« Malheur pour vous qui êtes repus maintenant… » (Luc 6, 17-26)
La version des « béatitudes » chez Luc, est plus courte et aussi plus incisive. Jésus y déclare « heureux » ceux qui sont en détresse et « malheureux » ceux qui sont comblés par la vie.
Il ne s’agit pas d’une éloge masochiste de la souffrance, mais bien d’un appel à rester spirituellement en éveil. « Pauvres de nous » si nous vivons une petite vie bien pépère, en ne se préoccupant que de sa petite personne. Heureux celui qui connaît le poids d’une vie consacrée à la recherche de vérité intérieure et à l’aide au prochain, surtout le plus fragile.
La vie l’apprend : les personnes qui vivent en égoïstes ne sont pas heureuses et finissent souvent bien seules.
D’accord avec Eric. Mais le sermon sur les Béatudes se termine par « grande sera votre récompense dans les cieux » Pour moi, telle est la clef de tout ce qui vient auparavant. « Si l’espérance se limite à cette terre, comment pourrions-nous nous distinguer de ceux qui n’ont d’autre espérance que le monde d’ici-bas?
Faut-il agir ou se comporter en espérant une récompense ? Et la beauté du geste gratuit alors ?