« La joie de l’Evangile » – 3e dimanche de l’Avent, Année A

« Cependant, le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. » (Matthieu 11, 2-11)

Le troisième dimanche de l’Avent, est surnommé Gaudete – ce qui signifie en latin « dimanche de la joie ».

Dans son exhortation apostolique « la joie de l’Evangile », le Pape enseigne : « (2) Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu, on ne jouit plus de la douce joie de son amour, l’enthousiasme de faire le bien ne palpite plus. Même les croyants courent ce risque, certain et permanent. Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie. Ce n’est pas le choix d’une vie digne et pleine, ce n’est pas le désir de Dieu pour nous, ce n’est pas la vie dans l’Esprit qui jaillit du cœur du Christ ressuscité ».

C’est à cette joie – offerte aux plus petits dans le Royaume des cieux – que Jésus invite le Baptiste enfermé dans sa prison : « les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés… »  C’est également à pareille joie que nous sommes conviés.

7 réflexions sur « « La joie de l’Evangile » – 3e dimanche de l’Avent, Année A »

  1. A nouveau, un commentaire clair et concret du Pape sur ces « risques du monde » que vivent tant de personnes aujourd’hui ! La consommation, les plaisirs superficiels, l’isolement … Comment être heureux avec tout ça ? J’espère que l’Esprit de Noël ramènera un peu de cet « enthousiasme de faire le bien » : autour de nous, les occasions ne manquent pas …

    1. Kess,
      je voudrais vous demander pardon. Pardon parce que je n’ai pas compris votre souffrance. Quad j’ai appris avec tellement de tristesse que vous étiez atteint de cette terrible maladie, qu’est ce que jr pourrais vous dire, sinon des mots creux qui ne vous atteigneront peut-êtrepas

      1. Ne vous en faites pas pour moi, Monsieur Snyers.
        Nos échanges ont donné des étincelles, mais rien qui doive vous inquiéter.
        Telles que les choses se présentent, il me reste encore beaucoup de temps (et de force) pour croiser les fers avec vous.

        1. Quelle bonne nouvelle ! Je suis persuadée que votre force intérieure vous aidera énormément et je prie pour que tout aille bien pour vous.

        2. Merci, Kess Sholtes. Et franchement très bonne nouvelle qu’il vous reste beaucoup de temps et de force pour (notamment) croiser les fers avec moi » Vous comme moi, savons ce qu’est la polémique mais comme vous la savez aussi, il serait bien triste de se regarder comme des ennemis. En union dans la prière, J-P

          1. PS: un homme de renom je le pense vous réunira. Vous à gauche et moi à droite, vous progressiste et moi conservateur, nous avons en commun, je le crois une admiration pour ce grand orateur et intellectuel oublié aujourd’hui qu’est Henri Guillemin. Humainement parlant, il avait la délicatesse de me répondre chaque fois que j’ai publié un opscule (dont celui pour lequel il m’avait consacré un avant-propos. Ses conférences étaient passionnantes et je retiens en particulier: « Dieu, un mythe qui disparaît? »

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