«Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui». (Jean 6, 51-58)
Le dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ – appelé communément « la Fête-Dieu – est d’origine liégeoise. Comme le rappela le pape Paul VI en 1965 : « elle fut célébrée la première fois au diocèse de Liège, spécialement sous l’influence de la Servante de Dieu, sainte Julienne du Mont-Cornillon, et Notre Prédécesseur Urbain IV l’étendit à l’Eglise universelle » (encyclique Mysterium Fidei n°63).
Plus de 750 ans plus tard, cette fête rappelle encore que l’Eucharistie est le sacrement qui – par excellence – exprime l’Eglise : Si le Christ se rend sacramentellement présent dans l’Eucharistie, c’est afin que ceux qui communient à Luisoient « Christifiés », c’est-à-dire qu’ils deviennent présence du Christ dans le monde. «Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui», déclare Jésus.
Ou, comme l’enseignait saint Augustin aux chrétiens qui participaient à l‘Eucharistie : « Deviens ce que tu contemples, contemple ce que tu reçois, reçois ce que tu es : le Corps du Christ ».
Mes connaissances en Histoire de l‘Eglise sont moins qu‘approximatives.
Qu‘importe, wikipedia vient à la rescousse…
Et qu‘est-ce que je vois?
Urbain IV , avant de devenir Pape…..a été Archidiacre à Liège !
Comme quoi, Eric, tous le chemins….etc!
Sainte Julienne de Cornillon et la Bienheureuse Eve de Liège sont nos grandes soeurs …Merci.
« Là -dessus, les Juifs discutaient entre eux, disant: Comment peut-il donner sa chair à manger? » (Jean 6:52) A cette question, Jésus aurait pu leur répondre: « Mais enfin! Qu’est-ce que vous sous-entendez? Que je parle de cannibalisme? Evidemment que ce que je viens de dire est symbolique, rien d’autre qu’une image ! ». Mais non! Au contraire il leur affirme: « En vérité je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous… » ( 6:53-57) Face à pareille affirmation, ce ne sont plus seulement les Juifs, mais plusieurs de ses disciples qui se mettent à dire: « Cette parole est dure: qui peut l’écouter? » (6: 60) Mais, sachant ce que ses disciples venait de murmurer, Jésus leur dit: « Cela vous scandalise? Et si vous voyiez le Fils de l’homme monter où il était auparavant? » (6: 61-62) Ainsi, en faisant déjà allusion à sa future ascension et en la comparant avec le « scandale » qu’il peut réellement se donner à manger, indirectement, Jésus leur pose la question de savoir s’ils croient encore ou non au surnaturel et au miracle. Bien plus tard, dans le même sens, Pascal disait: « Sottise que de ne pas croire en la présence réelle ou en la résurrection. Qu’y a t-il de plus difficile pour Dieu, de se rendre présent dans le pain consacré ou de créer l’univers? De faire que ce qui n’a jamais été soit ou de faire que ce qui a déjà été soit encore? ». Comme on le lit, à la fin du discours sur le Pain de vie qu’ils venaient d’entendre, « Plusieurs disciples se retirèrent et n’allèrent plus avec Lui » (6: 66)