Ce samedi saint 11 avril, est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.45.
Pour la lire, cliquez sur « Deus casino… à l’heure du corona ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
Ce samedi saint 11 avril, est parue ma chronique du mois dans le quotidien La Libre en p.45.
Pour la lire, cliquez sur « Deus casino… à l’heure du corona ».
Merci à La Libre de m’offrir cet espace de réflexion.
Merci pour cette belle chronique dans LLB. Je suis moi-même obnubilé par ces scientifiques ou philosophes qui s’obstinent à ne pas vouloir voir la Transcendance comme prolongement logique et rationnel (mais non prouvable scientifiquement) de l’Immanence à laquelle se rattachent toutes leurs expériences. Eh oui, jusqu’à l’expérience du dévoilement de cette Transcendance dans l’histoire humaine et, pour les chrétiens, sur le visage de Jésus-Christ.
J’aime aussi parler de l’expérience personnelle qu’on peut faire de l’existence de Dieu dans sa vie. Certes, elle n’est pas démontrable et transmissible « urbi et orbi » comme l’expérience scientifique mais pour celui qui la vit, elle est aussi pertinente qu’une expérience de Physique par exemple.
Bonne fête de Pâques !
C’est le propre de l’homme que de faire des choix, ce qui proprement l’engage dans l’existence, sans pour autant avoir le loisir de s’appuyer sur des « faits scientifiques » (c’est le cas de tous les choix « moraux »).
Quand un chrétien « croit » au Christ, il désire fonder sa vie sur Sa Parole (qui est étymologiquement un ensemble de mots exprimant une pensée), et donc sur Sa pensée, qui est perçue comme absolue, comme celle de Dieu.
Il est toujours très amusants de voir ces nombreux « athées » (pas tous, Dieu merci) pourfendeurs arrogants d’un christianisme rêvé comme un dragon à terrasser, bredouiller comme des enfants quand on leur demande sur qui ou sur quoi, eux-mêmes, fondent leurs existences, et donc leurs actions.
Et de nous questionner, avec Pierre
: « Seigneur, si ce n’est à toi, à qui irions-nous? ».
Sainte fête de Pâques à tous.
Pourquoi la vie a-t-elle du sens ?
Tout simplement parce qu’elle transcende les existences et les animes. Il serait utile de ne pas confondre ce qui est ressenti avec ce qui permet de ressentir !
Jésus, cité dans évangile selon Thomas, sans doute le plus proche des paroles authentiques de cet Éveillé, dit: Logion 106 – « Quand vous ferez le deux Un, vous serez fils de l’Homme et si vous dites : montagne éloigne-toi, elle s’éloignera ».
Comment opérer cette (re)conversion ? En se connaissant soi-même :
Issu, en totale dépendance, de l’Unité Vitale, l’embryon humain naît et se développe jusqu’à très vite se percevoir séparé « du reste ». Ce Cette conscience-réflexe, ce « Moi-Je », est trompé par son identification, due à l’action indiscutable des sens, à son corps physique. Sous cette influence il s’écarte de plus en plus, entre ses 3-4 mois et ses 15 à 18 ans de cette Unité pourtant évidente(1) . Et il finit par devenir étranger à lui-même, alors qu’il est persuadé du contraire, ayant, croit-il assis une, sa personnalité, habillant son physique corporel. Aveuglé par cet authentique Péché Originel qu’est la conviction d’une dualité(2), que lui impose la notion de bien et de mal, qui semble confirmée par ses neurones. Abusé par cette fausse identité, il ne conçoit pas que les éléments constituants sa personne puissent être éminemment variables et précaires. Il les croit au contraire être le décor stable d’événements changeants dont l’issue est une mort qui l’effraie comme un vide, alors même qu’il ignore ce dont il s’agit, la confondant avec ce qui pourrait la précéder . Il ne veut cependant pas changer, et craint plus il vieillit, à sa disparition avant d’avoir assez accumulé. …Et pourtant, s’il constatait, rien que constater, cette erreur d’appréciation, qui l’amène à s’identifier à ce corps particulier et cette personne qu’il ressent, il se reconnaîtrait né de l’Un, vivant en Lui et par Lui et destiné à s’y maintenir à jamais(3) .
1. N’est-il pas évident au contraire que nous sommes tous dépendants, ‘’des autres’’, nos semblables, mais aussi de la Terre et des Cieux et en ça rassemblés dans un continuum unique.
2. C’est le discours de la Genèse qui fait du fruit de la connaissance du bien et du mal, donc de la dualité, la raison de la ‘’chute’’. Lao Tseu dit (Tao-Te-King 2ème stance):
‘’Tous, sous le ciel, connaissent le beau comme étant le beau : voici le laid ! Tous connaissent le bien comme étant le bien :
‘’voici le mal ! C’est ainsi que l’être et le non-être naissent l’un de l’autre, […] C’est pourquoi le saint-homme a pour règle :
‘’faire le vide dans son cœur, […] Il pratique le non-agir et il n’est rien alors qui ne soit bien dirigé, certes ! »
3. Dès l’apparition du néocortex deux questions ont taraudé l’homme : ‘’Quelle est l’origine des choses et de la vie’’, et ‘’qu’en sera-t-il de nous après notre mort’’. Fondées sur la peur résultant de l’impossibilité de répondre, les religions sont en grande partie le résultat de la récupération, de bonne foi sans doute, des enseignements des Sages par des disciples non-libérés, eux, comme l’étaient leurs Maîtres (traduttore, traditore…). Les conséquences en sont dramatiques. Non seulement elles trompent leurs adeptes, mais opposent, souvent dans la violence, des groupes humains les uns contre les autres. L’affirmation évangélique prétend à une rédemption possible pour assurer une ‘’après-vie’’ apaisée dans la paix d’un dieu fantasmé. Et cela à la condition d’un simple mais sincère acte de repentance. Elles repoussent de cette façon tout éveil à l’Unité dans le cours de l’existence. Ceci est diamétralement opposé à tous les messages des Sages, ‘’Libérés Vivants’’. Ils ont, eux, éventé, souvent dans les tourments (le passage au désert), le hiatus existant entre la conscience et la conscience-de-soi.
Cher Monsieur,
Croire que l’individualité de l’homme est une illusion est une hypothèse envisageable, mais pas forcément évidente. L’idée d’un homme faisant partie intégrante d’un Grand Tout s’oppose en effet à la doctrine chrétienne, qui proclame la différenciation entre Créateur et créature, induisant donc une différence fondamentale entre l’une et l’autre partie (cf. Maxence Caron).
Cependant, cette distance est une condition nécessaire pour que l’amour naisse, dans toutes les relations (car l’amour implique la relation) :
– Dieu à Dieu (via doctrine trinitaire),
– Homme à Dieu,
– Homme à Homme.
Un texte de Chesteron exprime formidablement cette idée (celle d’une doctrine chrétienne opposée à une vision de type bouddhiste ou spinoziste, moi = Dieu = toi), j’essaierai de le trouver, texte qui met en évidence en effet que cette vision annihile toute notion de bien et de mal, de bonté et de cruauté, de justice et d’injustice,…
Accepter ce type d’enseignement relève d’un acte de foi.
Enfin, c’est très mal comprendre l’Évangile que de croire que ses disciples veulent s’assurer une « après-vie » comme vous dites.
Ce serait croire que la Vie (qui est de vivre dans l’amour de Dieu et du prochain) surgit chronologiquement après la mort, ce qui est un non-sens si l’on part du Principe que DIEU Est (donc hors de nos représentations temporelles).
Mais cela aussi est acte de foi, et demande une certaine forme de contemplation vers ce que l’on suppose nous dépasser (il n’y a pas de connaissance « scientifique » de Dieu, au sens où l’homme en blouse blanche pourrait mettre ce « concept » en boîte).
Bonne fête de Pâques.
Comme promis :
lyse au panthéisme prôné par l’auteur :
« Même lorsque je croyais, avec la majorité des gens bien informés, mais peu érudits, à la ressemblance du bouddhisme et du christianisme, une chose me rendait toujours perplexe en ce qui les concernait : la prodigieuse différence entre leurs types d’arts religieux. Je ne parle pas de leur différence dans le style technique de représentation, mais dans les choses que chacun entendait manifestement représenter. Deux idéaux ne saurait être plus opposés que le saint chrétien d’une cathédrale gothique et le saint bouddhiste d’un temple chinois. L’opposition est partout, mais peut-être tient-elle essentiellement au fait que le saint bouddhiste a toujours les yeux fermés alors que le saint chrétien les a toujours grands ouverts. Le saint bouddhiste a un corps lisse et harmonieux, mais ses paupières sont lourdes et scellées par le sommeil. Le corps du saint médiéval est décharné jusqu’aux os, mais ses yeux sont affreusement vivants. Il ne peut y avoir de réelle communauté d’esprit entre les forces qui ont produit des symboles aussi différents. En admettant que les deux images soient des extravagances, des perversions de la pure croyance, il fallait une divergence de fond pour produire des extravagances aussi opposées. Le bouddhiste regarde l’intérieur avec une intensité particulière. Le chrétien contemple l’extérieur avec une intensité frénétique. Récemment, Mrs. Besant nous informait, dans un essai passionnant, qu’il n’y avait qu’une seule religion au monde, que tous les credo n’en étaient que des perversions, et qu’elle était tout à fait prête à dire de quelle religion il s’agissait. D’après Mrs. Besant, cette Eglise universelle n’est autre que le Moi universel. C’est la doctrine selon laquelle nous ne formons tous en réalité qu’une seule et même personne, qu’il n’existe pas de véritables murs d’individualité entre les hommes. Si je peux l’exprimer ainsi, Mrs. Besant ne nous dit pas d’aimer notre prochain, mais d’être notre prochain. C’est du moins l’exposé sérieux et suggestif qu’elle nous fait de la religion qui doit mettre tous les hommes d’accord. De ma vie, je n’ai jamais entendu de proposition avec laquelle je me trouve plus violemment en désaccord. Je veux aimer mon prochain non parce qu’il est moi, mais précisément parce qu’il n’est pas moi. Je veux adorer le monde, non pas comme on aime un miroir, parce qu’il est en soi, mais comme on aime une femme, parce qu’elle est complètement différente. Si les âmes sont séparées, l’amour devient possible. Si les âmes sont unies, l’amour devient de toute évidence impossible. On peut, à la rigueur, dire d’un homme qu’il s’aime, mais il aura du mal à tomber amoureux de lui-même ou, si cela arrive, la cour qu’il lui faudra faire sera bien monotone. Si le monde est peuplé de véritables moi, ce ne peuvent être des mois égoïstes. Mais d’après Mrs. Besant, le cosmos tout entier n’est constitué que d’une seule personne d’un prodigieux égoïsme. C’est là précisément que le bouddhisme rejoint le panthéisme moderne et l’immanentisme. Et c’est là précisément que le christianisme rejoint l’humanité, la liberté et l’amour. L’amour requiert la personnalité, c’est pourquoi il requiert la division. L’instinct du christianisme est de se réjouir que Dieu ait brisé l’univers en petits morceaux, parce que ce sont de petits morceaux vivants. Son instinct est de dire : « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres », plutôt que de dire à une unique et vaste personne de s’aimer elle-même. Tel est l’abîme intellectuel qui sépare le bouddhisme et le christianisme : pour le bouddhiste ou le théosophe, la personnalité est la chute de l’homme, alors que pour le chrétien, elle est la finalité de Dieu, l’essence de son idée cosmique. L’âme-monde des théosophes demande à l’homme qu’il l’aime afin seulement qu’il puisse se plonger en elle. Mais le centre divin du christianisme a en réalité expulsé l’homme au-dehors afin que celui-ci puisse l’aimer. La déité orientale est pareille à un géant qui aurait perdu une jambe ou un bras et qui serait sans cesse à sa recherche, alors que la puissance chrétienne est pareille à un géant qui, dans un singulier accès de générosité, couperait sa main droite, afin qu’elle puisse lui rendre hommage. Nous en revenons à la même et inlassable remarque sur la nature du christianisme : toutes les philosophies modernes sont des chaînes qui attachent et entravent ; le christianisme est une épée qui sépare et libère. De fait, aucune autre philosophie ne permet à Dieu de se réjouir de séparer l’univers en âmes vivantes. Mais selon le christianisme orthodoxe, cette séparation entre Dieu et les hommes est sacrée, parce qu’elle est éternelle. Pour qu’un homme puisse aimer Dieu, il est nécessaire qu’il y ait non seulement un dieu à aimer, mais aussi un homme pour l’aimer. Tous ces esprits théosophiques imprécis pour qui l’univers est un immense creuset sont ceux-là mêmes qui d’instinct, reculent devant les redoutables paroles de nos Evangiles selon lesquelles le Fils de Dieu n’est pas venu avec la paix mais avec une épée tranchante. Ces paroles sonnent tout à fait justes, même si on les prend pour ce qu’elles veulent manifestement dire : tout homme qui prêche l’amour véritable est certain d’éveiller la haine. Cela est vrai de la fraternité démocratique comme de l’amour divin : l’amour feint s’achève en compromis et en philosophie ordinaire, mais le véritable amour a toujours fini dans le sang. Derrière leur sens manifeste, les paroles de notre Seigneur recèlent néanmoins une vérité encore plus effroyable. Selon Lui, le Fils était une épée qui sépara le frère du frère de sorte qu’ils finissent par s’aimer. Tel est le sens de ce bonheur presque dément dont témoignent les yeux du saint médiéval. Tel est le sens des paupières scellées de la somptueuse image bouddhiste. Le saint chrétien est heureux parce qu’il a été véritablement coupé du monde ; il est séparé des choses et il les contemple avec étonnement. Mais pourquoi le saint bouddhiste s’étonnerait-il des choses, puisqu’en réalité il n’y a qu’une seule chose, et qu’étant impersonnelle, elle ne peut guère s’étonner d’elle-même. De nombreux poèmes panthéistes se sont appliqués à évoquer l’émerveillement, mais aucun n’y est réellement parvenu. Le panthéiste ne peux s’émerveiller puisqu’il ne peut louer Dieu ni quoi que ce soit de vraiment distinct de lui-même. Mais ce qui nous intéresse ici, dans l’immédiat, c’est l’effet de cette admiration chrétienne sur le besoin général d’activité morale et de réforme sociale. Et cet effet est assez manifeste. Il n’y a pas de réelle possibilité d’échapper au panthéisme par un élan particulier vers l’action morale. Car, par sa nature, le panthéisme suppose qu’une chose est aussi bonne qu’une autre, alors que, par sa nature, l’action suppose qu’une chose est nettement préférable à une autre. »
Merci pour l’ article et les commentaires : brillantissimes !
Rien à ajouter donc…
Mais je ne peux m’ empêcher de craindre l’ arrivée d’un nouveau puritanisme. La Raison, le Réel versus la folie, la schizophrénie même ( Ciel ! bonjour les diagnostics ).
Celà me rappelle le bon temps de mes stages en psychiatrie ( 2de licence de psycho) où pendant une réunion de staff on parlait allègrement des haluccinations et des délires de compensation de Thèrèse d’ Avila.
C’était sans compter que le psychiatre en chef d’origine espagnole s’empresserait de répliquer que Thérèse d’ Avila et Jean de la Croix étaient de très grands écrivains espagnols ayant mené une vie » normale » . Normale ? Quoi ? Qu’entendait on par » normal » demandèrent les émules de l’ ULB.
Alors moi, catholique débutante, enhardie par l’ assurance de ce psychiatre renommé : » Ben, Freud disatit qu’être normal c’est savoir aimer et savoir travailler « . Et la vie de Thérèse montre qu’elle sut faire les deux.
…. » un jeu devenu trop sérieux » . Le mot « trop » est dénigrant. Qui peut l’employer en matière de religion ? Et qui définira Le Réel, ce Réel dont on ne peut pas trop sortir ?
Le philosophe athée ? Le politique ?
On peut comparer la religion à la musique. Certains ont l’ oreille musicale, d’autres entendent du bruit. D’autres encore sont malentendants ….( Et peut être leur vision en devient elle plus perçante mais pas toujours , malheureusement. ….
Un malentendant se permettrait-il de juger des rituels de la musique? Je connais quelqu’un qui affirmait sans rire que Bob Dylan faisait de la moins bonne musique depuis sa converson. Comme je lui répliquais : » comment peux-tu le dire, tu n’as jamais aimé la musique de Bob Dylan ? » . Non, mais je peux dire que sa musique est moins bonne « .
Et Choskatovitch qui faisait de la musique formaliste et petite bourgeoise sans le savoir alors qu’il aurait dû en faire de la réaliste socialiste.
La police de la pensée m’effraie.
« On peut comparer la religion à la musique… » Merci Muriel pour ce que vous nous dites à travers votre beau et enrichissant commentaire
Et le jeu …Ce jeu qui fait partie des Droits de l ‘Enfant.
Indispensable au bon développement social et intellectuel de l’ enfant.( Le travail de enfants qui les prive de jeu est un crime contre l’ humanité . Mais ceci est une autre histoire. Quoique …. quoique ….( les minerais de sang)
Et Saint Exupery cité ci dessus nous montre bien que l ‘adulte devrait aussi pouvoir jouer librement.
Jouer librement ( le contraire des jeux addictifs bien sûr ) est une thérapie et, ou, une pédagogie.
Apprendre par essais et erreurs, apprendre le fair play, apprendre à être heureux avec rien…..
Dieu nous a créé par amour. Il nous a laissé libres. Et chaque matin nous pouvons choisir de suivre ou de ne pas suivre Jésus. Et se lever tôt pour la messe de semaine reste une épreuve quand on n’est pas du matin. Il n’y a jamais, dans les rituels de la religion, facilitation par accoutumance comme dans les jeux addictifs si bien décrits par le Père Eric dans l’ article.
Tutto e scherzo d’amore . Tout est un jeu d’amour .
J’essaie de comprendre….
Chaque matin, le philisophe, l’ homme libre …. choisit librement d’aimer sa femme, ses enfants, ses amis , les personnes handicapées, les malades, les étrangers ….
Chaque matin, le chrétien , après avoir remercié Jésus de l’ avoir libéré par Sa Croix , essaie, humblement, avec l’ aide de Dieu, d’aimer sa femme, ses enfants, ses amis, les personnes handicapées, les malades, les étrangers … les mêmes donc avec, en plus ……. les ennemis
( ici , l’ Aide de Dieu devient, littéralement, cruciale).
Dans les deux cas il y aura des rites et des rituels …. Autant dans les deux cas.
Mais on ne peut comprendre les rituels de l ‘ autre que par la connaissance d’autrui, l’amour, l’empathie …
On peut sourire de ces rites avec délicatesse ( d’ailleurs beaucoup de chrétiens et les juifs encore plus, pratiquent l’autodérision ) mais l’ attitude goguenarde ,les mains dans les poches, confite d’ignorance, est la pire.
Correction :j’ ai oublié, les rites de demande de pardon ( les innombrables » Seigneur prend pitié « ou « Gospodi Pomiliou » ….), l’ examen de conscience, le sacrement de reconciliation …….qui font pencher la balance des rituels du côté des chrétiens.
J’ ai oublié …Evidemment. Ah! ce contentement de soi, ce narcissisme , ce péché du » valoir » qui repoussent chez moi comme des champignons de prairie en septembre.