« Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements blancs comme la lumière » (Matthieu 17, 1-9)
Transfiguration – c’est le contraire de défiguration. Le péché – défigure. Il suffit d’observer les « tronches » de personnes qui sont submergées par la haine. L’amour, le pardon, la bienveillance,… – transfigurent. Regardez une photo de Mère Térésa de Calcutta : son regard est comme un brasier qui nous révèle le meilleur de nous-mêmes.
La transfiguration de Jésus sur la montagne, c’est l’expérience de l’infinie puissance d’amour de Dieu qui s’exprime à travers Lui. Difficile de décrire ce que les trois apôtres ont vu, mais ils ont ressenti leur Maître comme rayonnant d’une Lumière d’En-Haut. A ses côtés – Moïse, qui donna la loi, et Elie, modèle des prophètes. Les disciples pressentent donc que le Christ récapitule la loi et les prophètes et, dès lors, toute l’histoire sainte d’Israël. « Dressons trois tentes », dit Pierre. Ils ont envie de rester dans cet état d’extase et de bien-être.
Mais non, il faut redescendre de la montagne et poursuivre sa route. Une expérience de transfiguration est faite pour nous nourrir spirituellement et nous fortifier. Pas pour nous retirer du monde. Poursuivons donc notre chemin de Carême.
Et si la transfiguration était déjà la figure du Christ telle qu’elle le sera après sa résurrection corporelle et une indication de ce qu’Il sera dans l’éternité? Et si, les apparitions de Moïse et d’Elie était déjà une préfiguration de ce que seront les apparitions de la Vierge au cours de l’histoire?…