« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ». (Marc 13, 24-32)En cette fin d’année liturgique (dimanche prochain, c’est le « Christ-Roi », dernier dimanche de l’année liturgique), les lectures parlent des « fins dernières » en usant de ce qu’on appelle le style apocalyptique: « Le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel ».
Les amateurs de prédictions sont friands de coller une date sur la fin du monde. Au lieu de jouer à cela, veillons à l’avenir de notre planète et prions pour l’avenir climatique du monde. Que l’accord de Glasgow ne finisse pas en stérile « bla, bla, bla ».
Pour le reste, ne cherchons donc pas à fixer des échéances, mais vivons chaque instant avec une réelle intensité spirituelle. Car la vie est courte et fragile. Celui qui remet les décisions importantes « à plus tard », court le risque qu’un beau jour, il soit « trop tard ». A l’heure des réseaux sociaux, la mort soudaine d’un jeune est encore plus « stupéfiante ». Un instant plus tôt, il ou elle communiquait sur des bagatelles en toute légèreté sur sa page Facebook. Quand on est jeune, la mort semble bien abstraite. Puis soudainement, le fil de la vie se rompt et la page Facebook se remplit de messages de condoléances des copains.
Oui, la vie est courte et fragile. A chaque génération, ses guerres, tragédies et catastrophes. Une seule chose est durable et permanente : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ».
Magnifique. Merci eric.
Surtout ne rien ajouter de ma part au risque d abîmer votre écrit.
J’aime vraiment beaucoup ce texte !
Merci, Eric, pour ton texte éclairant. Humblement je me suis toujours dit que le jour de ma mort sera la fin du monde pour moi. Et à partir de là, que puise-je me dire? J’aimerais, contre toute espérance, que le Seigneur me regardera avec compassion, qu’Il ne verra pas seulement en moi quelqu’un qui l’ai déçu par rapport à ce qu’Il attendait que je sois. J’ai souvent pensé à mon premier mot lorsque j’entrerai dans l’éternité et ce mot n’est autre que « pardon ». Pardon de n’être que ce que je suis, pardon pour mes manquements d’amour, pardon pour mes infidélités, pardon pour pour mes jugements, pardon pour mon désespoir en oubliant que seul Tu es la vie, pardon d’être si pauvre et si démuni par rapport à ce que Tu es J’ai essayé mais j’ai tour raté, Mon Dieu Quand je vous rencontrerai, je ne serai pas fier de paraître devant vous .Excusez-moi, je ne sais plus
Votre mort sera émerveillement !
« … Simplement il eut pitié. Pas plus …
Le visage que j’eus en relevant la tête
Je le veux pour beauté par devant les élus.
Je le veux à jamais pâle comme je l’eus
Plus tremblant qu’une flamme et plus fuyant qu’une aile
pour être sur le seuil ébloui du salut
Le visage effrayé de ma joie éternelle »
Marie Noël
Comme il s’agit d’un morceau de poésie la mise en page devrait être respectée !