7 réflexions sur « Lettre ouverte au président Macron et au Premier ministre De Croo – La Libre p.31 »

  1. Monsieur, Je suis profondément attristé de voir un prêtre prendre part dans le conflit d’ego entre Bruxelles et Strasbourg et leur gabegie de transports de dossiers (La Libre du 4 janvier 21). Je pense qu’il y aurait bien plus à dire sur les institutions européennes qui ne sont jamais qu’une Association de Commerçants. L’Europe commune n’est ni politique, ni sociale et cause torts à ses citoyens. Voyez monnaie et espace économique communs qui n’engendrent nullement d’harmonisation des salaires ou des protections sociales mais causent compétition et délocalisation intra-européennes. Et je passe bien des exemples. Mais bon, l’église catholique est toujours du côté des puissants et votre démarche reste donc logique. Bien à vous, Jean-Marie Piron

  2. Bonjour,

    Je tombe de ma chaise là.

    Le site officiel du PE à Strasbourg ne fait pas de Strasbourg la capitale de l’UE.
    C’est Bruxelles qui est la capital de l’UE.

    Je pense qu’il y a des gens qui devrait rester dans leur domaine de prédilection au lieu de sortir des crétineries.

    1. D’abord, qui vous dit que l’Europe n’est pas un de mes domaines de prédilections? Ceci étant dit, plutôt que de traiter ce que j’écris de « crétinerie », je vous conseille de proposer autre chose… de constructif, pour sortir de l’impasse actuelle. Meilleurs voeux. (Et remontez sur votre chaise 😉)

      1. Ne vous laissez pas faire ! Je pense que l’Eglise a son mot à dire en politique. Monsieur Piron (de cuir?) nous assène que l’UE est une association de commerçants. Si c’était le cas, ce serait génial. L’UE, c’est surtout une association de malfaiteurs et là je suis d’accord avec lui. Votre article est très bon et n’a rien d’une crétinerie. Vous avez des choses à dire et c’est très bien. Etre prêtre ne signifie pas se cantonner à l’Eucharistie.

  3. Excellent et courageux texte ! Il fallait le dire. Ne changez rien. Le message est passé.
    De mon côté, j’ajouterai plusieurs petites choses cependant:
    1) Cette lettre nous parle de CO2, de Brexit et de menace populiste mais à aucun moment du contribuable européen dont on spolie les fruits du travail. C’est pas grave, ça, c’est normal. On s’en fout des gens, non? Et donc les Anglais ont bien fait de reprendre leur souveraineté et j’espère que d’autres pays suivront: Pologne, Hongrie et Tchéquie pour ne citer que ceux-là. Quant à la menace populiste, il s’agit de menace pour qui en fait? Pour nos bons démagogues certainement. Par exemple, dénoncer le fait qu’il y a 9 ministres de la santé dans ce pays de 30.000 km2, est-ce du populisme ? Si c’est le cas, cela veut dire qu’exiger la bonne gestion de nos deniers dans un esprit de bonne gouvernance est donc une menace, une menace populiste de surcroît. La Cour des Comptes et les Parlements seraient donc des organisations populistes, à moins que ces institutions ne fassent plus leur travail de contrôle. Vous savez les « checks and balances ».
    2) Strasbourg comme capitale honorifique de l’UE. J’aurais choisi Falmignoul, moi, mais bon. La réconciliation franco-allemande, mais qu’est-ce qu’on s’en fout. Les Allemands n’avaient pas trop le choix que de « se réconcilier », un point c’est tout.
    3) Pour Strasbourg, vous avez oublié de mentionner un secteur très florissant, celui des petites femmes et pas celles de la cathédrale. Car il n’y a pas que DSK qui en raffole. Dure-dure la vie de patachon européen. Il faut bien passer le temps entre deux choucroutes. Je n’ai aucun respect pour les parasites et pour ceux-là en particulier.
    4) C’est bien de parler de la gabegie européenne. Elle est réelle. Mais que dire du système belge? C’est la poussière et la poutre ou peut-être mieux, la poutre et la poutre.
    5) C’est quoi le rêve européen? 150.000 pages de lois, de règles, de directives, de réglementations en tout genre. La camisole de force du citoyen. L’Europe, c’était le Traité de Rome avec ses 4 libertés fondamentales et son principe de subsidiarité. Aujourd’hui, l’UE fait tout ce qu’elle peut afin d’empêcher que ce projet ne se concrétise. Il n’y a rien à gagner pour le citoyen. Et puis, l’UE a aussi renié ses origines et ses valeurs judéo-chrétiennes qui lui ont donné sa force d’âme et son génie qui forçaient le respect et généraient l’envie. On ne peut pourtant rien construire sur le mensonge qui consiste à dire que tout se vaut.

  4. Monsieur l’abbe, tres decue de votre article sur l’Europe , en cette periode de pandemie qui dure maintenant depuis presque un an nous attendions plus d’un pretre que des considerations sur l’Europe . En ces periodes de Covid pendant laquelle nous sommes prives de messes, nous subissons la solitude,le chagrin de deuils, la maladie et vous venez nous parler de l’Europe? Nous attendions de vous des paroles d’esperances de foi et d’encouragement a vivre cette periode avec l’aide de Marie et Jesus dans la priere . Laissons la politique aux politiciens et soutenez les croyants qui vous restent encore? Une vieille croyante encore pratiquante de 83 ans qui exprime toute sa deception et qui n’est pas seule a ressentir cette frustration

    1. Madame, Merci d’avoir pris la peine de réagir. Je répondrai trois choses: 1. J’écris depuis de nombreuses années des chroniques sur différents sujets et (excusez-moi) pas que pour « les vieux croyants encore pratiquants ». Non, pour les lecteurs de La Libre. Reconnaissez tout de même que, plus d’une fois, j’aborde des sujets religieux. 2. L’Union européenne, fondée par tant de catholiques (Schuman, Adenauer, Gasparri,…) est un projet qui regarde les catholiques. Ce n’est pas pour rien que le Pape est venu le rappeler au parlement de Strasbourg. Ce qu’un Pape fait, un prêtre peut aussi – je pense – le faire. 3. C’est un piège mortel que de confiner les intervenants catholiques, prêtres ou laïcs, à des propos « intra-religieux ». Nos adversaires anticléricaux rêvent de cela: une présence qui ne touche pas à la vie sociale. Mortelle erreur. La doctrine sociale de l’Eglise nous montre le contraire. Bref, pour paraphraser l’Ecclésiaste: « il y a un temps pour consoler les pratiquants et un temps pour interpeller les décideurs ». Bien à vous, EdB

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