« Le bon Pasteur » – 4° dimanche de Pâques, Année B

« Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent » (Jean 10, 11-18)

Dans le domaine du spirituel et du religieux, il existe de nombreux gourous, voyants, guides, etc. adaptés à vos goûts et votre portefeuille. Cependant, le jour où vous êtes fauché, il n’y a plus personne. Ceux-là sont des mercenaires. Toute autre est l’image du bon berger – du vrai pasteur : il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent. Pour elles, il donnerait sa vie.

J’ai compris cette parole, il y a une vingtaine d’années. Je faisais une marche dans les Causses – la région la plus désertique de France. Là ne poussent que des cailloux et des chardons. Je vis par une brûlante journée, ce vieux berger qui guidait un maigre troupeau, accompagné d’un petit chien tout sale. Le troupeau s’approcha et j’entendis que – de sa voix rauque – le pasteur appelait chacune des brebis par son nom. Et celles-ci reconnaissaient sa voix.

Ainsi le Christ : Il appelle chacun par son nom. Heureux celui qui reconnaît Sa voix. Il est le bon berger. Pour nous, Il a donné Sa vie. En ce dimanche des vocations, prions pour que – aujourd’hui encore – des jeunes entendent la voix du bon Pasteur et se mettent à sa suite. 

3 réflexions sur « « Le bon Pasteur » – 4° dimanche de Pâques, Année B »

  1. Soyons d abord lucides, le manque de vocation est dramatique.

    Dieu n est tel il plus audible ou les hommes et femmes de cette décennie ne sont ils plus capables d entendre ?

    Les torts sont-ils partagés?

    Mais on sait que dieu est infaillible.
    Si j avais tout pouvoir comme dieu l a ,je ferais en sorte de me faire entendre par beaucoup de serviteurs à ma cause.

    D accord dieu nous laisse libre. Mais que j aimerais comprendre cette désertion presque totale à sa vénération sous nos latitudes.
    Est ce moi qui abandonne dieu ou est ce lui qui me laisse face à mes responsabilités ?

    Dieu ne peut avoir de défauts, de défaillance, de peurs, de tristesses .
    Sa présence est absolue, primordiale, éternelle ,indispensable ,unique.

    Mon dieu donne nous des curés.
    Mon dieu fais moi apprécier les curés actuels.
    Mon dieu aide moi à voir clair dans ce que j ecris humblement.
    Mon dieu merci pour toutes les personnes qui ont dieu comme seul ami ( tous les prêtres, les religieuses, les moines ,les évêques, les diacres )

    Qu il faut être téméraire pour être curé de nos jours.

    Merci donc à tous ceux qui consacrent leurs vies à dieu et donc à nous.

    1. Bonsoir.
      Voici une prière proposée à ce sujet.
      Mon Dieu, fais se lever parmi nous un clergé qui soit, comme naturellement, à la hauteur de notre vocation collective et à la hauteur de sa vocation particulière.

  2. Cette histoire du Bon Pasteur me rappelle la rencontre avec un séminariste à Paris. C’était l’année dernière, une belle rencontre au coin de la rue, aussi inattendue que riche. Ce jeune homme avait été “renvoyé” chez lui, suite à la fermeture de la Fraternité des Saints Apôtres. Il poursuit son chemin, ailleurs et sans rancune. Entre-temps, ce sont des prêtres d’ailleurs qui remplacent en grand nombre le clergé en Belgique. Comprendra qui pourra.

    Si la façon dont Dieu choisit d’émettre son Esprit Saint dérange certains, ce n’est pas pour autant qu’il se tait. Il y a bien des séminaires et des communautés qui sont en forte croissance. En effet, je ne pense pas que le Bon Berger n’est plus audible, mais est-ce qu’on veut vraiment de lui? Et puis, lorsque le Fils de l’homme va revenir, trouvera-t-il la foi sur la terre? Ou est-ce qu’il risque davantage d’être confronté aux décombres fumants que la “génération 68” à la Drewermann, Küng, Boff et Schillebeeckx nous a laissés comme héritage?

    La Hostie et la Maman du Sauveur, Vierge Sainte et Immaculée dès sa conception (ben oui, Monsieur Ringlet!). Il n’y a pas d’autres piliers pour sauver la nef de l’Eglise de l’assaut sans merci qu’elle subit, de la terrible tempête qu’elle traverse. Saint Don Bosco le prévoyait il y a bien longtemps. C’est dans la mesure où l’on rend à Jesus sa divinité qu’il saurait de nouveau toucher nos cœurs et sauver l’humanité entière. Aucun jeune n’est prêt à sacrifier sa vie pour devenir un assistant social, au service d’un évangile thérapeutique ou écologique.

    Ô Seigneur, donne-nous de saints prêtres.

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