Ce lundi 7 septembre est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.39.
Pour la consulter, cliquez sur: « Quand l’argent trompe doublement… »
Merci à La Libre de m’offrir cet espace d’expression.
Ce lundi 7 septembre est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.39.
Pour la consulter, cliquez sur: « Quand l’argent trompe doublement… »
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je vous suggère la lecture tres instructive du livre de ph.simonnot
les papes,l’église et l’argent
l’église catholique a tjs été un tres grand « argentier » !
de là la compétance
bien cordialement
Quousque tandem…oui
« Quousque tandem abutere, humanitas, patientia nostra? »
Eric, voyant votre texte sur le thème de l‘argent-mirage, je ne peux m‘empêcher de faire le rapprochement avec l‘ouvrage remarquable de Daron Acemoglu et James Robinson, „ Why nations fail, the origins of power, prosperity and poverty“.
Dans cet ouvrage les auteurs développent une nouvelle méthodologie pour expliquer les disparités de richesse et prospérité à travers le monde.
Ils font entre autres une comparaison très intéressante entre le processus de colonisation de l‘Amérique Latine au seizième siècle et de l‘Amérique du Nord au dix-septième.
Lorsque les Espagnols ont conquis puis occupé ce qui représente aujourd‘hui les empires Aztèques, Mayas et Incas, grosso modo une région correspondant au Mexique, la Bolivie et le Pérou, ils n‘ont eu qu‘une seule idée en tête: une mainmise totale et sans pitié sur la richesse en or et argent et l‘exploitation des mines locales sous forme de travaux forcés.
On sait ce qu‘il en est advenu: l‘afflux d‘or et d‘argent, loin d‘être une source de prospérité à long terme, a causé une inflation galoppante en Espagne et éradiqué les civilisations amérindiennes…
La ruée espagnole sur l‘or et l‘argent marque en fait le début de 400 ans de déclin: du plus grand empire européen au seizième siècle… au pays que l‘Espagne est aujourd‘hui.
Quant, à l‘Amérique Latine, dont les civilisations pré-colombiennes dépassaient de très loin ce que l‘on trouvait en Amérique du Nord, elle en porte encore les cicatrices.
„Fool‘s gold“ !
J’attendais avec impatience votre commentaire pour essayer de comprendre M.Scholtes, merci l’histoire de l’Amérique du Sud, détruite par des hommes qui pensaient avoir la religion la plus vraie de la terre devrait servir de leçon … les c *.
C’est si triste….
Mais le pire est que les conquistadors sont toujours en activité, il n’y a qu’à voir qui préside le Brésil, et on croit que l’Eglise de Judas est du passé ! Pas du tout, il y a encore de nombreuse pages à écrire à votre livre M.l’abbé !
« Mon Dieu, pourquoi les conquitadorent ne cessent pas leur infamies ? »
Comme je ne parle pas couramment l’Economik nouveau, je préfère pour ma part revenir à la lecture de la Bible des simples.
« Quand le dernier arbre sera abattu, quand la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas. »
Livre des Prophètes. Sitting Bull
Et voilà, j’aurais encore mis mon grain de sel qui paraîtra grain de poivre irritant à certains, je m’en vais.
La dernière phrase de l’ article du Père Eric:
» La valeur de l’ argent repose désormais surtout sur une croyance mimétique en la valeur de l’ argent » ….
Un ami, brillant mathematicien, m’ expliquait la même chose d’une manière tout aussi convaincante.
CROYANCE mimétique ….de même nos ancêtres croyaient au veau d’or … le Veau d’Or : une religion comme une autre .
Comme une autre ? En tout cas c’est une religion coriace ( » Le Veau d’Or est toujours debout… » . Le Capitalisme tombe, se redresse, retombe …….. à l’infini …. Ce mouvement est une manière de toujours rester debout , de donner l’illusion qu’on tient debout …. Un mouvement perpétuel illusoire . Illusoire : on reste dans la tromperie ci dessus.
C’est aussi une religion dont on voit qu’elle ne rend pas heureux,qu’ elle nous rend esclaves dès lors que nous réduisons en esclavage » les damnés de la terre « .
L’art d’ échapper, de se libérer consisterait peut être à voir où se trouvent ces damnés de la terre , quels produits ils fabriquent sans couverture sociale aucune, quelles richesses souterraines sont déterrées au prix du sang et à les boycotter ( le boycott est une arme non violente). Ne soyons plus complices et soutenons les petits projets locaux, un peu partout dans le monde . Vive la sobriété heureuse.
Il vaut mieux adorer un veau d’or que de ne penser qu’à l’argent.
Dans le premier cas demeure un souci d’adoration conscient …
On prends les anciens juifs pour des naïfs, mais qui est le plus naïf entre le triste hère qui ne pense à l’argent comme Warren B. disons, sans même une composante d’adoration
…. et ceux qui adorent en conscience une idole ?
Le capitalisme pur et dur est en réalité spirituellement primitifs face aux adorateurs du veau d’or.
Paxomin : Le culte du veau d’or est de tous les temps et de toutes les cultures . Et actuellement il sévit plus que jamais . C’est une image qui n’ a plus rien à voir avec les « anciens juifs » comme vous dites. Voyez la chanson : » sacré dollar « .
( Attention ! C’est une chanon très joyeuse qui traîne dans l’ oreille ! )
Effectivement, je crois que quand on sort une image de son contexte, elle se dilue…
Ici l’expression « veau d’or » s’est déporté vers l’argent, alors qu’à la base l’épisode à pléthore d’autres significations.
« Le culte du veau d’or est de tous les temps et de toutes les cultures . »
Je vous demanderai bien ce que vous entendez plus précisément par là (mais ne vous froissez pas si je ne réponds pas tout de suite, car je n’ai pas trop de temps pour discuter).
Sacré dollar …… » Les missiles » you tube.
A Paxomin et autres ….Ma seule ambition était de revenir sur le sujet , l’ argent doublement trompeur, AUJOURD’HUI , ACTUELLEMENT. C’est un sujet grave qui devrait éveiller notre empathie, notre sens du partage, notre conscience en général. Je n’ai pas réussi …. La chanson ,c’ était juste pour me consoler de ne pas avoir réussi.
Seuls les Saints réussissent à réellement éveiller les consciences autour d’eux.
A Paxomin,
La sobriété heureuse, le partage, la justice sociale sont à la portée de tous. Et, en chemin, nous nous encourageons les uns, les autres, en toute humilité.
Ok.
***
Je le dis à la cantonnade : si quelqu’un peu expliquer en quoi la justice sociale en matière d’argent est à notre portée en relation avec l’article de M.l’abbé, ses lumières sont les bienvenues.
cher Paxomin, étant tout à fait incapable de participer en quoi que ce soit à un débat sur l’ économie je ne faisais que SUGGERER quelques applications pratiques, ici et maintenant ( Ah! l’ esprit concret des femmes) .
La sobriété heureuse, le partage sont à la portée de tous. La justice sociale ? C’st plus difficile, j’en conviens. Il y a les banques éthiques ( Oikokrediet, ici en Flandre ), le soutien aux petits projets partout dans le monde, les choix professionnels ( il n’ y a pas si longtemps, trois traders choisirent de devenir instituteurs ….. ) ….A chacun de compléter …..
Je ne fais que suggérer, admirer, et qui sait, donner une goutte d’espoir dans ce monde désabusé ….
Je suis également très concret quand je parle de végétarisme parfois, peut-être même plus que vous, pour celui qui le décide, ça commence demain.
Mais beaucoup de gens n’ayant rien à faire de cette forme de sobriété, j’étais intéressé par d’autres suggestions.
Les idées un peu pratiques de pauvreté heureuse, le végétarisme étant semble t’il un standard bien trop exigeant pour le chrétien normal, effectivement sont bienvenues.
Je ne sais pas si le végétarisme redresserait l’économie, mais il va contre la logique d’avidité et de gourmandise qui est le moteur même des troubles économiques signalé aimablement par M.l’abbé.
Le mal peut être attaqué sous divers angle, l’important est d’un choisir un réellement pratiquement comme vous le dites justement.
« ce sont les saints de tous les jours « . Il ne faut pas obligatoirement être proclamé « Saint » par l’Eglise pour s’adresser aux conscience; j’ai connu quelqu’un comme ça …