Ce vendredi 5 mars est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.41.
Pour la consulter, cliquez sur: « La sexualité, entre impasses et chemin ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.
Ce vendredi 5 mars est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.41.
Pour la consulter, cliquez sur: « La sexualité, entre impasses et chemin ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.
Remarquable texte qui met bien en évidence les difficultés du sujet !
Votre chronique est insipide et montre une méconnaissance totale de la sexualité pratique. Vous devriez vous abstenir de parler de sexualité, vous n’y connaissez rien.
J’ai 76 ans, veuf, et j’ai eu une vie sexuelle bien remplie. J’ai la pudeur de ne pas en parler car c’est un trésor que je garde pour moi, il n’y a pas de partage hors son partenaire.
Religieux taisez-vous svp ou mariez-vous.
Cher Monsieur, une argumentation quant au contenu de ce que j’ai écrit, rendrait votre critique plus consistante… Bien à vous EdB
C’était fin des années 1980. Un soir (tard), au salon du mess des officiers, le « Padre » (l’aumônier militaire) nous a expliqué qu’aux yeux de l’Église, la masturbation ne constituait qu’un péché véniel, sans gravité, rachetable par un peu de charité.
Il a précisé que le problème avec la masturbation n’est pas tant l’état d’excitation qu’elle procure mais plutôt le fait que c’est un acte tourné vers soi-même, et non vers l’autre.
Pour un chrétien, la masturbation est donc un acte d’égocentrisme à l’état pur, doublé de narcissisme.
Il a ajouté que cela ne servait à rien d’en parler en confession, car la confession n’a de sens que pour des péchés qu’on regrette sincèrement. Alors, si c’est pour recommencer le lendemain…
En cette fin de soirée, nous étions tous passablement éméchés par le cognac et le whisky…
A cette heure tardive, les « carrières » étaient rentrés chez eux et les volets du bar étaient baissés. Ne restaient plus au club du mess que quelques candidats officiers de réserve (CORs) en service militaire et des jeunes sous-lieutenant célibataires, désœuvrés, qui n’avaient pas (encore) droit à un logement de fonction.
Nous disposions d’une chambrette (individuelle) au mess, dans un long corridor avec, au bout, une salle de douches et des toilettes. C’était encore des WC à l’ancienne, avec la chasse d’eau en hauteur, munie d’une chaînette. Le dessus du réservoir d’un WC en particulier servait de planque pour s’échanger des romans « Brigade Mondaine » (Gérard de Villiers), qui sont en fait des romans policiers érotico-pornographiques…
Les soirées sont longues en garnison quand on a 24 ans et qu’on se retrouve tout seul, isolé dans sa chambrette… Les smartphones et l’Internet n’existaient pas.
L’ambiance à la cantine des appelés était nettement plus enjouée qu’au salon des officiers, mais au nom de la « déontologie » il nous était défendu de nous y mêler (de nos jours, bars et cantines sont « all-ranks », tous grades).
Bref. La masturbation concernait la plupart des gars rassemblés autour du Padre ce soir-là. Et l’alcool avait permis de lancer la discussion…
Perso, déjà ado, je n’ai jamais pu croire que Christ avait souffert sa Passion parce qu’on se masturbe (suis aujourd’hui père séparé, seul, avec ma fille chez sa mère).
PhS
Merci à vous pour cette belle synthèse.
Quelles souffrances pour les personnes en lien avec des personnes engagées dans les impasses puritaine ou libertine!!!…
Pour autant que le Dieu Vivant nous habite, un approfondissement du corps, de la sexualité et de la spiritualité conjugale sont nécessaires.
Le silence, la méditation, la contemplation dans la prière sont recommandées!!!…