« Plus blanc que blanc » – 2e dimanche de Carême, Année B

« Il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille » (Marc 9, 2-10)

Transfiguration – c’est le contraire de défiguration. Le péché, le mal, la souffrance,… –défigurent. Pour comprendre, il suffit d’observer les « tronches » de personnes qui sont submergées par la haine.  L’amour, le pardon, la bienveillance,… – transfigurent. Regardez une photo de Mère Térésa de Calcutta : son regard est comme un brasier qui nous révèle le meilleur de nous-mêmes.

La transfiguration de Jésus sur la montagne, c’est l’expérience de l’infinie puissance d’amour de Dieu qui s’exprime à travers Lui. Difficile de décrire ce que les trois apôtres ont vu, mais ils ont ressenti leur Maître comme « plus blanc que blanc » – et ce n’était pas dû à quelques poudres à lessiver miracles – avec à ses côtés Moïse, qui donna la loi, et Elie, modèle des prophètes. Pierre, Jacques et Jean pressentent donc que le Christ récapitule la loi et les prophètes et donc toute l’histoire sainte d’Israël. Ils ont envie de rester dans cet état de béatitude : « dressons trois tentes », dit Pierre. Mais non, il faut redescendre de la montagne et poursuivre sa route. Une expérience de transfiguration est faite pour nous nourrir spirituellement et nous fortifier. Pas pour nous retirer du monde.

2 réflexions sur « « Plus blanc que blanc » – 2e dimanche de Carême, Année B »

  1. Quand Jésus se retirait seul dans la montagne pour prier, il conversait librement avec l’ « univers invisible » (credo). La transfiguration a juste permis aux apôtres d’assister à une partie des entretiens afin de les réconforter avant l’épreuve terrible de la Passion qui approchait.
    Pourquoi Pierre veut-il dresser trois tentes et pas une seule ? Parce qu’il est encore terrestre et divisé. Dieu répond en envoyant « la nuée » qui couvre les six personnes (Jésus, Moïse, Elie, Pierre, Jacques, Jean)… comme une toile de tente pour ainsi dire, mais paradoxalement ils y « entrent » en même temps, non sans frayeur (pour les trois hommes). Le Père invite le monde visible et invisible à entrer dans sa Tente.

  2. Merci Monsieur l’Abbé de Beukelaer, grâce à vous, j’étais bien dans le sujet du culte de ce soir.
    J’apprécie toujours de vous suivre, de vous lire, de vous écoutez et de vous apprécier.
    Merci pour ce que vous êtes.
    Marc

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