L’hypocrisie… – 26° dimanche, Année A

 « Lequel des deux a fait la volonté du Père ? » (Matthieu 21, 28-32)

L’hypocrisie est le vice… des personnes qui aiment la vertu. On ne dira jamais d’un gangster cynique qu’il est hypocrite. Parfois même, ce bandit peut surprendre par un élan du cœur ou une action généreuse. Par contre, les personnes qui cherchent à vivre selon un idéal, ont souvent du mal à y correspondre. Pour peu qu’elles ne sont pas lucides de cette faiblesse, une incohérence apparaîtra entre les beaux principes et la réalité vécue. C’est cela, l’hypocrisie. Quand le Christ proclame : « les publicains et prostituée vous précèdent dans le Royaume de Dieu », il ne fait pas l’éloge de leur état de vie. Il rappelle à tous les bienpensants de la terre, qu’il est spirituellement vain de se juger moralement supérieur aux autres. Que tous, nous serons en effet jugés sur l’Amour. Et que – s’il rend lucide sur les actes – le propre de l’Amour est justement de ne pas juger les personnes.

2 réflexions sur « L’hypocrisie… – 26° dimanche, Année A »

  1. cela me fait du bien de lire vos interventions. Déjà le cadre de « lecture » s’ouvre…je transmets comme je peux mais reste tellement effarée de tous ces débats surtout politiques qui ne mettent plus la Vie au cœur de nos actes , et ces humains qui ne voient plus qu’eux mêmes, seuls propriétaires de plein droit de tout ce qui concerne la Vie…toute Vie vue comme objet et les artistes qui tentent par l’objet de nous parler…
    on ne peut pas que prier….
    de manière cynique et désespérée, j’ai dit mon rêve de faire pulvériser le monde , proposition féminine, de gaz hilarant pour une longue période….les éléphants riront aussi, les oiseaux…et si nous en mourrons , ce sera plus juste..

    1. pourtant, nos élites pourraient s’entretuer comme autrefois, elles ne le font pas , du moins directement, elles parlent, parlent parlent toujours, sans assassiner l’autre… pourtant nos voisins reçoivent de la « Vierge Noire » , ce qui leur permet de vivre, pourtant les enfants d’aujourd’hui me semble-t-il, sont souvent plus à l’aise dans leur peau que ceux d’autrefois, leurs instituteurs ne sont pas parfaits mais ils ne boivent plus d’alcool devant leurs élèves, et inventent moins d’infectes punitions – je regarde les visages souriants, parfois heureux, épanouis des petits enfants, les bras ont appris à s’ouvrir pour étreindre les uns et les autres, …et oui,rien n’est parfait,les enfants criards assourdissent ceux qui sont aimables, et chacun revendique ses droits,
      nous sommes bizarres, et nos petits enfants ressemblent fort aux fils du propriétaire de la vigne…trouveront-ils les mots, ou plutôt comment organiser la famille pour que chacun des fils travaille au champ , les filles aussi
      ensemble…. oh là là il nous reste du chemin à parcourir….pour les jugements, notre langue est agile, nos prises de conscience tardives , nos demandes de pardon rares, le miracle est qu’elles existent, dans tous les milieux, quelqu’un me l’a rapporté …

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