«Tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses». (Luc 10, 38-42)
L’Evangile de ce dimanche, raconte l’échange entre Marthe – qui aimerait que sa sœur cadette donne un coup de main à la cuisine – et Jésus, qui répond : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée ». Je m’imagine la suite : Marthe plantant là ses casseroles en disant – « Dans ce cas, Seigneur, tu iras te le préparer tout seul, ton repas… » Je plaisante, bien sûr. Jésus ne reproche pas à Marthe son dévouement et ses talents domestiques. Et Dieu sait qu’il en faut pour faire tourner une maison. Ce qu’Il rappelle, c’est qu’il n’est pas bon de vivre avec une âme inquiète, qui s’agite pour mille et une choses – sans jamais se mettre au repos. Toutes les machines ont un bouton « off » et souvent même un bouton « pause ». Apprenons à laisser le monde parfois tourner sans nous. Mettons-nous l’âme en mode « pause », afin de revenir à l’Essentiel : Comme Marie, tenons-nous au pieds de Jésus et écoutons sa parole. Le temps des vacances sert aussi à cela.
En ce dimanche de la fête nationale, prions aussi pour nos nouveaux souverains. A quoi sert un Roi en démocratie ? Au milieu de l’agitation politique, à parfois également pousser sur le bouton « pause », afin de ramener le pays à l’essentiel.
Merci père pour la Messe de ce matin.
J’avais une profonde admiration pour ma marraine.
Bénédicte, filleule d’Andrée Delhalle.