«  Bonne Nouvelle » – 3e dimanche de l’Année, Année C

« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture » (Luc 1, 1-21)

Notre pape François est sympathique, simple et souriant. Mais si vous suivez ce qu’il enseigne et les actes qu’il pose, vous constaterez qu’il y a un projet à la base de son pontificat : Celui de rappeler que l’Evangile est « bonne nouvelle » – un message de libération et de joie.

Trop souvent, le christianisme est travesti en morale pesante et puritaine. Il existe des principes moraux – bien sûr – mais ils découlent de l’amour gratuit de Dieu. Et non pas l’inverse : Ceux qui pensent que l’amour de Dieu « s’achète » à force de bonnes actions, n’ont pas compris le message chrétien. 

« L’Esprit du Seigneur (…) m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs la libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur ». 

13 réflexions sur « «  Bonne Nouvelle » – 3e dimanche de l’Année, Année C »

  1. Le pape François sympathique ?
    Moi je le trouve fort loin de nos prérogatives et fort distant des réalités du peuple chrétien d Europe.

    Le pape est simple ?
    Oui d un simplisme aberrant. Aucune compassion pour les chrétiens vivant sous le joug soit de l islamisme rampant partout ici ou en Afrique ou en Asie . Tout le monde, il est bon tout le monde il est gentil selon notre pape. C’est simple!

    Le pape est souriant ? Oui avec ceux qui partagent sa vision des choses. Sinon ce sont des sermons de réprobation pour qui ne partagent pas son point de vue. Ils détestent les européens qui veulent défendre leurs frontières leurs coutumes, leur civilisation chrétienne.

    Non vraiment, ce pape, n est pas le mien.
    Aucune sympathie , simpliste, et son sourire faux reprobateur à tout qui ne pense pas comme lui, trop peu pour moi .
    Ce pape ne renforce pas ma foi mais la remet en question.

    Qu on écrive que le pape est simple,souriant et sympathique me désole.

    Je le trouve antipathique, méprisant.

    Mais c’est de l ordre du subjectif. Certes. Certes.

    Puis je avoir une réelle amertume par rapport à ce pape ? Une réelle aversion . Une réelle révolte même ?

    Je n en suis pas certain, mais c’est comme ça.

    Jm

  2. Eh bien,  » ce Pape » est le mien exactement pour toutes vos raisons : simple, souriant, sympathique et surtout humain…Il est celui que j’attendais depuis longtemps et, grâce à lui, je suis encore « dans l’église catholique ».

  3. « Notre pape François est sympathique, simple et souriant ». Cela, c’est le côté pile. Du côté face, il est cassant (voir certains voeux à la Curie), compliqué (dit tout et son contraire, notamment durant ses voyages), peu amène (il frappe une pèlerine chinoise sur la place Saint-Pierre). Comme quoi chacun voit ce qu’il veut voir!

  4. Hum, l’adhésion à l’Eglise catholique ne devrait pas être fonction du Pape, ou de tel évêque, ou de tel prêtre…
    Si tant est que l’on puisse le(s) connaître réellement d’ailleurs, au travers des quelques images ou portraits qui nous en sont faits.
    Dieu seul sonde le coeur et les reins.

    1. Relisez le texte d”EDB: derrière l’homme du Pape Francois, il y a une vision, une “Weltanschauung”

      Celle d’une Eglise ouverte, en dialogue avec le monde, à l’opposé d’un culte qui se retranche derrière ses remparts identitaires.

      C’est loin de faire l’unanimité, évidemment…

      1. Bonjour,

        Chesterton donnait de l’Eglise l’image d’un rocher immense et tout à fait difforme, qui par miracle parvenait à tenir en équilibre (ou c’en était l’idée, je n’ai pas le texte précis sous les yeux).

        D’une part l’Eglise doit être ouverte, certes, puisqu’ayant reçu du Christ le dépôt de la Foi, proclamer la Bonne Nouvelle à l’humanité est sa raison d’être, depuis son commencement.

        Mais d’autre part et pour assurer cette mission, elle doit également vivre des dons reçus de Dieu (par la prière, les sacrements, etc.) et se préserver des babils du monde, qui depuis toujours et pour toujours étouffent la Parole.

        L’équilibre est donc tout à fait fragile, entre d’une part le repli identitaire obtus et d’autre part une ouverture totale à tout ce qui peut se dire ou se faire, avec la croyance qu’aimer l’Homme comme création de Dieu (ce que le Christ commande), c’est aussi approuver tout ce qu’il peut faire.

        Veritatem facientes in caritate.
        Les deux mots ont leur poids.
        Une question d’équilibre :-)

      2. Parce que cela fait peur … ce sont nos certitudes qui pourraient être ébranlées !

        Moi, je pense que c’est un risque limité que nous devrions prendre avec audace. Le Message du Christ ne sera pas en danger parce qu’un certain formalisme disparaîtrait ou qu’une autre vision du monde se dessinerait.
        Il y a 2000 ans, ils étaient douze et voyez aujourd’hui … ;-)

        Comme disait JP II : « n’ayez pas peur »: la phrase que je retiens de lui.

  5. ‘Sympathique, simple et souriant.’

    Ce n’est pas ce que j’ai ressenti quand notre pontif s’est moqué ouvertement du cardinal Burke, quand celui-ci était à l’agonie, mourant presque. La façon dont le pape Francois a traité les frères franciscains de l’Immaculée n’en fait pas preuve non plus. Son personnel qui a le choix entre vaccination obligatoire ou suspension de salaire subit le fardeau d’une dictature sanitaire pure et dure; le dialogue et la miséricorde semblent être réservés aux ‘Pfizerisés’.
    Son mépris de nombreux fidèles – dont plus en plus de jeunes – qui sont attachés à la liturgie tridentine (sans rejeter VatII pour autant) et la division que le pape sème par sa croisade contre la tradition révèlent en effet un projet. Ce projet consiste à l’herméneutique de la discontinuité ou plutôt: d’une rupture radicale. Par conséquence, son message de libération et de joie est assez sélectif. Il s’adresse notamment aux adeptes de ’68 ou de la théologie de la libération, qui frôle les idées marxistes.

    Quand notre fils (15 ans) a osé défendre sa conviction « qu’un homme va avec une femme » il s’est fait traiter de homophobe par la directrice-adjointe du collège catholique (sic!) du CRMT. Elle l’a sermonné en disant qu’on ne vie plus dans le moyen age où on brûlait les sorcières et – voici mon point – que le pape Francois se montre bien (plus) ouvert aussi. Dites-moi, il est où, le message chrétien? L’amour sans vérité est cruel, elle est comme de l’eau dans une rivière qui n’a pas de rives.

    Ne serait-il pas intéressant de connaitre le point de vue des catholiques d’Argentine, le pays natal que le pape Francois n’a pas encore visité? Espérons que leur opinion diffère de la description que José Arturo Quarracino, neveu et filleul de l’ancien cardinal argentin (Antonio Quarracino) a donné récemment.

    Bref, tout dépend de ce qu’on veut voir. L’unité des chrétiens est en jeu. Une semaine de prière ne suffira pas.

    1. Chacun peut avoir là-dessus une sensibilité personnelle; je retiens que Jésus ne s’éloignait pas des lépreux, ni des pêcheurs et qu’il fréquentait tous ceux qui venaient à lui…

      Il est peut-être temps de remettre la tradition en perspective car les temps changent et les siècles aussi…

      1. En effet Marie Madeleine, Dieu n’exclut personne (Marc 2:17). Bien au contraire, en donnant sa vie sur la croix le Christ a voulu attirer tous les hommes à lui pour les sauver de la mort. Mais l’homme d’aujourd’hui, cherche-t-il vraiment à être sauvé ou plutôt à être validé / approuvé?

        En ce qui concerne la tradition, le tout est de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain au service de la remise que vous mentionnez. Une opération délicate s’impose.
        « Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ; il n’a rien de stable, tout passe. Aspire au céleste, qui dure toujours ; fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas. » (Ste Thérèse d’Avila)

        1. Je pense qu’aujourd’hui le temps manque pour la réflexion de fond (encore faut-il souhaiter une réflexion). C’est l’époque du « prêt à emporter », de l’internet, de l’information de masse sur tout et sur rien et de la simplification du discours.

          Pour l' »opération » que vous préconisez, je pense qu’il faut s’adresser au public qui s’intéresse à la lecture, à l’analyse et à la philosophie qui n’attirent pas la majorité du public.

          Lorsque je parle de la Foi et de la pratique avec mes petits-enfants (public très accessible), j’essaie toujours de prendre une parole du Christ et de l’actualiser, de la mettre « en situation ».
          C’est ainsi que je peux capter leur attention.

          Les cours que j’ai suivis dans mon enfance n’existent plus (« histoire sainte » et catéchisme), donc je commence par me poser la question « de quelle base puis-je partir pour partager avec eux la beauté des évangiles » ?

          PS Dans votre dernier §, il y a des mots (« vaine gloire », « céleste ») que la plupart des enfants de primaires ne connaissent même pas ou ne comprennent pas.
          Cette pauvreté de l’enseignement n’entraîne pas à la lecture de textes jugés « difficiles » !

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