«  Le Dieu qui marche » – 3° dimanche de Pâques, Année A

« Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et Il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas. » (Luc 24, 13-35)

La marche est une des plus anciennes activités de l’homme. En effet, c’est quand nos lointains ancêtres hominidés ont commencé à se redresser et à marcher sur leur deux jambes, que le cerveau humain s’est développé.

Durant sa vie publique, Jésus marcha beaucoup avec Ses disciples. Et une fois encore, sur le chemin d’Emmaüs, le Ressuscité marche pour rejoindre deux d’entre eux. Ceux-ci – aveuglés de tristesse – ne Le reconnaissent pas. Pas à pas, le Vivant va réchauffer leur cœur et ranimer leur foi. Quand ils Le reconnaîtront enfin – Jésus se dérobera à leurs yeux pour les renvoyer vers les autres membres de l’Eglise.

Ces semaines-ci, des jeunes font leur Première Communion, Profession de foi ou confirmation. Prions pour ces chrétiens en herbe. Malgré les restrictions de la pandémie, le Christ marche avec eux le long des chemins de leur jeune vie. Puissent-ils Le reconnaître chaque jour davantage, pour pouvoir proclamer comme les disciples d’Emmaüs : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’Il nous parlait sur la route, et qu’Il nous faisait comprendre les Ecritures ? »   

9 réflexions sur « «  Le Dieu qui marche » – 3° dimanche de Pâques, Année A »

  1. « Ces semaines-ci, des jeunes font leur Première Communion, leur Profession de foi ou confirmation » écrit Eric. Sans vouloir être pessimiste, combien seront ceux qui sauront que ce qu’ils reçoivent à la communion est, loin de n’être qu’un simple symbole, est le véritable corps du Christ qui devient tel dès la consécration? Et combien sauront que le Credo est le résumé de la foi chrétienne? Sans vouloir être inutilement pessimiste, j’ai bien l’impression qu’ils répondront comme des abonnés absents. Pourquoi? Parce que la catéchèse qu’ils auront entendu ne leur aura rien dit sur ces deux réalités fondamentales. Quel jeune sera capable de faire sien le Credo de l’Eglise en ne le connaissant pas? Combien sont ceux qui seront aptes à réciter ce qui constitue depuis 2000 ans la foi de l’Eglise? Quel jeune réalisera que ce qu’il reçoit lors de la communion est réellement le Christ corporellement présent dès la consécration? Je ne juge pas. Cela dit, je trouve terriblement dommage de constater que beaucoup de jeunes iront professer une « foi » sans savoir que celle-ci ne correspond plus avec celle d’une Eglise bi-millénaire marquée par la présence de tant et de tant de saints.

    1. Pour moi, selon la formule d’un ami prêtre, la Communion (l’Eucharistie) est « le mémorial du Christ » !

      Lorsque je me lève pour communier, je manifeste que je veux suivre le message du Christ et que c’est ce qui fait vivre ma Foi, me rappelant Sa parole « vous ferez cela en mémoire de moi » !

  2. Pour moi, selon la formule d’un ami prêtre, la Communion (l’Eucharistie) est « le mémorial du Christ » !

    Lorsque je me lève pour communier, je manifeste que je veux suivre le message du Christ et que c’est ce qui fait vivre ma Foi, me rappelant Sa parole « vous ferez cela en mémoire de moi » !

    1. Certes, chère Marie-Madeleine, mais si,l’Eucharistie n’est que le « mémorial du Christ » vous rejoignez non pas le catholicisme mais bel et bien le protestantisme. Et cela dit, sans vous juger le moins du monde (pécheur comme je le suis, qui serais-je pour le faire?) me conduit à me demander (notamment en fonction de ce que vous avez écrit dans le passé) si vous ne vous sentiriez pas plus à l’aise dans une religion (chrétienne) qui correspond bien plus à vos convictions?

      1. Mais, cher Jean-pierre, je ne suis pas – et de très loin – la seule catholique à penser ainsi et, par ailleurs, je suis membre de la grande famille chrétienne, ce qui veut dire que pour moi les protestants sont des frères tout comme les catholiques.

        A cet égard, avez-vous déjà séjourné à Taizé en Bourgogne ? Je le recommande à tous ceux qui se sentent concernés par l’oecuménisme ! Bien à vous MM

    2. «  »L’apôtre Paul nous fait connaître une deuxième signification du pain de la Cène: celui-ci représente non seulement le corps personnel du Seigneur, donné pour nous, mais aussi son corps mystique, formé de Christ, la tête glorifiée, et de tous les vrais croyants, membres de son corps sur la terre. Tous les rachetés, unis à Christ, forment un organisme réel, vivant, appelé le corps de Christ » »

    1. Votre observation touche une corde toute spéciale dans ma vie.
      Surtout losqu’elle tombe pile le jour où je viens d’assister, ici à New York, au Bar Mitzvah de deux de mes petits-enfants, Abigail et Nathaniel.

      1. Il est facile pour moi de suivre Jésus et de considérer le judaïsme comme le tronc dont le christianisme a émergé. Mais je me demande souvent si cela est aussi simple pour les personnes qui ont été maltraitées (et pire) au fil des siècles – e.a. par des gens qui portaient « Gott mit uns » sur leur ceinturon !!! J’ai rencontré plusieurs juifs dans ma vie mais je n’ai jamais osé abordé cette question avec eux …

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