Je lis sur un site fort catholique, sous la signature courageusement anonyme de « un ami nous écrit », les considérations suivantes: « En Belgique, les catholiques, singulièrement les évêques et une partie du clergé semblent timorés à l’extrême quand il s’agit de demander la reprise du culte public. Pourtant c’est une très grave erreur (et dans le cas de certains, probablement un péché très grave). » S’ensuit l’argumentation qui invite à soutenir une plainte en justice, en vue d’une reprise des cultes.
Mon point de vue est le suivant: il est de la liberté de tout baptisé de se situer face à la crise sanitaire et les mesures de confinement. De ce point de vue-là, je puis comprendre que d’aucuns (dont des évêques) trouvent les mesures gouvernementales exagérées et le fassent entendre devant les tribunaux, au regard de la liberté de culte. Il est vrai que, quand je vois les rues commerçantes pleines de monde et les églises limitées à 15 personnes, il y a de quoi y perdre son latin. Je comprends donc ces chrétiens qui protestent, mais la moutarde commence à me monter très solidement au nez quand je lis que ceux qui auraient une autre attitude, seraient (je cite) « timorés à l’extrême », (je cite encore) dans une « très grave erreur », voire (je cite toujours ) « probablement dans un péché très, très,… très grave ».
Quitte à revendiquer mon statut de pécheur public, qu’il me soit permis de leur répondre que je n’ai de leçons à recevoir de personne. Car – je l’ai écrit et je persiste – je suis de ceux qui pensent qu’il est plutôt du devoir d’un chrétien par les temps qui courent, de se montrer solidaire de l’action gouvernementale – même si, je le répète, les mesures prises me semblent exagérément sévères pour les cultes, voire dédaigneuses de ceux-ci cf. mon post précédant. Je rappelle que le gouvernement belge ne cherche pas à empêcher la liberté de culte par fureur idéologique, mais à restreindre la possibilité de se rassembler, afin que l’épidémie cesse de se propager. Il ne me semble donc pas anti-chrétien de se plier à ces mesures, comme le fait par ailleurs le pape François… Et de s’y plier, non pas par attitude « cou-couche panier » face au gouvernement (autre « charitable perle » lue sur ce site), mais bien par souci du bien commun.
Que d’autres aient une attitude différente, fait partie du sain débat en Eglise. Mais que me soient épargnés les jugements de valeurs. Le jour où je paraîtrai devant le Trône céleste, je suis assez lucide pour savoir que bien des choses pourront m’être reprochées. Mais certainement pas d’avoir été « timoré à l’extrême » pour défendre l’honneur du Christ à temps et à contretemps dans les médias ou ailleurs, jusque dans les cénacles les plus anticléricaux.
Bref, messieurs les charitables donneurs de leçons, je vous invite en ce temps de l’Avent à pieusement méditer sur « la paille et la poutre » (Luc 6, 41)… Bien fraternellement,
Eric de Beukelaer (car – oui – moi, je signe par mon nom)
Et pourquoi ne vous battez-vous pas pour obtenir au moins les mêmes mesures pour les églises que dans tous les pays voisins ?
Malheureusement l’église de Belgique s’est trop souvent couchée devant les politiciens, préférant recevoir le financement de l’état en échange de sa soumission.
Peut-être devriez-vous refuser l’argent de César afin de garder votre liberté dans la pauvreté?
Et ce n’est pas moi qui ai inventé cette idée.
Je me bats pour ce qui me semble juste. Avec les meulières et moyens. Et je pense ne me coucher devant personne: ni le gouvernement et ni les « donneurs de leçons » .
Bravo Éric de Beukelaer,
Ceux qui demandent d’ouvrir les églises pour des célébrations avec un nombre de fidèles plus nombreux.
pensent-ils à tous les lieux encore fermés. Théâtres, cinémas qui d’après moi posent moins de risques sanitaires.
L’Ostie découverte pour la consécration ensuite remise entre toutes les autres est un danger important.
Battons-nous avec tous ceux qui n’ont plus d’emplois et mettons-y en communauté d’église toutes nos énergies. C’est cela la Bonne Nouvelle: vêtir, donner à manger, visiter les malades, les prisonniers….
et ben sûr rentrons dans nos églises, elles ne sont pas fermées, pour y puiser de tout ce dont nous avons besoin pour suivre le Christ.
Monsieur le Chanoine bonjour.
Un prêtre catholique français pose neuf très bonnes questions au gouvernement français.
En tant que prêtre catholique, censurerez-vous cette fois un autre prêtre catholique?
https://www.youtube.com/watch?v=kVLAJReucl8
Voici 20 minutes de bon sens après 9 mois de non-sens, il était temps !
Il se dit que nos poulets sans tête des nombreux gouvernements du taxland sont prêts à affronter la troisième vague qui serait déjà dans les cartons. En réalité, ils adorent ça car ils se sentent enfin utiles, enfin selon eux. Ce n’est pas mon avis car ils ne sont jamais où ils doivent être et toujours là où ils ne doivent pas être. Le régalien? Ils s’en fichent. Par contre, micro-gérer la vie des gens, ça, c’est intéressant. Merci à ce prêtre qui parle vrai. Enfin, il faudrait s’interroger sur l’efficacité de la politique actuelle pour « contrer la deuxième vague ». Selon les media qui relaient le très charismatique porte-parole interbrol, les chiffres des contaminations augmentent chaque jour malgré les très justes mesures prises. Ceci signifie donc que la méthode utilisée n’est pas la bonne. Alors on va sans doute en rajouter une couche en fermant tout pour de bon. Moi, je reste très attaché aux valeurs fondamentales de liberté et de dignité et n’ai aucun besoin de ce monde de soumission.
Merci, Eric !
Comment peut on écrire que l’état cherche à empêcher les rassemblements et qu’il ne s’agit pas de furie idéologique lorsque tous les commerces « non-essentiels », les musées et piscines sont ouverts (sans limitation de nombre) et que les églises elles-mêmes sont ouvertes (sauf pour l’exercice collectif du culte) ?
Comment peut-on soutenir les mesures gouvernementales qui d’après le Conseil d’Etat violent de façon flagrante (et disproportionnée) la liberté de culte qui est garantie par la Constitution et la Convention Européenne des Droits de l’Homme ?
Se plier à des mesures qui sont manifestement illégales ne relève pas du « souci du bien commun » bien au contraire.
Pourquoi faut-il une action par la communauté juive d’Anvers pour qu’enfin ces mesures illégales soient aménagées ?
Dans ces conditions, le fait que « les évêques et une partie du clergé semblent timorés à l’extrême » semble constituer un euphémisme très mesuré.
Ah, le grand courage des anonymes… cher « A de B » (on garde tout de même la particule…😉)
Quand l’argument de fond dérange on attaque la forme.
Non, mais je dialogue avec ceux qui parlent à visage découvert.
Il me semble qu’A. de B. mérite à tout le moins, une réponse plus circonstanciée, moins méprisante.
Que la corporation des cols romains se défende avec bec et ongles, ça n’étonne personne.
Mais, cher Monsieur, dans sa grande majorité lors de cette épidémie, cette corporation a raté la marche. Et toute l’Eglise devra payer la pusillanimité évidente de ses clercs.
Quant à vous croire héroïque pour quelques rédactions de temps en temps… Passons.
C’est signé : Etienne DELMOTTE à Profondeville.
Au moins vous signez
Mon intervention précédente ne vous a pas plu : vous l’avez sucrée. Bravo !
Ne seriez-vous qu’un de ces pauvres types tout imbus d’eux-mêmes ?
A mon âge (76 ans), on en a connu beaucoup de pareils dans votre corporation.
Non, je mangeais excusez-moi. Je n’avais pas encore pu l’approuver. Malgré votre âge, vous gardez un caractère très « jeune »: l’impatience. 😉 S’il y a bien une chose qui est constante sur ce blog, c’est que je me laisse copieusement incendier. Mais je préfère que la critique soit assumée et donc signée. C’est votre cas et pas celui de A de B. Ceci étant dit, je suis certainement un « pauvre type imbu de moi-même ». Curieux que ce ne soit pas vous que le Seigneur a appelé à son service. Quel manque de discernement de Sa part 😉. Excellente préparation à la Nativité.
Bonne digestion.
– Tout d’abord, vous avez reçu, semble-t-il, une ligne directe entre vous et le bon Dieu : toutes mes félicitations.
– Vous êtes très ignorant de ma carrière, mais ça ne vous empêche pas de la juger bien en dessous de la vôtre. Laquelle est seulement en cours. Attendez donc de voir ce que allez en faire. Ne vous « canonisez » pas si imprudemment.
– Vous n’avez toujours pas répondu décemment à A de B.
Et. Delmotte
Bonne digestion.
– Tout d’abord, vous avez reçu, semble-t-il, une ligne directe entre vous et le bon Dieu (avec 4 licences… on passe à côté de ce qui est révélé aux petits mais) : toutes mes félicitations.
– Vous êtes très ignorant de ma carrière, mais ça ne vous empêche pas de la juger très en dessous de la vôtre. Laquelle est seulement en cours. Attendez donc de voir ce que allez en faire. Ne vous « canonisez » pas si imprudemment.
– Vous n’avez toujours pas répondu décemment à A de B.
Et. Delmotte
Merci Eric. Visiblement nous sommes plusieurs à avoir des problèmes avec Amora, la déesse de la moutarde. Oui, elle me monte aussi au nez
Les évêques ont-ils défendu leur point de vue devant les tribunaux?
Par ailleurs vous envoyez bien facilement la poutre dans les yeux de ceux qui ne partagent pas votre avis me semble-t-il? Sans donner de leçon il est possible de constater dans les faits que Oui, le clergé belge est soumis. Oui le clergé Belge à laché son troupeau. Dommage qu’il ne puisse voir que la poutre chez l’autre.
Commentaire hors-propos. Relisez ce que j’ai écrit. Je ne reproche rien à un certain troupeau (vous ne représentez pas tout le troupeau). Ce que je n’accepte pas, ce sont les jugements de valeurs sur les personnes.
On sent l’auteur de cette article piqué au vif, peut-être pourrait-il postuler comme porte-parole de M. Geens pour continuer à culpabiliser à la fois les prêtres courageux qui redoublent d’efforts en cette période et les fidèles qui souffrent de ne pouvoir vivre les sacrements à cause de ceux qui manquent de courage. Cela dit, peut-on vraiment reprocher à des fonctionnaires du culte souvent mondanisés d’avoir perdu le zèle apostolique des martyrs des premiers siècles?
Si l’on coupait le financement du culte comme en France, et qu’on laissait les fidèles financer l’Eglise via le denier du culte, ou encore si l’on mettait les curés en chômage technique comme les autres professions empêchées de travailler, vous verriez alors comment l’auteur de ces lignes et tous ceux qui veulent nous faire croire qu’un chrétien est d’autant plus solidaire qu’il accepte d’être privé de sacrements montera au créneau pour tenir le discours inverse devant les caméras dont il est si friand.
Remercions Dieu pour cette crise qui fait tomber les masques et montre sous son vrai jour le visage d’une bonne partie de l’Eglise belge. Et remercions nos frères Juifs sans qui nous croirions encore la Conférence des évêques quand elle nous disait qu’on ne pouvait rien faire contre les mesures vexatoires du gouvernement.
Merci pour votre bienveillance à mon égard. Sainte préparation à la Nativité, cher Jean Müller. Et vous avez raison: avec mes 4 licences universitaires, je suis devenu prêtre pour gagner de l’argent. Damned… Je suis démasqué! (dangereux en pandémie 😉)
Le but de Napoléon n’était pas de rendre les prêtres riches mais de les embourgeoiser, de les désactiver pour qu’ils cessent de nuire et de leur fournir suffisamment de confort pour qu’ils ne réclament rien. « Celui qui paye commande ». Au vu du résultat, il a pleinement réussi. Nous avons beaucoup de grands théologiens, de grands théoriciens, de grands universitaires et si peu de saints.
Tout baptisé est appelé à la sainteté de par son baptême. A défaut des prêtres belges, vous peut-être?…
Certainement pas, puisque je n’ai pas de diplômes universitaires. Et ne mettons pas tous les prêtres belges dans le même sac. Beaucoup font preuve d’héroïsme dans le silence.
Eric, je suis bien d’accord avec toi. Ici, à la Cathédrale de Bruxelles, j’ai renoncé aux célébrations du culte eucharistique – quels en seraient, en effet, les critères? les quinze plus gros, plus beaux, plus malins, les quinze premiers arrivés, les quinze inscrits, je ne sais quoi! Cela me semble injuste et irréaliste, bien éloigné de l’esprit nécessaire à une assemblée eucharistique digne de ce nom. Comme doyen de Bruxelles-Centre, j’ai laissé à mes confrères curés des différents clochers le soin de décider eux-mêmes ce qu’il est bon de proposer.
Je reste convaincu qu’il ne s’agit pas d’un complot pour éloigner l’Eglise Catholique, ou les cultes, de l’espace public, mais d’une situation réelle et préoccupante en laquelle chaque espace public est convié à prendre ses responsabilités, car l’épidémie est dramatique, contrairement à ce qu’en disent les « complotistes » de tout poil. Je songe évidemment aux malades et aux mourants, et à leurs familles, certes, mais encore davantage au personnel soignant, qui est épuisé, au bord du « burn-out », travaillant des 70 heures/semaine, interdit de prendre ses congés, avec des heures supplémentaires qui s’accumulent et seront taxées à 70 %… Ces gens (j’en connais pas mal…) vont au travail la peur au ventre, avec derrière eux une famille à nourrir et à protéger. Nous, comme chrétiens, devons les protéger eux, car ce sont les faibles du moment, et non pas ceux qui exigent la messe comme un « droit ». La messe, un droit? Et encore quoi???
J’aime la messe. Je ne pourrais pas, comme prêtre, passer un jour sans la célébrer, et je le fais, ici, dans la sacristie reculée de la Cathédrale, dite « sacristie de l’archevêque », avec un fidèle « masqué » – toujours le même, évidemment – qui y répond. Je prie pour tous – la valeur de l’intercession, redécouvrons-la, elle a été trop oubliée, je confie durant ce moment essentiel de ma journée ceux et celles qui se confient, eux, à ma pauvre prière. J’ai l’audace de penser que cela n’est tout de même pas rien…
Vivons autrement les sacrements et leur efficacité. Leur privation provisoire, loin d’être un sujet de revendication contre un Etat supposé malfaisant, est aussi une manière de redécouvrir leur grandeur… Non?
La messe n’est pas un droit mais un devoir et, comme le bon Pape François l’a rappelé, il n’est pas possible de recevoir un sacrement autrement qu’en en personne. N’hésitez pas à vous inspirer de vos confrères qui multiplient les messes et redoublent de créativité et d’efforts pour servir leurs paroissiens qui ont besoin des sacrements, et le ciel vous aidera pour le reste.
Je ne crois pas que multiplier les messes soit une bonne solution – on en ferait une sorte de produit de consommation. Oui, la célébration eucharistique est nécessaire, c’est évident, mais en être privé peut paradoxalement relancer le désir d’y participer. Songez aux prisonniers de guerre qui, entre 1940 et 1945, ne purent jamais en bénéficier (mon père en était). Cela ne les pas pas éloignés de la foi chrétienne – au contraire, même – mais les y a enracinés. Ce que je n’aime pas, et qui me semble parfaitement anti-chrétien, c’est l’esprit de revendication qui préside à ces demandes du « nous voulons la messe ». Les chrétiens ne revendiquent rien : du point de vue spirituel le plus authentique, ils rendent grâce – « font eucharistie », donc – pour ce qu’ils reçoivent, et perdre le sens du don en revendiquant les sacrements quand et comme ils le veulent me semble pourrir la foi en ce qu’elle a d’essentiel.
En effet, l’Eucharistie est un don ineffable qu’on ne peut revendiquer mais que l’on reçoit avec gratitude. Mais pour un curé, c’est un devoir de tout faire pour l’offrir aux fidèles. Peut-on reprocher aux paroissiens de vouloir observer le premier commandement et de ressentir le besoin de rencontrer le Seigneur dans les sacrements? Quel plus beau signe d’espérance et de solidarité pouvons-nous offrir au monde et à ceux qui souffrent que la lumière du Christ qui va naître?
Au niveau pratique, il est souvent possible de répartir l’affluence du dimanche sur les messes du samedi, du dimanche soir ou encore de semaine qui souvent moins fréquentées. Beaucoup de paroisses le font déjà. Sans compter qu’une grande partie des paroissiens préféreront rester à la maison. Pourquoi donc ne pas laisser à ceux qui ont besoin de l’Eucharistie la liberté de venir ou pas?
Pensons également qu’en choisissant de ne pas célébrer de messes dans une paroisse, le curé incite ses fidèles à aller chercher une messe ailleurs, où les places sont tout aussi rares. Ne faudrait-il pas au contraire, en cette période de Noël, faire preuve de solidarité envers les confrères qui font leur part du travail plutôt que de leur compliquer davantage la tâche?
Ne faut-il pas d’abord avoir le coeur en paix avant de rencontrer le Seigneur ?
« Ce que je n’aime pas, et qui me semble parfaitement anti-chrétien, c’est l’esprit de revendication qui préside à ces demandes du « nous voulons la messe » ».
Le slogan « nous voulons la messe » scandé par certains catholiques est de fait très peu heureux dans sa formulation. Mais je pense que ce serait injuste de considérer que tous les catholiques qui se montrent critiques à l’égard des mesures prises par le gouvernement sont dans cet état d’esprit et considèrent la Messe comme un dû. Les initiateurs de la lettre ouverte au Premier Ministre sont des prêtres. Le confinement ne les empêche en rien de célébrer. Ils font cette démarche leurs paroissiens, pour pouvoir leur offrir, précisément, l’Eucharistie.
Le slogan est-il si mauvais ? Il exprime ce qui est demandé.
L’assistance à la messe est un droit que nous irons de la liberté de culte.
Dans les circonstances que nous vivons, que nos autorités religieuses catholiques n’aient pas été, unanimement, les premières à revendiquer le respect de ce droit, restera une tache dans l’histoire de notre Eglise.
Notez qu’en France, le comportement de la hiérarchie n’a pas été beaucoup plus édifiant.
Dans les cas comparables, les troupes des Légions n’auraient pas tourné autour du pot : le cri des soldats aurait été « traditi sumus ». Il est vrai que les « hauts fonctionnaires » ne réfléchissent pas comme les troufions ; il faut donc savoir à qui on accorde sa sympathie.
Je pense que les prêtres qui ont réclamé un assouplissement des mesures n’ont pas moins le sens des responsabilités que les tenants d’une stricte conformation aux mesures gouvernementales. Il me semble qu’il est possible d’organiser des célébrations en gardant une distance de sécurité, avec port du masque et tout le « nécessaire sanitaire ».
Par ailleurs, vous rappelez, à juste titre, le caractère dramatique des conséquences de cette pandémie sur nos concitoyens. Oui, ce sont eux les « faibles du moment », et bien évidemment, nous avons tous, comme chrétiens mais simplement comme citoyens, le devoir de contribuer à les protéger. Mais en quoi une église remplie au tiers ou au quart met davantage en danger la population qu’une piscine, qu’un musée, qu’un centre commercial… autant d’endroits dans lesquels se rassemblent chaque jour des centaines voire des milliers de personnes ? La réouverture de ces lieux est bien évidemment légitime et nécessaire pour éviter des catastrophes économiques ainsi que pour combler le naturel besoin de culture et de sport. Mais les besoins spirituels ne sont-ils pas tout aussi importants ? Ils sont pourtant purement et simplement niés. Vous dites d’ailleurs que, comme prêtre, vous ne pourriez pas vous passer de célébrer la Messe. N’oublions cependant pas que, selon le CEC, c’est toute l’assemblée qui célèbre. Si vous ne pouvez pas vous en passer, pourquoi d’autres, les « simples laïcs », le pourraient-ils ? N’ont-ils pas, eux aussi, besoin du secours et de la grâce des sacrements pour avancer sur cette belle mais exigeante route de la sainteté ? Votre intercession est belle, mais la Messe est nécessaire à tous et rien ne remplace une rencontre personnelle avec le Seigneur dans la communion sacramentelle.
Autant les attaques ad hominem – adressées à l’abbé de Beukelaer et à d’autres – sont un contre-témoignage assez pathétique et, disons-le, très peu évangélique, autant il me semble que l’on peut entendre l’incompréhension ressentie par certains catholiques. Je ne pense pas que tous soient des irresponsables ou des personnes qui minimisent ou font passer au second plan la souffrance vécue par beaucoup. Je suis d’ailleurs certain que parmi les fidèles qui se rendraient à la Messe, beaucoup y prieraient pour un proche, pour les soignants, pour les victimes du COVID en général.
Enfin, oui, la privation des sacrements peut être une occasion d’en redécouvrir la grandeur, mais il ne faudrait pas non plus faire passer le message que, somme toute, l’on peut tout aussi bien s’en passer. Ainsi, si beaucoup d’églises restent ouvertes, on ne trouve pas facilement un lieu où se tiennent des permanences pour offrir aux gens le sacrement de réconciliation. Les évêques n’abordent d’ailleurs pas ce point dans leur communiqué, se bornant à parler d’un « bon accueil » à réserver aux fidèles. Il y a bien sûr d’autres moyens – plus « horizontaux » – de rencontrer le Christ : ils sont tout aussi nécessaires. Mais, comme le symbole de la Croix nous l’indique, l’horizontalité n’est rien sans la verticalité dont on a tous besoin, singulièrement en contexte de crise.
Benoit Lobet… Vous proclamez haut et fort comme prêtre que vous ne pourriez pas vous passer un jour de la messe, mais nous, comme simples chrétiens laïcs non prêtres, nous on peut bien donc s’en passer? Et ne pas communier comme vous, alors que nous n’avons même pas ce pouvoir, nous, de consacrer et de pouvoir trouver un quelconque moyen de communier? Honte à vous… Et vraiment et je n’ai pas dis souvent cela dans ma vie! Trouvez le moyen d’offrir au moins la communion au peuple de Dieu, c’est votre devoir! Ou bien arrêtez de célébrer la messe tout seul pour montrer votre solidarité avec votre peuple chrétien, sinon vous n’êtes pas crédible dans vos propos… Vous avez ce privilège et vous le gardez pour vous… Honte à vous! On porte la communion aux malades dans des custodes, et on peut vraiment dire qu’on est tous malades en ces moments troubles où on est privés du Saint Sacrement! Et vous, vous trouvez le moyen de dire que vous ne pourriez pas vous passer un seul jour de votre messe, mais vous ne trouvez pas le moyen de procurer le pain de Dieu au peuple de Dieu dont vous avez la charge, ne serait-ce que les miettes qui tombent de votre table d’autel lorsque vous mangez copieusement au regard de tous maintenant… J’ai rarement vu quelque chose d’aussi choquant! Quel mépris pour le peuple de Dieu… Vous l’homme riche de la parabole méprisant les Lazare de toute votre communauté… Que l’homme riche continue de manger grassement le pain de Dieu sans laisser une miette au Lazare qui meurt de faim, son jugement l’attend déjà…
Anne-Christine David
En effet, pourquoi ne pas porter la communion à domicile comme on le fait pour les malades ? Et les laïques peuvent le faire aussi. Ce serait une magnifique façon de PARTAGER le pain !
Par DHL par exemple?
Les livraisons ne sont pas interdites. Les ministres de l’eucharistie peuvent le faire, oui.
N’importe quel fidèle ( de confiance, dirais je, connu par le prêtre ) peut, après accord avec le prêtre avant la messe, demander de mettre une ou plusieurs hosties consacrées dans une custode ( pixis en nl, pixel en fl.) . Dès lors, au moment de communier( à 1, 5 m) , le fidèle montre avec ses doigts combien d’hosties consacrées il désire . Le prêtre les met dans la custode puis le fidèle communie lui -même.
Avant le covid , la personne qui ne pouvait se rendre à la messe par maladie, communiait chez elle au cours d’une mini cérémonie priante avec son , porteur (se) de Jésus- Hostie.
( le prêtre avait , au préalable , fourni le texte de la prière ( une dizaine de phrases) en double ; un pour le malade, l’autre pour le » christophore » )
Depuis le covid, l’ hostie est » livrée » à la porte ( avec toutes les précautions sanitaires d’usage ) et le malade fait les prières , seul , en lui même ou à haute voix.
Monsieur le Doyen,
Hier, comme dimanche dernier après le chapelet sur le parvis, je suis entré dans la cathédrale.
Beaucoup de visiteurs, plus de quinze à coup sûr, heureux de visiter l’exposition de crèches (très belle d’ailleurs). Expliquez-nous comment il est possible d’accueillir beaucoup de visiteurs mais quinze personnes à la messe, alors non.
Si cet accord des évêques est impossible à mettre en pratique, c’est que c’est un mauvais accord.
Coup de geule salutaire et nécessaire! Rien ne justifie les jugements de valeur à l’encontre ceux qui sont en premières lignes et agissent avec responsabilité et solidarité dans ce contexte dramatique.
Cela dit, si se plier à ces mesures n’est pas « anti-chrétien », les contester ne l’est pas moins, surtout quand de telles mesures sont « dédaigneuses », injustes et disproportionnées.
Monsieur l’abbé,
Je fais partie de ces catholiques indignés (et j’ai tendance à croire que, parmi ce tout petit troupeau de catholiques pratiquants réguliers, le nombre de mécontents est important).
Il est certain que les évêques n’ont pas la vie facile dans nos pays (mais est-ce qu’un évêque en Irak ou en Arménie ne doit-il pas faire face à de plus grandes difficultés ?).
Mais est-ce pour cela qu’il faut s’abstenir de lutter ? En France, le combat engagé par des laïcs, auxquels les évêques ont fini par adhérer, a porté de bons fruits.
Pourquoi la pétition n’a-t-elle été signée que par un seul évêque, qu’il faut remercier pour le souci qu’il a du troupeau qui lui est confié (j’allais ajouter courage mais si nous devons parler de courage pour la signature d’une pétition nous n’irons pas très loin).
En fait, cette situation de crise met en évidence une décadence de l’Eglise catholique en Belgique (plus ou moins selon le diocèse). Comme dans une maison mal entretenue, il y a une fuite dans la toiture qui n’a pas été réparée et maintenant la mérule ravage la charpente.
Est-ce que la situation actuelle ne mériterait pas de la part des évêques de jouer « cartes sur table » ? Est-ce par des communiqués anonymes – des directives sanitaires – qu’on s’adresse aux fidèles ?
Les moyens informatiques modernes permettraient aux évêques de s’adresser aux fidèles, d’expliquer avec franchise les tenants et les aboutissants, les options qui se présentaient à eux, de répondre en direct à leurs questions. Un langage clair, viril !
le 28 mars 2013, durant son homélie, le pape François disait cette phrase « Prêtres, soyez des pasteurs qui portent « l’odeur des brebis ». C’est maintenant le moment de le pratiquer !
En 2019, il dénonçait le cléricalisme : Le cléricalisme, a-t-il asséné, «condamne, sépare, frustre, méprise le peuple de Dieu. Le cléricalisme ne prend pas en compte le peuple de Dieu». Cette attitude, a-t-il condamné, ne prend pas en compte la «souveraineté du saint peuple de Dieu».
Oublie-t-on que l’évêque est un père pour pour les fidèles dont il est le pasteur ? Il en a la charge. Il doit les conforter dans la Foi, il doit être un modèle. Est-ce par des communiqués de presse ou des vidéos mièvres (que pratiquement personne ne regarde) qu’on s’adresse à des enfants ?
Messieurs les évêques, venez vers nous, acceptez d’écouter d’autres personnes que les membres de vos différents conseils. Vous en apprendrez sans doute beaucoup. Nous serions heureux de vous rencontrer. Sans doute entendrez-vous des choses pas toujours agréables mais au moins vous aurez renoué le contact.
Nous avons tant de choses à vous dire !
Dernière chose : lorsqu’une vie plus ou moins normale sera à nouveau possible, nous aurons probablement à vivre « une nouvelle normalité » (terme à la mode en ce moment). Pour les cathos, ce sera probablement des assemblées encore plus réduites dans beaucoup d’églises. Préparons-nous !
Beau !
Je ne vais pas citer de nom, mais il n’y a pas si longtemps deux de nos monseigneurs les z’évêques, des wallons bien évidemment, ont été retrouvés enfermés dans leur garde-robes, les cambrioleurs ne voulant probablement rien entendre de leurs appels au « bon sens ». A côté, l’Arménie et l’Irak, c’est vrai, c’est les vacances. Dur-dur d’être évêque en Belgique. La prise de risque y est énorme. Bref, on les comprend ! Alors comment voulez-vous qu’ils tiennent tête à l’état et à ses gouvernements de nains ? Allons-allons.
Bravo, Monsieur l’Abbé, pour votre texte courageux et engagé.
Vous écrivez e.a. que « le gouvernement belge ne cherche pas à empêcher la liberté de culte par fureur idéologique, mais à restreindre la possibilité de se rassembler, afin que l’épidémie cesse de se propager. Il ne me semble donc pas anti-chrétien de se plier à ces mesures, comme le fait par ailleurs le pape François… »C’est tout à fait raisonnable et je suis heureuse de lire cela de votre part, de la part d’un guide pour ses fidèles et sa région.
Les raisons de s’indigner ne manquent pas dans notre société (comme les gens qui dorment dans la rue en hiver, p.ex.) et il faut être conscients des priorités.
Oui, la messe de Noël me manquera, comme l’Eucharistie et comme la retraite que je fais en juin et que, Covid oblige, j’ai raté cette année (et que je raterai sans doute l’année prochaine aussi… ) !
Je pense souvent, dans une situation difficile, « qu’est-ce que Jésus aurait fait, dit… » et je suis persuadée qu’il ne serait pas monté aux barricades mais qu’il aurait appelé au calme, à la compassion, à l’entraide et à la solidarité et qu’il aurait rappelé que l’on peut prier aussi dans le silence et la solitude : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père
qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
Merci pour votre message !
Jésus a guérit les lépreux, il nous aurait débarrassé du Covid.
Il a dit: « des pauvres, vous en aurez toujours ».
Et aussi « Celui ne mange pas ma chair et ne boit pas mon Sang, n’aura pas accès à la vie éternelle ».
J’ose croire que vous ne lisez pas cette phrase au sens premier ?
Bravo, Monsieur l’Abbé, pour votre texte courageux et engagé.
Vous écrivez e.a. que « le gouvernement belge ne cherche pas à empêcher la liberté de culte par fureur idéologique, mais à restreindre la possibilité de se rassembler, afin que l’épidémie cesse de se propager. Il ne me semble donc pas anti-chrétien de se plier à ces mesures, comme le fait par ailleurs le pape François… »C’est tout à fait raisonnable et je suis heureuse de lire cela de votre part, de la part d’un guide pour ses fidèles et sa région.
Les raisons de s’indigner ne manquent pas dans notre société (comme les gens qui dorment dans la rue en hiver, p.ex.) et il faut être conscients des priorités.
Oui, la messe de Noël me manquera, comme l’Eucharistie et comme la retraite que je fais en juin et que, Covid oblige, j’ai raté cette année (et que je raterai sans doute l’année prochaine aussi… ) !
Je pense souvent, dans une situation difficile, « qu’est-ce que Jésus aurait fait, dit… » et je suis persuadée qu’il ne serait pas monté aux barricades mais qu’il aurait appelé au calme, à la compassion, à l’entraide et à la solidarité et qu’il aurait rappelé que l’on peut prier aussi dans le silence et la solitude : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père
qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
Allons à l’essentiel et merci pour votre message !
Ce même Jésus qui a risqué sa vie en voulant partager son dernier repas à Jérusalem avec ses disciples, malgré l’adversité et les dangers ? Plutôt que de penser à la place du Christ en se demandant ce qu’il aurait fait, pensons plutôt à ce qu’il nous a dit de faire: « vous ferez cela en mémoire de moi ».
C’est étonnant toutes ces comparaisons avec la France. Et ces sous-entendus par rapport à une soumission des prêtres et évèques belges liée au financement des cultes sont franchement malvenus.
En France aussi, les célébrations religieuses ont été suspendues. Alors même que la situation y était moins grave qu’ici… Certes, elles ont pu reprendre mais la situation en France est toujours moins sérieuse qu’ici.
Les prêtres et les évèques ont comme tout le monde le droit d’utiliser leur esprit critique et d’arriver à des conclusions qui leurs sont propres. Je ne vois pas pourquoi ils devraient être influencés par ce qui se passe en France ou par la réouverture des commerces non-essentiels. Au contraire, c’est même bon signe qu’ils ne le soient pas je trouve. Ce ne sont pas les évèques qui décident de l’ouverture des commerces ou non… Ils ont, par exemple, le droit de penser qu’il vaudrait mieux garder ces commerces fermés (comme c’est mon cas également).
Eric l’écrit bien au-dessus, il se bat pour ce qui lui semble juste. Pourquoi vouloir mettre cela en doute ? Faut-il nécessairement mettre en doute la sincérité des personnes et l’honnêteté de leur démarche ?
Personnellement, dans mon travail, il m’arrive souvent de ne pas être d’accord avec mes collègues sur ce qu’il convient de faire pendant le confinement, mais je ne mettrai jamais leur honnêteté ou leur sincérité en doute. On a le droit de ne pas être d’accord et de respecter les points de vue de chacun.
Je trouve ce que je lis dans ces commentaires assez interpellant, et ça me semble assez loin de l’eucharistie.
Soyons sérieux: la Belgique est loin d’être le pays d’Europe le plus touché par le Covid, aucun foyer de contamination n’a jamais été découvert dans un lieu de culte, les protocoles sanitaires sont parmi les plus sévères de toute l’Europe et nous sommes le seul pays où le culte était interdit. Le seul pays où les évêques n’ont rien trouvé à y redire et le seul pays où une limite aussi sévère (15 personnes) est aujourd’hui d’application. Sur le plan scientifique comme sur celui des libertés individuelles, un tel raisonnement ne tient tout simplement pas la route. Les anciens se souviendront que même pendant les deux guerres, les messes n’ont pas été suspendues, malgré le risque de se faire bombarder.
Il y a 4 semaines, la Belgique était bien le pays d’ Europe le plus touché. Aujourd’hui les Pays Bas et l’Allemagne nous prennent en exemple.
Mais qu’importe. Le dialogue ici est devenu très difficile pour cause d insinuations malveillantes ( le financement) et de généralisations abusives ( personnellement je ne vois qu’un seul évêque ayant autrefois pris des positions plus politiques que pastorales . Peut être le regrette t-il déjà ).
Par ailleurs, la vie monacale nous apprend que l’obéissance libère , nous évite de nous occupper du voisin ( » eux, ils peuvent bien » ) et nous ramène à l’essentiel :
» Qui pourra nous séparer de l’amour de Dieu : la détresse, l’angoisse, la persécution, le danger ? Rien, et en celà nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous a aimés à en mourrir « .
Saint Paul
Restent donc
– la visite à Jésus prisonnier du tabernacle ( toutes nos églises sont ouvertes) ,
– le coin prière de notre maison,
-la chambre haute de notre coeur,
– la prière d’intercession par internet ( sur Hozanna. org , par ex, il y a au moins 20 demandes de prière par jour . Je dis au moins , je ne réussis à répondre qu’ à une douzaine et encore, pas tous les jours.
-la prière à 2 ou à 3 en son Nom.
( à compléter ……
Vous faites erreur, de nombreux pays ont aussi suspendu les célébrations religieuses. La France, le Luxembourg, l’Italie entre autres.
D’autres exemples :
L’Irlande a suspendu les célébrations religieuses dès le 7 octobre (je ne sais pas si elles sont autorisées aujourd’hui ou toujours suspendues).
En Grande Bretagne, tous les lieux de culte avaient fermé lors du premier confinement, même pour la prière privée. Les célébrations ont de nouveau été suspendues lors du second confinement.
Quant à dire que la Belgique est loin d’être le pays le plus touché, vous oubliez d’où nous venons… Et où nous pourrions bien aller.
Il y a des exemples de foyers de contamination dans des lieux de culte. Peut-être pas en Belgique (ce qui est logique puisque les célébrations ont été suspendues), mais ailleurs en Europe oui.
Enfin, de toute façon, le sujet discuté ici n’est pas « faut-il permettre les célébrations religieuses ou non », mais plutôt « un prêtre ou un évèque peut-il trouver la suspension acceptable, voire justifiée, sans que son intégrité soit mise en doute » ?
La réponse doit évidemment être oui.
Je vous invite à vérifier vos dires avec les chiffres officiels, ils sont totalement faux.
Vous oseriez dire que la Belgique ne fait pas partie des pays les plus touchés par la crise sanitaire en Europe ? Que vous faut-il ?
Il n’y a aucun sous-entendu. Le lien entre financement et soumission est un fait établi. C’est bien pour cela (et quoi d’autre) que l’état finance les salaires du clergé. C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons qu’il subsidie la presse (comme ça, ceux qui achètent encore les torchons les paient deux fois). C’est d’ailleurs aussi pour ça que l’état finance l’enseignement et que le régime décide étroitement du contenu des programmes: éloge du réchauffisme, du darwinisme, de l’athéisme, du nihilisme, du relativisme et diabolisation de la vérité car 2X2 égale désormais tout ce que vous voulez sauf 4. Et c’est d’ailleurs aussi pour ça que l’état ne donne accès aux fréquences sur le câble officiel qu’aux chaînes qui lui sont toutes dévouées. Le bétail risquerait d’être réinformé et donc de demander des comptes d’une manière un peu moins soumise. Ca ne va pas, ça. Sinon, expliquez-nous. Comme me disait un cousin de ma mère, « Ah la Belgique, ce camp de concentration avec des fleurs ». N’est-ce pas merveilleux ?
la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit.
Oui enfin, quelle est la main qui donne? Nos impôts, ça, c’est la main qui donne. Si elle est en dessous de celle qui reçoit, il y a un problème de démocratie, non? A moins que nous ne soyons de retour au Moyen-Age où les serfs n’avaient qu’à obéir, c’est ça? Si c’est le cas, alors il y a de quoi vraiment s’inquiéter.
D’accord, vous êtes complotiste en fait. Ceux qui ne sont pas d’accord avec vous sont soit corrompus soit victimes de la propagande.
Je ne vois pas comment nous pourrions discuter.
Vous ne me convaincrez pas de vos énormités et je ne pense pas que je vous ferai pas changer d’avis. Ne perdons pas notre temps.
Notez cependant que le financement des cultes est chose très répandue. Le mythe qui prétend que les cultes subviennent à leurs propres besoins en France, et bien… c’est un mythe. Voyez les bâtiments, par exemple. Ou les prêtres en Alsace/Lorraine ou en Guyane.
Enfin, tournez-vous vers d’autres pays. Allemagne, Luxembourg, Grèce,…
Pendant 80 ans, on a fait croire aux Russes devenus Soviétiques que le communisme était le meilleur système, supérieur à tous les autres. Etait-ce du complotisme? L’écologisme met la nature au centre de l’attention aux dépens de l’Homme et de Dieu. Cette idéologie est nihiliste. Je m’étonne par ailleurs que certains messages aient disparu du blog « Charlie ». Rien de bien grave, c’était attendu à défaut d’être entendu. Il y a des choses qui font mal et pourtant il faudra bien tôt ou tard mes affronter.
Pardon pour les doublons…
Tout à fait de ton avis, Eric…
Au risque de me faire critiqué, je suis globalement d’accord avec l’Abbé de Beukelaer et l’abbé Lobet.
La solidarité, surtout en ce temps de préparation de le Noël, doit être la priorité. Solidarité avec les soignants, avec les malades, avec les personnes agées, avec ceux dont l’emploi est menacé, avec les familles qui sont, de fait, séparées par l’isolement, …
Célébrer l’Amour de Dieu, c’est avant tout être en communion avec toutes ces personnes.
Or la crise actuelle nous impose de limiter les contacts pour protéger les personnes les plus faibles, les plus à risque et pour alléger, dans la mesure du possible, le travail du personnel soignant.
Limiter les contacts, c’est faire des choix de société.
Qu’est ce qui est essentiel ? Maintenir le plus possible l’emploi et ouvrir les magasins ? OU Ouvrir les église pour permettre la célébration de cet Amour ?
C’est un choix. Par définition, il est injuste.
Mais peut on décemment fermer les magasins ou les écoles pour ouvrir les églises ? Peut-on permettre des rasssemblements pour quelques uns (les chrétiens) alors que les familles ne peuvent pas se rencontrer ? Alors, comme tout choix, c’est une question de point de vue. Musés OU églises ? Magasins non essentiels OU églises ?
Dans la situation actuelle qui est à peine stable, les choix sont difficiles. Et je soutiens pleinement le choix de l’abbé Lobet. Choix difficile mais réfléchi.
Il ne faut pas non plus que les célébrations deviennent une façon de contourner la limitation de rassemblements privés. Oui, nous avons besoin de nous rassembler, chrétiens ou non chrétiens. Mais quelle est notre réelle motivation pour les messes: célébrer le Christ vivant et ressuscité ou trouver un moyen de voir d’autres personnes ? Les deux sont légitimes mais pose une question personnelle à se poser dans le fond de son coeur.
Personnellement j’ai besoin de l’eucharistie. Mais après réflexion, mon souci des plus petits qui sont mes frères passe avant. Je tiens, ni à les contaminer (je suis succeptible de croiser des malades dans mon activité professionnelle) ni à prendre leur place.
Que le Christ qui nous précède, nous montre le chemin vers son Avènement,
Henri
Diacre
On se croise moins dans une église avec le protocole de déconfinement qu’à l’Inno ou dans la Rue Neuve un dimanche après-midi.
Si vous ne voulez pas y aller par précaution, rien ne vous y oblige.
Combien de fois le terme « solidarité » apparaît-il dans la bible?
On doit certes faire preuve de charité avec les malades et les soignants, mais doit-on se montrer solidaire de mesures jugées disproportionnées?
La solidarité, comme la charité et l’amour visent des personnes, pas des choses (comme des mesures).
La solidarité, c’est l’enfant de la charité ou de l’amour : Jésus à donner sa vie par amour pour l’humanité. Même si le mot n’est pas biblique, c’est une attitude de solidarité: En Jésus, Dieu se fait solidaire du genre humain.
En fait, la notion de solidarité traverse la bible : Du Deutéronome aux lettres de Jacques, en passant par Isaïe, Michée et évidemment les évangiles, la bible fait constamment appel à la solidarité vis à vis des plus pauvres.
Ben non, l’abbé Eric nous dit que le devoir du chrétien est d’être « solidaire des mesures gouvernementales… » qu’il juge en même temps exagérément sévères voire dédaigneuses (tout comme certains courageux évêques ‘anonymes’ apparemment). C’est à y perdre son latin!
En lisant entre les lignes,je ne vois pas vraiment de contradiction entre ce que dit Johan et ce que dit Henri Martin.
Peut-être faut-il lire les lignes?
On n’est pas solidaires des « mesures », on est solidaire des malades, des personnes à risque et du personnel hospitalier.
L’objet du litige : http://www.belgicatho.be/archive/2020/12/13/suspension-limitation-des-cultes-quelques-reflexions-6283917.html
Tout à fait d’accord avec l’abbé de Beukelaer et ceux qui estiment qu’il ne faut pas reprendre les célébrations eucharistiques .
De mon expérience , Ce qui est problématique, ce n’est pas tant le nombre de personnes dans les églises, que l’irresponsabilité de certains prêtres qui ne respectent pas scrupuleusement les mesures de sécurité et risquent de contaminer un grand nombre de personnes qui vont communier.
Dans l’entre deux confinement , j’ai malheureusement dû assister à des funérailles et par deux fois, je n’ai pas communié, soit parce que le prêtre avait dit toute la prière eucharistique sans masque avec la patène, remplie d’hosties, non couverte , soit parce que le célébrant avait mélangé avec les hosties du ciboire fermé, les morceaux de la grande hostie qu’il avait consacré sans masque …
Trop de personnes sont parties alors qu’elles auraient encore pu vivre longtemps , pour que l’on s’autorise à prendre des risques. Et je vous suggère de lire l’interview de Mgr Grech « analphabétisme spirituel » Cela remet les choses en place me semble t-il.
Vous êtes sérieuse? Tous les prêtres que je connais respectent à la lettre les consignes qui sont déjà drastiques. Par ailleurs, le prêtre est tenu de découvrir la patène et le calice pendant la consécration, c’est une grave obligation, ne fût-ce que pour s’assurer de ne pas consacrer un calice vide. Il n’y a eu aucun foyer dans les églises. On peut être prudent sans être parano. Stop à la pastorale de la trouille !
Mgr Grech parle de l’Église à Malte et des pays comme ça. Il faut arrêter de prendre les familles chrétiennes de haut comme ça !
« Que d’autres aient une attitude différente, fait partie du sain débat en Eglise. Mais que me soient épargnés les jugements de valeurs. Le jour où je paraîtrai devant le Trône céleste, je suis assez lucide pour savoir que bien des choses pourront m’être reprochées. Mais certainement pas d’avoir été « timoré à l’extrême » pour défendre l’honneur du Christ à temps et à contretemps dans les médias ou ailleurs, jusque dans les cénacles les plus anticléricaux ».
Ce sont là parmi les plus belles lignes que j’ai jamais lues: 10/10. Parce que quand c’est bien, il faut le dire aussi !
Patrick Bourguignon, 14 déc. 18h 34
Merci Patrick B. de mettre cette phrase en avant. Le présumé coupable s’ y défend lui-même avec grâce et concision. Rien à ajouter.
Moi Luc, j’ai décidé de ne pas avoir d’adresse mail personnelle et je passe donc par celle d’une connaissance …..
a lire tout çà y a des glissements de propos tout azimut.
*De un, si le culte catholique est subsidié en Belgique, çà n’est pas par pur gratuité, c’est un dédommagement pour tous les biens spoilers durant la révolution. Pensons à tous les bâtiments, terres, …. que la révolution s’est appropriée comme çà pour se renfloué et qui a fait aussi la richesse de certains privés. et quand on dit subsidié, c’est juste renflouer le déficit d’un fabrique, donc l’état est largement gagnant à poursuivre ce système. renoncer à çà serait une deuxième spoliation, et croyez moi on dit que le culte coûte cher, c’est totalement faux. le financement des cultes des autres cultes est un geste d’équité par rapport au culte catho mais qui ne se justifie pas.
*de deux pour tous ceux qui veulent faire sauter çà, êtes vous sûr au moins que vous sortiez l’argent nécessaire de votre poche pour palier les déficits ??? tout le monde vente la France, mais regarder l’état financier des évêchés français, ils sont quasi tous en faillites … qui financera le toi, le chauffage, dans tous ceux qui veulent faire sauter çà vous êtes-vous déjà intéresser aux divers coûts ?? D’après certains échos, la France reconnait le système Belge comme modèle et l’église luxembourgeoise par son brave cardinal à fait sauter ce verrou et c’est la cata de la cata et ils aimeraient bien faire marche arrière. Mais trop tard … Regardons tout le problème du financement de la grande Mosquée de Bruxelles, l’argent venait d’Arabie…
Maintenant, si on faisait les travaux de maintenance à temps et à heures, on en arriverait pas à des catastrophes comme on le voit maintenant, le temps, l’énergie et les papiers qu’il faut pour faire la moindre réparation c’est affolant.
* de trois oui il y a une réelle crise de Foi dans le clergé qui s’est embourgeoisé, ou certains prêtres sont devenus des coqueluches qui aiment plaire à un harem, et pour çà il faut être mou, plaire à tout le monde, joué un rôle de starlette, mais il y a aussi un réel problème de Foi chez les fidèles qui veulent tout aussi mais sans rien faire , qui veulent récolter mais surtout pas mouiller sa chemise.
Il manque des prêtres partout, la taille des paroisses devient tellement énorme que çà devient impossible à gérer, mais il manque aussi des fidèles, ….. Certains fidèles ont démissionnés tout comme certains membre du clergé, et ceux qui en veulent sont considérés comme des perturbateurs, des intégristes, des enquiquineurs ….
*ce qu’il manque aussi c’est une réelle Foi en la présence Réelle avec la transsubstantiation, quand on reçoit l’hostie à la communion, çà n’est pas un bout de pain, mais c’est bel et bien Jésus en personne qui vient à notre rencontre, qui nous rejoint. La sacralité de la Messe toute entière est totalement perdue, aussi bien par une partie d’un clergé que par des fidèles. Alors oui on peut bien sûr rencontré le Seigneur dans une prière personnelle mais rien, jamais rien ne remplacera le niveau de rencontre entre le Seigneur et une personne que lors d’une Eucharistie, d’une messe….
Un corps ne peut vivre sans nourriture, le Chrétien ne peut vivre me semble-t-il sans l’Eucharistie, et cette liberté de culte est bafouée par l’état pour qui la religion et l’église c’est devenu totalement insignifiant et transparent mais c’est aussi bafoué par l’église elle-même qui n’a plus foi en çà, alors oui il faut être solidaire, faire du social, ….. mais le prêtre n’a pas comme vocation première d’être un assistant social, un éducateur, un économe, un gestionnaire, mais sa vocation première c’est de donner les sacrements, de rendre présent le Christ par l’annonce de l’Evangile, par l’Eucharistie, là est la vocation et la spécificité du prêtre, çà beaucoup d’hommes l’ont bien oublié. Qui parle encore de l’appel à la vocation ??? La Belgique qui a été reconnue comme terre exceptionnelle d’envoi de missionnaire se retrouve une terre asséchée, morte, ….
Je pense que le réveil doit se faire de tous les cotés, il n’y pas de prêtre sans fidèle, mais il n’y a pas non plus de fidèle sans prêtre ….
N’oublions pas non plus que si les évêques Français ont bougés, c’est parce que le peuple chrétien de France n’a pas eu peur de s’affiché, de sortir de chez lui, de se manifester publiquement, et là les évêques ont du bouger …. Faisons de même sortons, faisons des rassemblements qui font signe, le 8 décembre des chrétiens n’ont pas eu peur de se rassembler devant les cathédrales, qu’attendons nous pour faire trembler ??? notre mutisme de courtoisie renie en fait presque 2000 ans d’histoire de la chrétien ou pour leurs convictions des hommes et des femmes ont perdus leurs vies pour leur Foi, le nombre de missionnaires qui ont pris la route de terres hostiles et qui l’ont payés de leurs vies pour l’annonce de l’Evangile. Et nous par conformisme, par facilité, par cause de confort personnel , … nous balayons tout çà d’un revers de la main, l’examen de conscience il est à faire par chacun de nous …
En tous le cas, merci au P. de Beukelaer de permettre ce débat sans avoir craint de se « faire incendier » par les uns et les autres. C’est courageux, et nécessaire!
Bonsoir Johan. Nous sommes bien d’accord. Vous avez raison de signaler tout cela car c’est vraiment important de le rappeler. Mais tenez compte aussi tout de même du fait qu’il n’y a rien de personnel contre Eric de Beukelaer (ce n’est pas lui, le problème), même si je crois savoir qu’il ne partage absolument pas les propos tenus par certains des participants, dont les miens en particulier, ceux qui font tomber le site en panne au bon moment. Que voulez-vous? Il en est le propriétaire et au final c’est à lui de décider. Mais je lui suis très reconnaissant pour sa patience et son courage. Qu’il le sache, au moins.
Bien d’accord avec Luc! Merci pour ce que vous avez écrit mais que mon état jugé sévère quant à ma dépression ne me donne plus la capacité d’écrire. Si vous le voulez bien et si vous croyez que je peux encore être utile à quelque chose, priez pour le pauvre pécheur épuisé que je suis
Je prierai à vos intentions, Jean Pierre.
Merci Muriel!
Le » débat » se termine comme un conte de Noël un peu triste. Mais un conte de Noël peut être triste.
Les « complotistes » ne sont pas prêts de se taire…
Voyez le debriefing de Reiner Fuellmich (avocat internationalspécialisé dans les affaires de santé) publié ce 21/12 : « cette pandémie a été mise en scène », c’est (en anglais) sur la chaîne France-Soir.
Dans cette hypothèse-là, l’obéissance des gens comme celle du clergé, à défaut de nous amuser aujourd’hui, elles permettront de faire rire les générations futures.
Comme c’était attendu, nos bons prêtres catholiques se sont fait envoyer paître par les staliniens du Conseil d’Etat. Sans doute parce ce qu’ils étaient complotistes. Qui en est réellement surpris? Restons lucides. En Belgique, il faut à peine 2 jours pour confiner tout le pays mais six mois pour fermer une mosquée salafiste. Ce qu’il faut faire, c’est ouvrir les églises quand même et y tenir les offices comme il se doit. C’est contre la loi? Et alors? Solidarnosc était aussi contre la loi. Mais c’était une autre époque. Quelle époque, quelle constellation: Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Mikhail Gorbatchov, Helmut Kohl, Lech Walenza et surtout Jean-Paul II. Ce dernier me manque énormément. Et puis, nous, on a eu les 3M et c’est pas fini: May-Merkel-Macron. Des gens sans enfants.
Et puis quand on entend Frank Dufroc déclarer sans honte qu’il n’y a pas de deuxième vague mais juste la volonté de faire passer un électrochoc dans la société, il est clair qu’il y a un problème. Evidemment, notre essentiel « Frankie goes to Brollywood » a bien essayé de nuancer ses propos ensuite mais n’a fait qu’aggraver son cas. Malgré toutes les mesures drastiques prises pour « endiguer la deuxième vague », les chiffres, pour autant qu’ils soient exacts, continuent d’augmenter. Cela signifie que nos poulets sans tête sont complètement à côté de la plaque. Révoltant !
Argument étonnant : …. » Et puis, nous, on a eu les 3M et c’est pas fini : May -Merkel-Macron. Des gens sans enfants. …… » .
Les raisons pour lesquelles les gens n’ont pas d’enfants sont très diversifiées. Theresa May et son mari ont beaucoup souffert de ne pas pouvoir avoir d’enfants.
Là n’est pas la question. Pourquoi essayez-vous toujours de chercher les problèmes là où ils ne sont pas? Je n’ai jamais insinué que les couples sans enfants ne souffrent pas. Le fait est que les gens sans enfants n’ont pas la même vision de l’avenir de l’Humanité que les autres. Les risques ne sont pas les mêmes. Combien de fois n’entend-on pas la complainte de parents surtout dans l’Eden qu’est la Belgique dire: « Ce n’est pas ce monde que je veux pour mon enfant ». En fait, ils ne veulent pas de cet enfer fiscal, nihiliste et remplaciste où l’on n’a rien à dire, ni de ce désert spirituel. Les poulets sans tête ont déclaré récemment que la dette creusée par le coranabrol serait purement et simplement annulée. Mais pourquoi paie-t-on des impôts alors? On pourrait aussi annuler la dette publique, les impôts et le reste, non? Les politiciens sans enfants se foutent des générations futures car ils n’ont tout simplement pas le même ressenti ! Est-ce plus clair et moins étonnant comme ça? Ou alors démontrez-moi le contraire.
Quand je parlais de » conte de Noël un peu triste » , je faisais référence à la demande de prière de Jean Pierre Snyers ci-dessus.
Une autre idée qui me semble importante et qui n’a pas été abordée est qu’au final par ces décisions le gouvernement nient le caractère spirituel de l’homme: rappeler par l’Église la nécessité du culte rappelle donc que l’homme est aussi spirituel.
Joyeux Noël à tous dans ces conditions difficiles. Que Dieu vous bénisse