliefs sculptés sur le portail de nos cathédrales: le Christ-Roi y trône en majesté et sépare les âmes justes de celles qui sont réprouvées.
Mais cette représentation-là ne correspond pas pleinement à l’Evangile. Jésus est un roi dont la seule couronne est d’épine et l’unique trône, le bois d’une croix. Un roi humilié. Un roi crucifié. Un roi qui se fait le frère de tous les laissés-pour-compte de l’histoire. L’unique question que ce Roi nous posera lors du jugement dernier, sera : quand tu as croisé la route de ce pauvre type, nu, malade, prisonnier, affamé… l’as-tu servi comme un roi? Si tu l’as méprisé, comment pourrais-tu Me reconnaître comme ton Roi ? Regarde-Moi : je suis nu, malade et prisonnier. «Chaque fois que tu as fait du bien à un de ces petits qui sont mes frères, c’est donc à Moi que tu l’as fait».
Magnifique rappel de ce qui fait l’essence même de notre Foi.
Un grand merci pour cela.
De quoi rester évellé la nuit. Heureusement qu’une dizaine de chapelet nous rendort. Merci, bonne Mère.
Et » Il n’est jamais trop tard pour le plus grand Amour » ( titre d’un livre de » Michaël Lonsdale » ) . Pour regretter d’avoir trop peu et mal aimé le prochain.